Mardi 6 h 15
PDV Embry
J’entends ma mère qui crie pour me lever. Je grogne en regardant mon réveil, il est trop tôt, surtout quand on sait que j’ai patrouillé avec Quil jusqu’à deux heures du matin. J’avoue qu’entre ma vie de lycéen simple et ma vie de loup, je suis crevé. Je repense à ma Luna chérie en regardant la photo de nous deux qui est sur ma table de nuit et je souris. Hier, après son tutorat et mon cours de mécanique, je l’ai trouvée presque aussi rêveuse que lorsque je l’y ai laissée. Elle était toujours aussi jolie et son émoi, légèrement retombé mais toujours présent, était adorable. J’étais tout de même fier de l’effet que je lui faisais, quant à mon loup, il était aux anges d’avoir pu montrer son désir à son imprégnée. Je l’ai raccompagnée chez elle et nous avons fait nos devoirs. Enfin, surtout moi, car elle avait pas mal avancé au tutorat. Après un peu plus d’une heure de devoirs, que j’avais terminé, nous sommes allés sur le canapé. J’ai dormi une petite demie heure, avec elle dans les bras, sachant que j’avais une patrouille de vingt-deux heures à deux heures du matin. Vers 19 h 30, je suis rentré chez moi non sans avoir embrassé chastement mon imprégnée, sachant que son père venait d’arriver.
- Embry, tu vas être en retard pour aller chercher Luna. Je sais que tu as patrouillé tard, mais ce soir, tu pourras te reposer.
Je me levais alors pour me prendre une bonne douche assez fraîche pour me réveiller. Ce qui s’est avéré efficace, puisque quelques minutes plus tard, j’étais habillé d’un short et d’un tee-shirt simple et me dirigeais vers la cuisine. Maman était déjà assise dans le salon devant la table avec son café et regardait par la fenêtre, dans ses pensées. Je m’assois donc face à elle et commence à manger quelques muffins accompagnés de deux grands verres de jus d’orange.
- Bonjour maman. Il y avait beaucoup de monde hier soir ?
- Bonjour mon chéri. Pas trop non. Ça va. Et toi, ta rentrée s’est bien passée ?
- Oui, j’ai beaucoup aimé le cours de français. Vu que Luna m’a aidé pour les révisions cet été, la prof m’a félicité. Elle m’a dit que j’avais fait beaucoup de progrès.
- Je suis fière de toi mon chéri. Je suis contente que Luna te pousse à travailler. Au fait, comment s’est passée sa rentrée ?
Je replongeais dans mes pensées en souriant béatement, songeant à mon imprégnée. Je repensais niaisement à sa réaction face à mon ex, sa jalousie après le cours de maths, sa frustration d’avoir encore du mal dans cette matière que j’avais trouvée étonnante et trop mignonne, le désir dans ses yeux et les réactions de son petit corps quand mon loup a pris le dessus. Un raclement de gorge me sortit de mes songes et je regardais ma mère, piquant un fard. Elle souriait gentiment et d’un air compréhensif. Elle savait que l’imprégnation, au fur-et-à-mesure du lien, devenaient de plus en plus forts et incontrôlables pour un loup. Dès que l’objet de l’imprégnation était prononcé, quelques fois, le loup imprégné pour perdre pied en y pensant instantanément.
- Euh… Oui… Désolé maman. Ça a été. Le seul souci, c’est que Mallory a montré ses crocs et essaie de me récupérer sous le nez de Luna.
Ma mère était au courant de mon histoire avec Mallory et également la raison pour laquelle j’avais mis fin à notre relation. Elle ne l’avait jamais vraiment aimée, contrairement à ma Luna chérie.
- J’espère que Luna montre son territoire.
- Ne t’inquiète pas pour ça maman. Luna peut être très jalouse et possessive, ce que j’ai pu constater hier d’ailleurs.
J’avais répondu avec un sourire et ma mère me regarda, haussant un sourcil.
- Cela a sûrement dû faire très plaisir à ton loup…
Je piquais un fard et acquiesçais.
- Oui, c’est vrai. Un autre petit souci par rapport à Mallory et Luna, elles se retrouvent toutes les deux dans le club de danse du lycée.
Ma mère grimaça, comprenant la situation et je regardais l’heure.
- Oh… Je dois y aller. Au fait, maman, est-ce que Luna peut venir ici ce soir pour faire nos devoirs ? Je la ramènerais vers 19 h 30 au plus tard.
- Pas de souci pour moi.
Je lui souris en me levant et lui fis une bise sur la joue. Je prends mon sac, les clefs de la voiture, celles de la maison et partis chercher ma Luna.
Quand je me garais, je vis Luna qui sortait de chez elle en souriant légèrement. Je la regardais et vis qu’elle portait un pantalon noir slim avec un haut bleu ciel assez lâche, ses épaules étaient légèrement dégagées, sans compter le foulard qui soutenait son bras droit, et portait ses Dr Martens. Elle avait lâché ses beaux cheveux châtains et avait mis un peu de couleur sur ses paupières et du mascara. Je la trouvais de plus en plus belle à chaque seconde auprès d’elle. Elle s’approcha et je sentis l’odeur de l’ambre sur elle. Je souris et lui donnais un petit baiser sur les lèvres. Elle s’installa à mes côtés dans la voiture et je démarrais.
- Bonjour mon cœur. Tu as l’air fatigué. A quelle heure tu as fini ta patrouille ? elle semblait d’assez bonne humeur.
- Bonjour ma chérie. J’ai terminé à deux heures du matin. Heureusement que ce soir je n’en ai pas.
- Hum… Des nouvelles de Jacob ?
- Non… En fait, il fait silence radio depuis… la patrouille juste avant votre attaque. Donc, depuis jeudi après-midi.
- Il doit sûrement faire le point.
- Ouai… Mais, il me manque. Il nous manque.
- Je sais chéri.
- Au fait, ça te va si on fait nos devoirs chez moi ce soir ?
- Je veux bien. En plus, je n’étais jamais venue chez toi.
En y réfléchissant, elle avait raison. Lorsqu’on se voyait cet été, c’était toujours soit chez elle, soit à la plage, soit chez Sam et Emily.
- Qu’est-ce qui te met de si bonne humeur ma Luna ?
- Eh bien. On commence par deux heures d’Histoire et comme tu le sais, j’adore cette matière. Ensuite, j’ai l’impression que mon épaule va mieux. On a deux heures tranquilles cet après-midi et enfin je sors avec un indien super sexy. Que demander de mieux ? me répondit-elle avec un sourire.
Je souriais en me garant sur le parking du lycée. Je sortis de la voiture et allais lui ouvrir la portière pour lui prendre son sac en même temps. Je le posais sur le toit de la voiture avec le mien. Je m’adosse à la voiture et la prends dans mes bras. Je l’embrassais doucement et, me détachant légèrement d’elle, je la regardais soudain timide et lui chuchotais.
- Luna, pour ce qui s’est passé hier dans le couloir… Je… J’espère que mon… loup ne t’a pas fait peur. C’est la première fois qu’il se passe un truc comme ça… Je…
- Ne t’excuse pas. C’était surprenant, mais ni effrayant et encore moi désagréable.
- Tu es sûre ?
- Je t’assure. Ne t’en veux pas. Je dois avouer que… j’ai beaucoup aimé… Ton loup a eu l’air de beaucoup me… désirer… et le fait qu’il le montre aussi clairement m’a… émou… enchantée…, elle rougissait de son aveu et j’entendis son cœur battre un peu plus fort. Je sentis mon loup qui sortait ses dents d’un air carnassier.
- Et je peux t’assurer qu’il n’y a pas que lui qui te désire, je lui caressais la joue tendrement. C’est quand tu es sortie du cours de maths aussi jalouse qu’il… le fait que tu sembles aussi jalouse et possessive l’a… Je pense que les effets de l’imprégnation s’amplifient au fil de notre relation et rapprochement.
- Je t’aime Embry.
- Je t’aime ma Luna d’amour.
Je lui souris et l’embrasse tendrement. Notre baiser commençait à s’intensifier, je la plaquais contre moi, mes mains entourant sa taille alors qu’elle s’accrochait à ma nuque.
- Ne me dîtes pas que tous les matins, on va voir vos langues comme ça. Je n’ai même pas ma Rachel chérie pour faire pareil… Contrôlez-vous un peu les gars ! grogna Paul.
J’entendis alors Quil, Jared, et Seth rire derrière lui, Kim dans les bras de Jared avait un sourire. Les filles se dirent bonjour comme la veille et je disais bonjour aux gars. Luna souriait encore et rougissait légèrement. Elle est tellement belle.
- Eh bien, Luna, tu sembles de bonne humeur ! dit Jared avec un sourire.
- Je disais à Embry que mon bras a l’air d’aller mieux.
- Mouais. Je pense que c’est surtout dû à la petite séance avec Embry et son… loup d’hier. N’est-ce pas Choupette ? demanda Quil avec un sourire suggestif.
Je lançais un regard noir à mon ami. J’y avais pensé pendant notre patrouille sans le faire exprès.
- Embry… elle avait un ton de reproche.
- Euh…
- Tu lui as dit ? Embry, pourquoi ? elle avait arrêté de sourire brusquement.
Pendant ce temps, Paul, Jared, Kim et Seth nous regardaient comprenant de plus en plus la situation et souriaient doucement.
- Non, je te jure ma Luna…
- Comment il le sait alors ?
- Je n’ai rien dit, mais, je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser en patrouille et il était avec moi…
- Foutu truc de loup… grogna-t-elle doucement.
Elle prit son sac et s’avança vers le lycée. Tout le groupe la suivit mais je sentais les autres s’éloigner, nous laissant un peu d’intimité pour discuter tandis que je la rattrapais. Luna marchait vers son casier et prenais ses affaires, je décidais d’engager la discussion par la pensée.
* Ma chérie, je suis vraiment désolé. J’ai vraiment pas fait exprès. *
* Je sais, mais on ne peux pas avoir d’intimité et ça m’énerve. *
* Je sais. Encore désolé. *
Elle s’adossa sur le casier à côté du mien pendant que je prenais mes affaires dans le mien. Je me penchais vers elle pour lui voler un baiser d’excuse, elle y répondit tendrement. Elle sourit et me chuchota contre ma bouche les yeux dans les yeux :
- Tu es pardonné. Mais, la prochaine fois que tu penses à ces choses-là, ne sois pas muté. Ou alors, demande aux autres de ne pas en parler si je suis à côté. Sinon, plus de moments comme hier ou comme dimanche matin.
J’avais ma main posée à côté de sa tête, l’autre sur sa taille, collé contre son petit corps. J’acquiesçais vigoureusement, songeant qu’elle ne pourra pas me résister très longtemps. L’effet de l’imprégnation s’étant renforcé depuis quelques jours. Je la vis alors me faire un sourire goguenard et s’éloigner vers notre salle d’Histoire. Je me retrouve alors comme un con. Merde ! Je crois qu’elle a entendu mes dernières pensées. Elle va me faire péter un câble. Mon loup grogna d’amusement, excité de ce nouveau défi. Je me mis d’accord avec mon loup pour relever ce défi et entrais dans la salle avec un sourire carnassier et joueur en regardant mon imprégnée déjà installée.
Fin PDV Embry
Matinée de Mardi
PDV Luna
La française entra dans la salle du cours d’Histoire et se mit à une table au milieu de la salle. Certaines filles de la classe la regardaient, vraisemblablement étonnée qu’elle ne soit pas collée à Embry. Celui-ci n’était pas encore entré dans la salle et Luna vit Quil qui entrait dans la salle. Elle lui fit un signe de la main pour qu’il vienne lui parler, sous le regard noir et toujours étonné des filles, Mallory en tête bien entendu. Le jeune Ateara se dirigea vers elle avec un air étonné.
- Quil, reste assis à côté de moi, lui dit-elle joyeusement.
- Choupette, je comprends pas trop ce qui se passe avec Embry. Vous vous êtes disputés ?
- Non, pas du tout.
- Qu’est-ce qui lui arrive alors ? Il est dans le couloir, devant son casier et il regarde dans le vide avec un sourire effrayant.
- C’est rien. Il doit sûrement réfléchir… à sa stratégie, chuchota-t-elle la dernière phrase.
Mais, Quil, avec ses sens de loup avait entendu la fin de sa phrase.
- Choupette, de quelle stratégie tu parles ? Vous vous êtes lancés un défi ou quoi ?
- Rien. Pourquoi tu dis ça ? continua-t-elle avec les joues rouges et un sourire innocent sur les lèvres.
Embry entra alors dans la salle avec un sourire carnassier. Il chercha sa Luna des yeux et semblait étonné de la voir assise à côté de Quil. Ce dernier regardait ses deux amis avec un air un peu perdu. Les deux imprégnés se regardaient avec une lueur de défi dans les yeux, mais toujours avec de l’amour et se souriaient mutuellement. Pendant qu’Embry s’installait à côté d’une jeune indienne qui semblait plutôt réservée, ils se parlèrent par la pensée.
* Le jeu débute maintenant ? *
* C’est parti mais pas de manœuvre de jalousie mon cœur. *
* Ne t’inquiète pas ma chérie. Ce n’était pas du tout dans mes intentions. Je t’aime trop fort pour ça. Mais, pourquoi tu t’es mis avec Quil alors ? *
* Arrête. Il est imprégné. C’est un ami. Et je pense que les gens doivent sûrement se demander pourquoi on est toujours collés comme des siamois. Parce que même si pour nous c’est difficile de se détacher l’un de l’autre à cause de l’imprégnation, pour le reste du monde, ça peut paraître bizarre. Et puis, je reste quand même avec quelqu’un de la meute donc, pas de souci ? *
* D’accord. Je comprends ton raisonnement ma chérie. T’es maligne ! Alors, pour ce défi, tous les coups sont permis sauf la jalousie. *
* Tout à fait. On en rediscute en cours de science. Je t’aime. *
* Je t’aime. Au fait, quand le défi sera terminé ? *
* Le premier qui veut entraîner l’autre dans un coin pour aller plus loin. *
* OK. Je vais gagner. *
La jeune fille ne répondit pas et se concentra sur le cours, tout comme son compagnon.
Luna sortit du cours aux côtés de Quil et Embry en souriant. Celui-ci tenait son imprégnée par les épaules. Quil s’arrêta dans le couloir, leur coupant la route et leur demanda :
- Bon, pouvez-vous m’expliquer la situation. Je suis un peu perdu.
- Quil chou, je vais t’expliquer un peu la situation. Vu que mon cher et tendre ne peut pas s’empêcher de vous… raconter ce que nous faisons en privé, je le prive de ces moments, répondit Luna tout naturellement.
- C’est pour ça qu’Embry te prend par les épaules ?
- En réalité, nous avons décidé de faire autrement les choses. Et, revenant à ce que tu m’as demandé avant que le cours ne commence. En effet, on s’est donné un défi.
Quil la regarda puis regarda Embry. Celui-ci souriait sadiquement mais amoureusement à son imprégnée qui lui lançait exactement le même regard. Un éclair de compréhension passa dans les yeux du jeune Ateara et il sourit.
- Défi d’hormones ?
Les deux imprégnés rougirent.
- Aucune aide extérieure, intervint Luna.
- Tu n’as aucune chance Choupette. Son… loup est plus fort que toi d’après ce que j’ai pu voir.
- La ferme… On verra, grogna Luna en entrant dans la salle de maths sous les rires des garçons.
Fin PDV Luna
Mardi 13 h 20
PDV Embry
La matinée s’était bien passée, même si nous avions décidé, avec mon imprégnée, de ne pas trop rester collés pendant les cours. Ce qui fait que nous n’avions pas encore réellement commencé notre défi. Le repas avait été ponctué de rires de la part des gars et Kim que Quil avait bien entendu mis au courant de notre « défi d’hormones » comme il le surnommait. Les gars semblaient d’accord avec Quil quant au gagnant, mais Luna restait campée sur ses positions, soutenue par Kim. Ce qui engendra un défi entre Jared et elle tout à fait similaire au notre. Nous avions, Quil, Luna et moi jusqu’à quinze heures sans cours, donc, nous sommes partis à First Beach. Normalement, sur nos emplois du temps, nous avions contrôle, mais vu que c’était la rentrée, nous avions quartier libre. Au bout de quelques minutes, Quil reçut un appel de Sam qui lui disait de prendre un tour de garde avec Leah.
J’essaye vraiment de ne pas penser à mon imprégnée pour essayer de trouver une stratégie sans qu’elle ne le sache. J’avais une folle envie de l’embrasser en la voyant assise face à la mer, en train de respirer la brise fraîche et voir son joli cou orné de mon cadeau d’anniversaire. J’avais du mal à ne pas céder à mon envie de l’embrasser dans le cou, voulant la marquer plus fortement que lors de mon dernier suçon, qui commençait à dater d’ailleurs. Mon loup voulait la mordre à la jugulaire pour montrer à tout le monde qu’elle m’appartenait, mettre mon odeur sur elle. Mais, je tentais de résister, rappelant à mon loup le défi qui devait la faire perdre. Je décidais de changer de sujet pour penser à autre chose.
- Luna chérie, tu as trouvé le cours d’Histoire intéressant ?
Elle se tourna vers moi, surprise. Sûrement par le fait que je lui parlais de cours. Elle me sourit, se mordillant légèrement la lèvre. Elle veut me faire craquer ou quoi ?
- C’était vraiment très intéressant. C’est une période de l’histoire qui est assez floue en France. L’histoire amérindienne n’est pas développée là-bas.
- Ah…
Je m’installais face à elle pour l’écouter parler, elle avait les yeux qui pétillaient. Mais, quelques petites minutes après, je la vis bouger sa main gauche lentement. Celle-ci se retrouva, je ne sais comment, en train de passer sur son cou et descendait toujours doucement vers sa poitrine. Je retenais mon souffle, essayant de garder contenance et compris que ma petite diablesse commençait notre défi. Je fermais alors les yeux mais, ne pouvant me retenir plus de quelques secondes, je les rouvris. Je restais figé face à ce spectacle et songeais qu’heureusement que nous étions à un endroit reculé sur la plage. Luna tenait son sein gauche dans sa main et le malaxais doucement sous mon regard devenu brûlant. Sa respiration se fit légèrement plus saccadée, je n’imaginais même pas comment devait être la mienne. Son cœur battait plus fort, alors que le mien ratait un battement. Ses yeux étaient pleins de désir et s’étaient assombris. Je sentis que Petit Embry se manifestait sous ce spectacle enchanteur alors que mon loup grognait d’envie. Elle avait les joues rosies et mordait encore sa lèvre, toujours son regard planté dans le mien. Je grognais alors, cela la fit sourire. Sa main changea de position et glissait sous sa belle et généreuse poitrine et continuait sur son flan gauche. Elle passa sa main sur son ventre et je la vis changer de trajectoire et aller vers la cuisse de mon imprégnée. A cet instant, je la vis poser sa main sur mon genou droit qui est face à elle. Je me tendis et remua, légèrement inconfortable. Sa main me caressa doucement continuant sur ma cuisse et continua son bonhomme de chemin vers mon entrejambe. Je grognais d’anticipation et…
- Embry…
- Hum… Luna…
- Mon cœur, réveille-toi.
J’ouvris les yeux brusquement et constatai que j’étais bien sur la plage avec ma Luna. Mais, je me rendis compte que j’avais ma tête sur ses cuisses, elle était adossée au tronc d’arbre qui était sur la plage.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Tu t’es endormi il y a bientôt une heure. Tu étais épuisé.
Je ne m’en étais même pas rendu compte, j’étais encore embrumé par mon rêve qui devenait de plus en plus chaud.
- Désolé ma chérie. Je ne m’en suis même pas rendu compte.
- Pas de souci.
- Mais, du coup, qu’est-ce que tu as fait ?
- J’ai lu en écoutant la musique.
Elle me montra un livre et son écouteur dans son oreille gauche.
- Je t’ai réveillé parce que c’est bientôt l’heure de retourner au lycée. J’ai le code et toi, mécanique.
Fin PDV Embry
Mardi 17 h 30
PDV Luna
Embry et Luna arrivaient devant une maison en terre-plein, comme la plupart des maisons de la Push d’ailleurs. Elle était toute en bois. Le toit était rouge brique et le reste de la maison était blanc. A droite de la maison, il y avait une sorte de petite annexe. Embry indiqua à son imprégnée que sa moto y était installée ainsi que son petit atelier mécanique. Celle-ci lui demanda d’ailleurs, de faire un tour avec la moto quand elle aura enfin son bras libre. Son imprégné accepta tout content. Il commençait à pleuvoir doucement quand le couple entra chez les Call.
Ils pénétrèrent dans un salon simple où un canapé vert foncé était installé face à une télévision placée dans un coin de la pièce. Au-dessus du canapé, un grand tableau où un magnifique paysage de forêt luxuriante avait été peint et accroché. A côté de la porte, un porte-manteau était installé. Ensuite, Luna suivit Embry dans la maison. Elle vit alors une table de salle à manger juste à l’opposé du canapé et d’où on pouvait tout de même voir la télévision. La table était simple et agrémentée de quatre chaises en bois simples. Ils avancèrent encore dans la maison, Embry entra dans une pièce à droite et Luna écarquilla les yeux de surprise. Ils venaient d’entrer dans la cuisine. Elle n’avait absolument rien à voir avec le salon. Elle était assez sophistiquée, très grande et fonctionnelle tout de même. Les meubles étaient vernis en rouge et blanc, soit en hauteur soit en bas avec des appareils électroménagers, un mixeur par-ci, un gaufrier par-là. Elle sourit en se disant que Tiffany devait peut-être inventer ou perfectionner ses recettes pour le restaurant.
Ils sortirent de la cuisine pour se retrouver dans un long couloir où trois portes étaient fermées. Celle de gauche était celle de la chambre de Tiffany, celle de droite donnait sur la salle de bain. La dernière, soit celle du fond donnait sur la chambre d’Embry. Celui-ci ouvrit alors la porte et Luna y entra timidement. Elle n’était jamais entrée dans une chambre de garçon.
Dans la chambre du jeune homme, il y avait à gauche un lit double avec une table de nuit. A droite, un bureau avec un ordinateur, la fenêtre ouverte, une grande commode agrémentée d’une chaine hifi et quelques étagères remplies de DVD et CD. Sous la fenêtre, quelques paires de chaussures étaient étalées. Sur les murs, aucun poster n’était affiché mais des dizaines de photos. Embry indiqua à Luna le sens historique de celles-ci. Il y avait des photos d’Embry à la maternité, Embry dans les bras de sa mère qui souriait fièrement. Luna vit l’évolution d’Embry, bébé, bambin, petit garçon et adolescent juste avant sa transformation entouré de Jacob et Quil. Elle vit également des photos plus récentes, suite à sa transformation avec la meute. Elle put constater le changement physique vraiment étonnant suite à la mutation en loup du jeune homme. Il avait la carrure d’un jeune homme de presque vingt-cinq ans. Elle sourit en voyant des photos avec la meute au fur-et-à-mesure des transformations de chacun ainsi que l’intégration des imprégnées. Là, des photos où Luna apparaissait. Eux deux qui discutaient, eux deux qui marchaient sur la plage en se tenant la main, Luna et Kim qui semblaient s’entraîner dans le jardin d’Emily et Sam en rigolant. Elle vit également des photos des lycéens de la meute qui travaillaient leurs cours chez Emily. Elle se retrouva devant la table de nuit de son imprégné et rougit en souriant, une photo encadrée les représentait tous les deux s’embrassant.
- J’aime beaucoup ta chambre.
- Merci. Même si elle n’était pas aussi remplie ou personnalisée que la tienne.
- Je trouve qu’elle est personnalisée avec toutes ces photos.
Embry se tenait dans son dos, il entourait sa taille de ses bras dans une douce étreinte. Elle se laissa aller face à sa tendresse et soupira de bien-être.
- Je t’aime tellement ma Luna.
- Je t’aime aussi mon Embry chéri.
Quelques minutes après, ils se mirent sur la table du salon, un petit goûter à côté et commencèrent leurs devoirs. Le téléphone de Luna sonna, les interrompant.
- Allô
- Bonjour, vous êtes bien Mademoiselle Luna Queen ?
- Oui, c’est pourquoi ?
- Bonjour, je suis la secrétaire du Docteur Cullen.
Embry se tendit légèrement.
- Oui, bonjour.
- Le docteur Cullen voudrait que vous passiez vendredi dans l’après-midi à l’hôpital afin de voir comment est votre bras.
- Euh… D’accord, je termine les cours à midi et demi.
- Eh bien. Vers quatorze heures, cela vous convient-il ?
Luna lança un regard à Embry qui acquiesça.
- D’accord.
- Très bien. Alors rendez-vous vendredi à quatorze heures. Bonne fin de journée à vous.
- Merci, vous également.
Fin PDV Luna
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