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tome 1, Chapitre 15 tome 1, Chapitre 15

PDV Charlotte

Jeudi soir

Je suis aux anges. Ce n’est pas encore officiel entre nous, mais je suis aux anges. Jacob et moi, nous nous sommes embrassés et quel baiser ! Je sentais son désir presque plus fort que le mien lorsqu’il me prenait dans ses bras. Je sais qu’il a eu un entraînement avec les Cullen pour préparer la bataille qui allait avoir lieu dans quelques semaines il y a quelques minutes. Je suis à la maison et Brooke passe la nuit ici car sa mère a un rendez-vous. Du coup, nous sommes allées chercher Amber ensemble, mais, je ne lui ai pas encore dit qu’avec Jake, on s’était embrassés. Nous venons de terminer de manger, Amber fait la vaisselle, papa est dans le canapé et regarde le match et maman est sous la douche. La chanson When I Found You de Britney Spears résonne et je me précipite sur mon téléphone.

- Bonsoir Jake…

Je sens le regard curieux et amusé de ma meilleure amie.

- Bonsoir ma Charlie. Tu as passé une bonne journée ?

- Ca allait et toi ?

- Notre entraîn…

Je me racle la gorge, l’interrompant afin qu’il comprenne que je ne suis pas seule.

- Ca s’est bien passé. Je… Hum… Je voulais te dire que demain soir, Emily et Sam organisent un repas chez eux et tu es bien entendu invitée.

- Je vais demander, mais je pense que ce sera tout à fait possible. Pour quelle heure je dois…

- Non Charlie. C’est moi qui vient te chercher.

- Tu as terminé ta voiture ?

- Oui. Ça ne te dérange pas au moins ?

- Pas du tout. J’ai hâte de voir comment elle roule. Je suis sûre que tu as fait en sorte qu’elle tourne comme une horloge.

En plus, j’ai eu un peu plus de frais en allant à la Push et maman m’en a fait la réflexion hier soir.

- Tu verras, elle tourne bien. Et surtout, j’ai hâte de t’embrasser encore comme hier…

Il a une voix rauque et je me sens me liquéfier sur place, rien qu’en entendant sa voix. Je ressens également son désir à travers notre lien. Je vois Brooke se redresser brusquement sur mon lit. Merde. Je vais devoir me mettre à table.

- Moi aussi Jake.

Quelques secondes plus tard, j’ai raccroché le téléphone.

- Alors, tu as enfin craqué ? Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? Je croyais que j’étais ta meilleure amie…

- En réalité, c’est Jacob qui a craqué, mais c’était merveilleux. Et je ne t’en ai pas parlé parce que…

Il y avait les Cullen et je sais qu’en plus Shakespeare entend les pensées alors…

- Parce que ?

- Parce qu’il y avait quelques oreilles indiscrètes. Mais, je vais te raconter si tu veux…

- Raconte-moi vite… me dit-elle plus qu’impatiente.

Quelques minutes plus tard, je vais voir mes parents qui se câlinent légèrement sur le canapé.

- Euh… maman, papa… Retenez-vous un peu s'il vous plaît...

- Toi, tu as quelque chose à demander… me dit mon père avec un sourire.

- Oui. Je… Demain, je suis invitée à manger chez Sam et Emily, avec les amis de Jake, et Jake bien entendu…

- Qu’est-ce que je t’ai dit à…

- C’est Jacob qui vient me chercher. Il a terminé sa voiture et je veux voir comment elle roule. Ça faisait plus d’un mois qu’il travaillait dessus.

- Tu sors beaucoup avec Jacob en ce moment… commence ma mère.

Je rougis fortement et je vois mon père sourire malicieusement.

- Tu préfères que je lui dise, me dit-il.

- Me dire quoi ? Tu sors avec lui ?

- Non… Enfin… Pas officiellement… Enfin je veux dire…

- Vous vous êtes embrassés ? demande ma mère et je suis encore plus gênée.

- Oui, mais…

- Nous sommes contents pour toi ma chérie. Il est très bien ce jeune homme, me dit mon père avec un sourire.

- C’est vrai mais… prudence. D’accord, allez-y doucement.

- D’accord maman. Merci à vous deux.

Vendredi après-midi

J’attends tranquillement au lycée pour aller chercher ma sœur à son cours de théâtre. Et, vu qu’on a terminé presqu’une heure avant, Brooke est partie chez Brent pour après se faire un restaurant en amoureux ce soir à Port Angeles. Je vois alors Bella et Edward qui sortent également du lycée. Je me dirige vers eux d’un pas assuré.

- Bonjour Bella. Edward.

- Oh… Bonjour Charlotte, me dit Bella gentiment. Comment va ton père ?

- Il va de mieux en mieux, merci.

- Tu voulais nous demander quelque chose, Charlie ? demande Edward.

Je fronce les sourcils. Seuls Jake et la meute peut m’appeler comme ça. Je n’aime pas cela prononcé par quelqu’un d’autre. Encore moins un vampire, aussi « végétarien » soit-il. Je le vois sourire gentiment. Nous nous dirigeons vers le fond du parking, un petit coin à l’orée de la forêt.

- Désolé… Je pensais que… hésite Edward.

- Quoi ? demande Bella.

- Charlotte n’aime pas que quelqu’un d’autre Jacob ou la meute l’appelle par ce surnom.

- Je vois, sourit-elle. L’imprégnation…

- J’aurais préféré que tu le comprennes tout seul Shakespeare au lieu de lire dans mes pensées.

- Ecoutez, je commence, j’avoue que de savoir ce que vous êtes ta famille et toi me rend nerveuse. Encore plus, sachant que vous entraînez une humaine dans cette histoire.

Je vois que Bella veut intervenir mais je la coupe.

- Je sais que tu es consentante dans le fait que ton petit copain soit un buveur de sang, mais je sais que tu as fait et que tu fais encore du mal à Jacob. Je ne le connais que depuis deux semaines, mais par notre lien, je ressens ce qu’il ressent. Et ce qu’il ressent à tes côtés ou en pensant à toi le fait souffrir plus que tu ne le penses. Même si je suis son imprégnée, je sais qu’il t’aime et je pense que cela ne changera jamais, malgré ce qu’il me dit ou son comportement envers moi ou même notre rapprochement. Et le fait qu’en plus, tu attires les problèmes de vampires comme du miel attire les abeilles l’aide encore moins. Je sais que pendant certains de leurs entraînements, tu es là. Sûrement qu’Edward ne te le dit pas, mais Jacob est très affecté par ta présence. Il est effrayé à l’idée de te perdre, sans compter que tu veux te transformer en… bref.

- Charlotte, tu… commence Edward, hésitant et je le coupe d’un geste de la main.

- Shakespeare, tu n’as pas à t’en mêler. J’ai besoin de clarifier la situation. Je fais ça pour le bien de Jacob. Bella, je sais que tu es son amie, sa meilleure amie et que tu l’aimes, d’une certaine façon, ce qui compréhensible. Il est beau comme un dieu, gentil, amusant, compréhensif, un peu coléreux par moment, souriant même quand ça ne va pas, intelligent, altruiste et protecteur. Mais, j’aimerai que tu viennes un peu moins aux entraînements, ça le perturbe grandement. Sans compter qu’il sait très bien que tu es heureuse qu’il se soit imprégné car tu peux maintenant vivre ton amour avec Edward vu que Jake est lié à moi à jamais. Cela ne l’aide pas non plus à t’oublier et être heureux. Donc, j’espère que tu vas réfléchir à ce que je viens de te dire. Je ne te le dis pas pour faire du mal à Jake, bien au contraire. Je suis dans la… meute depuis peu de temps, mais je te le demande. Eloigne-toi un peu de lui pour qu’il apprenne à vivre sans toi à ses côtés.

- Je comprends ce que tu veux dire Charlotte. Mais, il est mon rayon de soleil et… commence-t-elle pleine de tendresse.

Je grogne, en colère.

- Bella… Tu ne devrais pas dire ça devant l’imprégnée d’un loup, lui dit Edward doucement.

- Pourquoi ? Je… commence-t-elle, mais je l’interromps.

- Ecoute-moi bien Swan, je me suis approchée d’elle pour la regarder dans les yeux et lui parle en essayant de contenir ma colère et ma jalousie. Je n’ai rien contre toi, mais redis encore une fois que Mon Loup est Ton rayon de soleil et tu te prendras mon poing dans la figure… je dis en colère. Tu n’as absolument aucun droit sur lui, tu as choisi ton mort-vivant au détriment d’une personne qui est bien vivante et qui t’as soutenue. Il est Mon Ame-Sœur. J’ai l’impression que joues un double-jeu. Tu parles de Jake comme s’il était ton deuxième amoureux alors que tu sors avec Edward. Quand le vampire n’est pas là, le loup fait l’affaire, c’est ça ? Jacob, qui t’a aidé quand tu étais au fond du trou, Jacob, qui reste ton ami malgré le fait que tu le traites comme un chien. Je sais que tu ne fais pas confiance au succès des loups contre les suceurs de sang.

- Charlotte… Calme-toi s’il te plaît, intervient Jake juste à mes côtés d’un air suppliant.

Je sursaute constatant que Quil, Embry, Sam et Paul sont là également. Jacob tient mon bras doucement pour ne pas que je m’approche encore un peu de Bella. Cette dernière est entourée des Cullen.

- Jacob ? Qu’est-ce que tu…

- J’ai senti ta colère et j’ai accouru immédiatement. Mais, je ne pensais pas que cela pouvait être contre Bella.

- Jacob, Bella a dit à ton imprégnée que tu étais son… rayon de soleil alors… intervient Edward d’une voix blanche suite à ma tirade.

Je grogne de nouveau. Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle manie de grogner ? Je vois les loups sauf Jacob grimacer. Ce dernier semble un peu perdu.

- Instinct de protection… chuchote Paul avec un grand sourire.

- L’imprégnation est quasiment complète à présent, dit Quil.

- Tu as quelques réactions de ton loup maintenant, continue Sam.

- Comment ça ? je demande, calmement. Peut-être que c’est dû au fait que Jacob caresse lentement ma main de son pouce.

Sam s’avance prudemment vers Jacob et moi.

- Maintenant, tu es très possessive envers ton loup. Si une personne te dit ou montre une certaine tendresse ou beaucoup d’affection envers ton imprégné, tu peux avoir des réactions assez fortes. On va te montrer… me dit-il en tournant la tête vers Embry.

Ce dernier s’approche lentement de moi avec un sourire charmeur.

- Charlie, tu es magnifique et j’ai envie de t’embrasser… commence à me dire Embry.

Jacob grogne et me place immédiatement derrière lui. Il se met en position d’attaque face à son ami.

- Tu ne la touches pas… dit-il avec colère. Elle est Mon imprégnée alors…

Je mets ma main sur la sienne et il se calme instantanément. Je vois.

- Sam, tu veux dire que dès qu’une fille va approcher Jake, je vais devenir comme ça ?

- On va dire ça comme ça… Mais, ne t’inquiète pas. Chaque imprégnée devient possessive à un moment ou à un autre. Même si, dans le cas de Jacob, c’est assez compliqué, vu qu’il…

- Aime Bella, je termine presque tristement, mais...

- Peut-être mais également parce qu’il est l’Alpha naturel, termine Sam.

Quelques minutes plus tard, je suis dans ma voiture et je me suis mis de la musique pour me calmer. La musique Better Off Alone d’Alice Deejay résonne et je fredonne pour me changer les idées. Amber monte dans la voiture, mais ne dit rien. Elle a dû comprendre à ma tête qu’il ne faut pas me poser des questions. Je me gare, dépose mes affaires de cours sur mon bureau et regarde l’heure ; cinq heures vingt. Jacob vient me chercher pour huit heures ce soir. Je me mets legging de sport noir qui m’arrive à mi-mollet avec un tee-shirt Harry Potter noir et gris, mes baskets noires, me fais un chignon, prends mon Ipod et sors de la maison. Je me mets les écouteurs et une playlist électro se fait entendre dans mes oreilles. Je commence à courir doucement en écoutant The World Is Mine de David Guetta, un DJ français. Au fil de ma course, j’accélère de plus en plus et en entendant Human After All des Daft Punk, je me rends compte que je suis presque arrivée vers le collège de Forks. Je décide de faire demi-tour pour rentrer. Juste avant de rentrer, j’entends le début de la chanson Call On Me d’Eric Prydz et je l’adore. Je me mets derrière la maison pour faire quelques étirements dans l’herbe. Puis, je rentre chez moi pour me préparer. Je branche mon Ipod dans ma chambre pour écouter le reste de ma playlist en m’habillant. Je vais me doucher rapidement, me réchauffant du même coup.

Quand je retourne dans ma chambre, je mets la suite de la playlist et la musique The Magic Key de One-T Cool-T résonne pendant que je m’habille. Je me mets un pantalon noir tout simple avec un haut bleu roi à manches longues. Un beau décolleté se forme car le devant fait penser à un cache-cœur et il y a de la dentelle partout sur le top. Avec cela, je me mets des bottes noires, je me maquille avec une couleur taupe foncé et du gloss framboise. Pendant que la musique You Are My High de Demon se fait entendre, j’ai bouclé mes cheveux et j’ai attaché simplement deux mèches à l’arrière du sommet du crâne. Je me mets mon parfum Noa de Cacharel et regarde l’heure.

Quelques minutes plus tard, la sonnette retentit à la porte d’entrée. Ma sœur va ouvrir précipitamment, je mets ma veste en cuir et prends mon portable et mes clefs. J’entends mon père qui m’appelle et entre dans le salon. Je vois alors Jake dans un jean, un tee-shirt blanc et une veste en cuir noire. Trop sexy pour mon propre bien. Je sens mon cœur s’accélérer légèrement et je le vois sourire en me regardant. Il doit sûrement entendre les battements de mon cœur. Mais, je ressens son désir pour moi, ce qui me fait un peu rougir. Je sens qu’il a envie de m’embrasser mais qu’il se retient par respect pour mes parents. Je m’approche de lui, ma sœur est en train de le regarder sans vergogne, ma mère est à côté de mon père qui est face au loup.

- Bonsoir Jacob, je dis un peu timide sous le regard de ma famille.

- Bonsoir Charlie. Tu es prête ? me dit-il la voix un peu rauque.

J’acquiesce et avance vers lui. Il se penche et me fait une bise sur la joue, presque à la commissure des lèvres. Je me sens rougir et nous sortons quelques minutes plus tard.

Je vois alors une Golf qui semble rouge dans la semi-obscurité, elle semble vieille mais en très bon état. Jacob m’amène du côté passager, m’ouvre et je m’engouffre dans le véhicule. J’inspire un bon coup, son odeur emplit mes narines, un mélange de forêt et de musc épicé. Cela met mes nerfs légèrement en pelote. Jacob s’installe derrière le volant et démarre tranquillement. Le moteur n’émet aucun bruit suspect et nous avançons tranquillement sur la route. Le silence est de mise, mais, je sens qu’il faut que je dise quelque chose.

- Ta voiture roule très bien Jacob.

- Merci Charlie.

- Je suis désolée pour tout à l’heure, avec Bella, je chuchote.

- Ce… Enfin, je ne comprends pas trop pourquoi tu es allée lui parler, surtout avec sa sangsue. Il aurait pu t’arriver quelque chose et, il essaye de contenir sa colère, je le sens. Mais, il y a aussi de la déception dans le ton de sa voix.

- Parce que je ressens tout ce que tu peux ressentir à son propos et ça m’énerve qu’elle te traite comme ça. On dirait qu’elle veut te faire croire qu’il y aura plus entre vous alors qu’elle préfère Shakespeare.

- Mais, il n’y aura rien entre nous. Je me suis imprégné de…

- De moi. Oui, je le sais. Mais, si tu ne l’avais pas été, elle t’aurait encore mené par le bout du nez et tu aurais souffert beaucoup plus que jusqu’à présent.

- Tu… Tu regrettes que nous soyons liés toi et moi ? me dit-il.

- Non. Pas du tout. Je me dis juste que s’il n’y avait pas eu cette imprégnation, tu ne m’aurais sûrement pas vue.

Il reste silencieux et semble dans ses pensées.

- Désolée. Je ne voulais pas gâcher la soirée…

- Tu n’as rien gâché du tout, Charlie. J’avoue que peut-être l’imprégnation m’a fait ouvrir les yeux par rapport à Bella et qu’elle m’a fait te connaître. Mais, je suis content que ça soit arrivé. Tu ne peux pas savoir à quel point je te trouve géniale.

- C’est l’imprégnation qui parle, je dis tout bas.

Je me rends compte qu’on est arrivé à la Push, juste devant chez Jacob, quand ce dernier me prend par les épaules et me tourne vers lui. Il caresse ma joue lentement et je retrouve mon regard planté dans le sien.

- Charlotte, l’imprégnation m’a fait ouvrir les yeux mais c’est en passant du temps avec toi que je ressens notre lien. C’est en apprenant à te connaître un peu plus que je me suis rendu compte que j’avais été un idiot de m’accrocher à une fille qui préférait quelqu’un d’autre. Tu es gentille, intelligente, dynamique, courageuse, pleine de compassion, parfois caractérielle, d’après ce que j’ai vu aujourd’hui, et absolument magnifique, désirable et attirante.

Il prononce ces derniers mots avec une voix chaude qui me donne des frissons. Au fil de ses paroles, il s’était encore rapproché de moi, sa bouche était à quelques millimètres de la mienne. Je ne sais pas si c’est le fait de ressentir son désir pour moi ou ses paroles, mais je me laisse aller à mes envies. Je pose mes lèvres sur les siennes et je l’entends gémir sous la surprise et la sensation de mes lèvres fraîches. Ses lèvres sont chaudes, brûlantes contre les miennes. J’agrippe ses cheveux dans la nuque pour le rapprocher un peu de moi et il grogne. Sa main qui était sur mes épaules, descend dans mon dos et je ressens sa chaleur irréelle à travers mon haut et ma veste.

TOC, TOC, TOC

Nous nous détachons l’un de l’autre pour voir qui est l’espèce de… Oh… Merde !

Fin PDV Charlotte


Texte publié par Soso-Wolves, 21 janvier 2018 à 12h41
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