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Cassandra se réveilla, du moins ce qu’elle crut en regardant autour d’elle. L’endroit était splendide, un champ de roses qui s’étendait à l’infini et l’odeur agréable de ces fleurs poétiques. La beauté du paysage ne s’arrêtait pas là, le soleil restait éveillé dans ce ciel aussi bleu que ce lac qui se trouvait juste à côté d’elle. Quand elle demanda :

- Ou je suis-je ? Est-ce qu’il y’a quelqu’un ?

Seul le son de sa voix se percuta dans cette nature aux airs merveilleux et personne ne lui répondit. Elle croyait être folle et elle voulut courir dans ce champ mais tout ce qu’elle faisait, c’était revenir à son point de départ. Rien ne pourrait l’aider à aller plus loin. Cet endroit était comme un rêve. Cassandra le considéra comme une prison et construit de sorte à l’apaiser dans ce faux paradis. Elle n’abandonna pour autant et se laissa flotter dans cet univers en pensant à Edward qui viendrait l’aider. Elle se rappelait de lui comme son unique gardien contre tous les dangers. Elle s’assit et fini par attendre.

Seulement, une aura violette apparut devant elle et elle attrapa peur, elle recula sauf qu’elle fût prisonnière comme la fois ou on en a profiter pour l’enlever et retirer ses souvenirs. Pourquoi était-elle si importante et que possédait-elle pour attirer la convoitise de ces hommes ? C’est la question qu’elle se posa quand elle reconnut l’homme en rouge au masque de démon. Il s’adressa calmement à elle :

- Magnifique n’est-ce pas ? Tu ne plais pas ici ? Je me suis dit que tu aimerais ce paysage.

Cassandra resta sur ses gardes et le cracha à la figure :

- Taisez-vous ! Vous n’êtes qu’un rat qui mérite de mourir !

Elle le fonça dessus sous la colère et malheureusement elle passa à travers de lui. Elle s’acharna, pourtant aucun coup ne l’atteignit.

Il ria et s’exclama :

- Inutile de gaspiller tes forces. Tu ne vois pas que tu ne peux me rien faire.

Cassandra lui demanda :

- Que voulez-vous ? Et que m’avez-vous fait ?!

Il croisa les bras et lui expliqua :

- Tu le seras bien assez tôt. Nous sommes à l’intérieur de ton esprit et ce rêve a pour but de te distraire un peu le temps de la cérémonie.

Cassandra s’emporta :

- Vous m’utilisez comme un jouet ! Je n’ai faire de vos paroles et je vous ordonne de me laisser partir !

L’inconnu s’approcha et l’attrapa le cou en serrant et murmura :

- Reste tranquille. Depuis longtemps j’aurais eu plaisir à te tuer mais tu es primordiale pour le maître.

Il arrêta son emprise et elle reprit son souffle sûr d’elle, en promettant :

- Vous ne comprenez pas. Il va venir me sauver et vous ne serez plus ensuite que de la poussière qu’on piétine.

Il enleva son masque et il reprit :

- Ton ami ? Nous savons qu’il est en chemin et nous l’attendons. Je prendrais plaisir à le torturer et à le voir souffrir. Il est si faible et il ne fera que ramper devant moi.

Cassandra aperçut son visage et devina :

- Vous ? C’est vous qui m’avez enlevé !

Marcus applaudit et pensa :

- Tu vois juste ! Regarde bien ce visage, car c’est le seul que tu verras avant de périr.

Cassandra serra les poings et ajouta :

- J’ai beaucoup mieux à faire qu’à écouter vos délires narcissiques et me repentir devant votre grande laideur !

Marcus ne tarda pas et conclut :

- Oh ne t’inquiète pas jeune femme, tu n’iras jamais plus loin que cette prison et tu passeras tout le reste de ton existence ici ! Plonge dans le désespoir !

Il disparut et la tristesse remplaça la colère. Des larmes coulèrent le long de ses joues et elle chuchota en pleurant :

- Edward… Je t’en supplie… Je sais que tu ne m’entends pas mais… il faut que tu arrives au plus vite…

Elle pria en fermant les yeux pour qu’un miracle se produise et elle se figea en absorbant toute cette souffrance. Seule dans ce cauchemar…