Je t'attendrai,
Tout les jours,
Du petit matin,
Jusqu'au soir,
Je t'attendrai mon amour...
Tu es parti un matin,
Tu as dit que tu reviendrais le lendemain,
Alors je garde espoir
Et chaque soir,
Je me dirige vers la plage,
En espérant que tu n'ai pas tourné la page...
Je t'attendrai,
Tout les jours,
Du petit matin,
Jusqu'au soir,
Je t'attendrai mon amour...
Je savais,
dès le premier jour,
Quand nos regards se sont croisés,
Qu'il me faudrait encore et toujours,
Combattre contre cette envie de liberté,
Qui t'anime et te fais rêver
Je t'attendrai,
Tout les jours,
Du petit matin,
Jusqu'au soir,
Je t'attendrai mon amour...
Nous autres les femmes de marins,
Nous savons que nos maris, nos fils,
S'en iront bien qu'on les chérissent,
Car on ne peut les retenir ici jusqu'à la fin.
Mais chacune sais que ce que la mer prend,
Jamais elle ne le rend.
Je t'attendrai,
Tout les jours,
Du petit matin,
Jusqu'au soir,
Je t'attendrais mon amour...
Mais que dirais je à nos enfants ?
Quand ils seront devenu grand ?
Aujourd'hui je leur raconte
Que leur papa est parti à l'aventure,
Qu'il navigue à vive allure,
Sur une mer déchaînée,
Qu'il tente de dompter,
Pour revenir vers nous ; Ah quel joli conte !
Je t'attendrai,
Tout les jours,
Du petit matin,
Jusqu'au soir,
Je t'attendrai mon amour...
Ton fils est grand.
Maintenant,
Il s'intéresse à l'Odyssée.
Il croit que tu es Ulysse,
Le valeureux guerrier
Et moi Pénélope
La flemme astucieuse,
Qui attend,
le retour de son amant.
Je t'attendrai,
Tout les jours,
Du petit matin,
Jusqu'au soir,
Je t'attendrai mon amour...
Parfois je pense,
À ces femmes du désert,
Celles qui comme moi,
Laissent leur hommes,
Porté par la caravane,
Aller et venir loin d'elle,
Sans jamais verser une larme.
Mais moi je sais que la mer est plus cruelle que le désert,
Si lui attire et enferme tout ceux qu'il attire,
La mer elle prend ce qu'il nous est plus cher,
Et jamais elle ne rend un mari, un enfant à sa mère.
Je t'attendrai,
Tout les jours,
Du petit matin,
Jusqu'au soir,
Je t'attendrai mon amour...
Ce matin sur le sable,
En m'asseyant dans un endroit agréable,
J'ai écrit :
“ Reviens mon amour,
Car je ne suis plus aussi sûre de revoir le petit jour ”
J'ai alors pensé :
Ce que la mer prend,
jamais elle ne rend.
La mer m'a pris plus qu'un homme,
Son doux sourire et ses grands bras, et cette douce voix qui me murmure tout bas,
“J'aime être avec toi et ce aussi que nous sommes”
Non ce n'est pas mon amant qunelle m'a pris :
C'est mon âme qu'elle a volé,
Elle me l'a dépouillé
Dans autre forme de procès
Alors si je suis aussi vide qu'une coquille
Pourquoi continué ainsi ?
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