Edward ne se leva pas de sa léthargie. Il était couché dans un lieu inconnu. Plusieurs souvenirs ressurgirent dans son esprit. Des fragments des moments importants de sa vie. Son passé de sa carrière militaire, le décès de son épouse et sa rencontre avec Gérard. Tout s’était déroulé si vite. Il revit cette fameuse rencontre dans tous ses détails.
***
Edward arrêta net l’assassin. Il était vêtu d’une longue veste noire et ses cheveux étaient bruns. Ses yeux verts luisaient dans la lueur du soleil. Il se tenait droit et il croisait les bras. Il l’interpella calmement :
- Hé toi là-bas ! T’arrête tout de suite et tu poses gentiment ce couteau mon bonhomme.
L’assassin ricanait face à ce fou qui le provoquait :
- Ce n’est pas un type comme toi qui va me dicter les ordres ! J’ai même de la peine pour toi. Deux morts en une journée ça me réjouis.
L’inconnu ne le prit pas au mot et continua à l’avertir :
- C’est qu’il est têtu le bouffon. On ne t’a pas appris les bonnes manières ?
L’assassin n’attendait plus et s’empressait de le tuer :
- Tu n’as pas ta langue dans ta poche toi. Je vais vite te faire taire !
Il se précipita sur l’inconnu qui ne bougea même pas et d’un geste fluide, enfonça sa lame dans sa cible. Du moins, c’est ce qu’il espérait. L’individu ne broncha pas et esquiva d’une simplicité déconcertante. L’assassin fut étonné et s’emporta.
- Maudit poltron ! Tu ne perds rien pour…
L’individu pivota autour de son assaillant et bloqua la lame d’une seule poigne. Il exerça une pression forte sur son bras qui lui fît lâcher subitement l’arme. D’une autre main, il frappa de sa paume dans la gorge du tueur qui s’étouffa puis s’écroula. Ses gestes étaient très précis et vifs, digne d’un combattant aguerri. La scène ne s’était déroulait que quelques secondes.
Gérard étendu au sol, avait observé la scène et restait muet. L’individu l’interpella :
- Rien de casser l’ami ?
Gérard se contenta de mots simples :
- Merci. Sans vous je n’aurais été qu’un pâle souvenir.
L’individu se présenta :
- Inutile de me remercier voyons. En fait, j’oubliais… Edward.
Le vieil homme se réjouissait de sa présence :
- Gérard. Heureux de vous connaître
Edward l’aida à se relever et souriait :
- Que faisait un homme comme vous seul dans cette ruelle ?
Gérard répondit :
- Une simple promenade, jusqu’à qu’on tente de m’assassiner.
Edward fût intrigué, il remarqua l’insigne sur la veste de l’homme.
- Quelque chose me dit que vous n’êtes pas un simple citoyen. Dois-je me tromper ?
Gérard opina :
- En effet, vous êtes physionomiste. Je siège actuellement au Conseil.
Edward rétorqua :
- Je dois avouer que j’ai du respect pour des hommes de votre fonction. Hélas, la politique n’est pas mon fort.
Gérard se perdit dans ses pensées :
- Vous me flatter énormément, mais inutile de faire tant d’éloges. Ah j’oubliais…
Edward l’interrogea :
- Je vous écoute.
Gérard continua :
- Qu’en dites-vous de continuer notre conversation à ma demeure ?
Edward opina :
- Volontiers ! C’est avec joie que j’accepte votre proposition
Les deux hommes marchaient côte à côte. Ils continuaient à discuter sur d’autres sujets comme l’art. La demeure de Gérard ne se cachait pas parmi les bâtisses. Un immense manoir surgissait autour d’une place ou était exposée des statues. A l’entrée, une double porte en fer protégeait son accès.
Ils traversaient la cour intérieure puis entraient dans le salon à l’architecture ancienne. Ils s’asseyaient autour d’une table. Un domestique apporta deux tasses de thés qu’il servit puis se retira.
Gérard en voulait savoir plus cet homme. Il croisa les mains et le questionna :
- Dites-moi, qu’est ce qui attire un gentleman comme vous à côtoyer cette cité ?
Edward bu une gorgée de l’infusion et s’exprima :
- A vrai dire j’ai vite été épris d’admiration pour les rangs de l’armée impériale afin œuvrer à la protection du Magistrat. Une place de choix mais j’ai fini par déchanter.
- Pourtant vous aviez l’air d’avoir du talent après cette charmante démonstration dont j’ai pu être spectateur.
Edward baissa la tête et raconta :
- C’est loin d’en être la perfection. J’ai fini par être épuisé par ces tâches quotidiennes puis un drame frappa subitement ma paisible vie. Ma femme m’a été un jour arrachée sans que je puisse agir. Je me suis terré des jours dans la solitude et depuis je suis devenu un homme banale dans cette ville.
Il sortit en même temps le médaillon autour de son cou sur lequel était gravé le portrait de sa défunte épouse. Il le serra dans sa main.
Gérard le regarda et compatit :
- J’ai fini par perdre aussi ma femme. Ensuite, la politique m’a permis de me battre pour mes convictions et d’affronter les injustices.
Edward répliqua :
- On s’est tous battu quelque part pour une cause dans le but de changer le monde. On en fait sa propre religion et le changement devient essentiel.
Soudain, un majordome se précipita dans la pièce et interrompit la discussion. Il murmura des informations à Gérard. Le conseiller se leva et se justifia :
- Je vous prie de m’excuser mon ami, j’ai une affaire importante à régler. Quand les circonstances le permettront, nous continuerons à bavarder.
Edward acquiesça :
- Je n’y vois aucun problème. J’ai à faire aussi et j’ai hâte de notre prochaine rencontre.
Les deux hommes se serrèrent la main puis se séparèrent chacun de leur côté.
***
Cassandra remua dans son sommeil. Elle ne se rappela pas de rien après l’éveil de cette mystérieuse puissance en elle. Elle se concentra sur les bruits environnants mais elle n’entendit rien à cause de sa faiblesse. Seulement, parmi ses souvenirs effacés, une scène assez floue revînt à sa mémoire.
Quelqu’un l’assomma et à son réveil, elle était attachée par des liens d’acier. C’était une petite pièce sombre, aucune lumière ne circulait dans les recoins. Enfermée dans une prison. Une grille circulaire bloquait l’ouverture. Une chaise en bois était le seul confort dans ce trou. Des mots voulaient sortir de sa bouche mais elle resta silencieuse. Le froid recouvrait entièrement l’endroit. Sa simple robe blanche pouvait la tenir au chaud.
Des bruits de pas se fît de plus en plus proche et résonna comme dans un couloir infini. Elle craignait le pire. La cause de son enlèvement et l’identité de ses ravisseurs restaient inconnu. La présence ouvra la grille et entra. Elle leva légèrement la tête et reconnu un homme en rouge mais cette fois-ci sans masque. La fatigue ne lui permit pas de voir son visage. Il s’accroupit près d’elle et imposa ses mains sur son front. Il murmura un dialecte étranger à la jeune femme. Elle se paralysa et ressenti un courant en elle. Elle retomba inconsciente sur le sol de pierre.
L’homme eut un rictus sadique. Il se releva et s’adressa dans le langage courant :
- Profite de ton sommeil jeune princesse. A ton réveil tout te paraitra obscur. Haha gloire à notre culte !
L’homme ramena sa capuche sur sa tête et se retira.
***
Edward se sentit progressivement revivre. Il arriva à d’abord bouger ses mains puis peu à peu, réussi à s’assoir sur son lit. Il haleta puis repris son souffle. Sa vue distingua parfaitement les formes autour de lui. Il était torse nu, dessinant une musculature impressionnante et marqué au niveau de son flanc par plusieurs cicatrices. Au-dessus de son ventre, ses blessures n’apparaissaient presque plus. On l’aurait guéri avec un incroyable talent. Sans ce miracle, il n’aurait jamais survécu après ce combat contre ces bêtes.
Il remarqua aussi qu’il avait délaissé son arme. Sa rapière qu’il gardait à chaque combat. Sa garde entourée par une rose d’argent et la lame forgée avec délicatesse. Il avait su se démarquer avec cette arme par le passé et sa qualité pour l’escrime.
Il songea à Cassandra et conclut que si il était là, elle n’était pas loin de lui et ils se retrouvaient dans le même lieu. Il prit le temps pour observer les lieux. On aurait dit une grande tente et à l’intérieur il y avait une table, un coffre, quelques bijoux en or et un tapis en beau de bête sur le sol. Un rideau servait d’ouverture.
Il se leva de sa couchette et sortit de la tente en repoussant le rideau. Il sentit le sable sous ses pieds et l’astre lumineux qui reflétait au-dessus du paysage. Il se rendit compte qu’il était encore dans le désert. Il resta étonné en songeant à un tel campement dans ce genre de relief. Il aperçut plusieurs hommes dont le visage se cachait sous un foulard et les cheveux recouverts par un turban. Certains équipés de doubles dagues et d’autres d’un shamshir, une sorte de cimeterre. Il y avait aussi des femmes vêtues d’une longue robe et d’un foulard laissant dépasser à peine quelques mèches de cheveux.
Une enfilade de tentes se dispersaient un peu partout au beau milieu de cette terre aride. Edward remarqua des hommes qui transportaient des caisses lourdes et quelques un chargeaient leur monture, non pas des chevaux mais des molosses à taille humaine. Ils avaient la chance aussi de s’approvisionner en eau grâce aux oasis non loin. Tandis que le soir les feux de camps s’avéraient source de chaleur et combustible pour la nourriture.
Edward envia ces individus qui trouvaient un confort ici et disposaient de toutes les ressources nécessaires à leur survie. Il ne s’attarda pas à rester figé et entreprit d’aller à la rencontre de ces nomades. Heureusement l’un deux le reconnu et se réjouit de son réveil :
- Vous voilà guérit ! Nos guérisseurs font des merveilles.
Edward s’enquiert de suite sur cet endroit :
- Attendez. Ou sommes-nous et qui sont ces gens ?
L’homme répondit :
- Je me présente, je suis Al’zim. Ne restons pas là et discutons de tout ça à l’abri.
Il lui présenta une des tentes et Edward le suivit à l’intérieur.
Ils s’installèrent sur le tapis et l’homme lui servit un verre. Après une gorgée, il lui raconta :
- Moi et mes hommes faisions route à la recherche de ressources et nous étions surpris de vous voir marchant dans ce désert accompagné de cette jeune femme. Nous avions donc décidé de vous accueillir ici et vous soigner par la suite. J’en suis surpris que vous recouvriez à présent une forme digne d’un parfait soldat.
Edward écouta attentivement et remercia d’ailleurs son sauveur :
- Je vous remercie infiniment, sans vous nous aurions succombé. Pouvez-vous maintenant m’en dire plus sur vous ?
Al’zim opina et détailla :
- Ce désert depuis peu est dangereux pour les voyageurs qui ne connaissent rien aux bêtes féroces qui rodent dans les parages. Surtout les chasseurs qui sont des prédateurs de taille quand ils attaquent en meute et n’épargnent pas les innocents. Cet endroit est devenu pour nous les gardiens notre foyer. Nous vivons dans les sables brûlants et nous sommes attachés à la défense des étrangers. Mais ceux qui osent souiller ces terres seront punis par Jilkurin. La légende évoque qu’il tourmente les esprits des impurs et ils seront condamnés à marcher dans le désert jusqu’à ne plus avoir un seul souffle de vie.
Edward ressentit la crainte face à cette légende et poursuivit :
- J’ai affronté ces chasseurs. J’ai eu des difficultés à terrasser ces bêtes.
Al’zim affirma :
- Malgré leur férocité, elles sont dotées d’une intelligence qui leur permet de prévoir une stratégie. Attendez qu’elles s’épuisent puis porter le coup fatal.
Edward déclara :
- J’en prendrais compte. En fait, pourriez-vous m’indiquer ou vous aurez hébergé une certaine jeune femme rousse ?
Al’zim l’éclaira :
- Je m’en rappelle. Elle n’est pas très loin d’ici mais elle reste inconsciente depuis que nous l’avons trouvé.
***
Cassandra se débattait entre rêve et cauchemar, réalité et illusion. Elle tenta de se réveiller mais elle revit sans cesse un vide dans lequel elle tombait infiniment. Elle se détendit en sentant quelqu’un tentant de la ramener dans le monde présent. Elle sentit une caresse sur sa main et elle ne replongea plus dans les ténèbres. Elle se sentit revigorée et ses yeux s’ouvrirent complètement. Un léger mal de crâne la gêna pourtant elle fût surpris de l’homme qui se tenait à son chevet. Elle prit conscience de qui il était et où elle se trouvait finalement. Les yeux verts d’Edward étaient étincelants et hypnotisa Cassandra. Elle ne résista pas non plus au fait de son torse musclé puisque il était vêtu simplement d’un pantalon noir. Lorsqu’il s’exprima elle avait l’air captivée :
- Je suis heureux de vous voir réveillée. Vous nous avez…
Cassandra l’interrompit :
- Cesse donc de me vouvoyer. On peut se tutoyer à présent.
Edward fut surpris et reprit :
- Tu nous as sauvés. Je n’ai jamais vu un pareil pouvoir et sans cela, je n’aurais pas tenu une seconde de plus contre ces créatures.
Cassandra n’accepta pas ces éloges et signala :
- C’est dû au hasard et je doute que ça se reproduise. Tu as su te battre avec force et ferveur. Tu me protège à chaque fois des dangers.
Edward démontra :
- C’est normal. Je dois bien agir en tant qu’ancien militaire contre les menaces.
Cassandra sût lire dans son regard et souligna :
- Je vois bien que ce n’est pas pour que ça. Tu me crois si ignorante ?
Edward proclama :
- Je donnerais ma vie pour chaque innocent. Je ne vois pas en quoi cela t’intrigue. Je me suis toujours battu pour ça.
Cassandra ria légèrement et se moqua :
- Tu as toujours cet air sérieux et l’âme d’un général. Il faut savoir se détendre un peu.
Edward hésita à la regarder et avança :
- Hélas les occasions me manquent pour un peu de divertissement.
Cassandra demanda soudainement :
- Puisque tu ne veux pas avouer, je te demande, que ressens-tu pour moi ?
Edward se fixa et soutient :
- Nous nous connaissons depuis peu voyons. Je n’ai pas de certitude sur ce que je ressens pour toi.
Cassandra réagit :
- Tu me mens et tu m’aurais toujours sauvé la vie parce au fond de toi tu es amoureux de moi. Parce que tu as peur du mal qu’on pourrait me faire.
Edward balbutia :
- Cassandra je…
Le temps sembla s’arrêter directement entre les deux êtres et ils étaient près l’un de l’autre sans aucunes frontières. La déesse aux cheveux rubis et le soldat héroïque. Ils se regardèrent un moment avant que l’un deux décide de se lancer. Cassandra agît en ramenant son protecteur auprès d’elle et de songer à lui dérober ses lèvres. Du moins il ne resta que d’infimes centimètres avant que leurs bouches se fusionnent. Ils fermèrent les yeux et ils avaient l’air dans un autre univers où ils étaient en parfaite harmonie. Pourtant, quelque chose les arrêta à ce chaleureux moment. Ils ne s’embrassèrent pas car quelqu’un entra dans la tente. Un homme apporta de la nourriture et ils détournèrent le regard. Il se justifia :
- Pardonnez de mon intrusion mais j’ai pensé que vous auriez faim.
Il déposa une assiette de fruits, avec du pain et de la viande grillée sur une petite table ensuite il se retira.
Les deux compagnons se rassemblèrent autour de ce délicieux repas. Ils dévorèrent les aliments et un vide s’installa entre eux. Personne n’osa prendre la parole ou émettre une remarque sur ce qui s’était passé récemment. Edward réfléchit tout en mangeant une pomme et se confia sur la richesse de sa discussion avec Al’Zim.
- J’ai eu la chance d’en savoir plus sur ces hommes. Pour une telle communauté, leur désert est leur foyer et ils survivent comme ils peuvent. Ils vivent à l’écart des cités.
Cassandra nota une réflexion :
- Cela ne doit pas être facile avec ce climat instable et les créatures qui les importunent.
Edward évoqua :
- Peut être bien. Néanmoins, j’ai l’impression qu’ils y trouvent la paix et se sont habitués à ce genre de vie.
Cassandra pensa :
- Je rêverais de pouvoir profiter d’une vie idéale sans contraintes.
Edward remarqua :
- Seulement quand je n’aurais plus à me battre contre une saleté de démon.
Cassandra ajouta :
- En fait j’oubliais…
Edward demanda :
- Qui y’a-t-il ?
Cassandra avoua :
- Lorsque j’étais inconsciente, un souvenir m’est revenu vaguement.
Edward voulait en savoir plus et la jeune femme décrivit la scène lorsqu’elle était emprisonnée et elle avait fait la rencontre de cet homme maléfique qui lui avait lancé une sorte de magie. Elle conclut sur le fait qu’elle avait fini par s’évanouir.
Edward opposa plusieurs théories dans ses pensées et exposa :
- Tout doit se remettre en question. Ces hommes d’abord qui utilisent la magie et toi qui développe soudainement des pouvoirs. Comment un souffle de cette substance puisse encore résider en cet univers ? Surtout, quelle est la raison d’avoir effacer tes souvenirs ? Est-ce lié que tu possédais déjà des dons surpuissants ?
Cassandra se perdit parmi ses questions et rétorqua :
- Je dois dire que je n’ai encore aucune réponse. J’ai bien peur de ne pas pouvoir t’aider.
Edward se leva et conclut :
- Dans ce cas, nous n’attardons plus ici. Nous avons encore du chemin à faire.
Cassandra le suivit et murmura :
- Je retrouve enfin l’homme scrupuleux. Ce petit côté me manquait…
Al’Zim discutant avec un autre homme, distingua les deux voyageurs qui sortirent de leur tente et il approcha en s’écriant :
- Ravie de vous voir réveillée madame. J’espère que vous deux comptez encore rester auprès de nous.
Edward réfuta :
- Nous ne devrions pas tarder. Un long périple nous attend toujours.
Al’Zim prévint :
- Je n’en doutais pas. Nous vous avons préparé quelques affaires pour le moment venu. Laissez-moi quelques minutes.
L’homme s’éloigna jusqu’à une réserve pleine de caisses et ouvrit une en y sortant des armes et des habits. Il revint les bras chargés devant ces jeunes personnes.
Al’Zim s’exclama :
- Tenez, avec ça vous serez mieux équipés.
Edward remercia l’homme et attrapa les équipements. Cassandra en reçu aussi et rapidement ils enfilèrent ces tenues traditionnelles.
Al’Zim était stupéfait devant l’allure de ces accoutrements. Edward porta une écharpe autour de son cou avec des gants et une veste en cuir puis un pantalon noir recouvra ses jambes. Il se contenta comme arme d’une épée à la lame fine en or. Tandis que Cassandra avait un voile qui recouvra ses cheveux et une longue robe blanche. La jeune femme en cas de combat, cacha une dague courbée.
Edward s’exprima :
- C’est plus que parfait, nous ne serons que vous dire un grand merci.
Al’Zim hocha la tête et termina :
- J’ai n’eut que satisfaction à vous recevoir. Par contre, votre monture est sur pied, nous avons réussi à panser ses blessures. Si vous poursuivez à l’est, c’est le chemin le plus sûr. Que les esprits des gardiens veillent sur vous.
Edward retrouva son fidèle l’Eclaireur et le plaisir de chevaucher dans le vent. Cassandra comme d’ordinaire, resta silencieuse et se laissa porter par l’élan de la monture.
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