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Feydra
30 juillet 2022 à 20h35
Ce chapitre a un côté éthéré, onirique. J'aime beaucoup la description du désert, la tour et le camp très mystérieux. C'est un univers qui me plait bien. J'ai l'impression qu'il y a aussi un questionnement sur l'identité dans ton roman, c'est intéressant.
Mais je suis complétement perdue dans les personnages : je ne sais plus qui dit "je" ? Est-ce l'enquêteur du premier chapitre ? D'ailleurs je croyais dans le chapitre 1 que c'était un homme, alors qu'à priori c'est une femme (chapitre 2) ? Est-ce son alter-ego, le monstre avec lequel il/elle partage son corps ? Qui est ce "il" dans le miroir ? J'ai été très gênée dans ma compréhension de l'histoire à cause de cela.

"La patte posée ainsi, je nous regarde, nous je regardons" : je vois bien l'effet que tu as voulu créer, c'est une bonne idée, mais "nous je regardons" n'est pas correct grammaticalement : il faudrait écrire "nous me regardons", mais je ne crois pas que cela se dise.

Merci pour ce moment de lecture.

Diogene
31 juillet 2022 à 12h20
Salut Freyda,

Comme je te disais précédemment, ce projet était avant tout un bac à sable (en plus, je m'en suis servi pour faire des défis du chaudron). Je n'avais donc aucune idée de la direction à prendre, la preuve au premier chapitre, je ne savais pas si mon narrateur était féminin ou masculin. Du coup j'en ai fait un personnage féminin hanté par une part masculine qui représente le pendant de sa bestialité.
Mais c'est toujours le même personnage qui parle, elle avec son pendant masculin qui prend aussi la parole dans sa tête.

"La patte posée ainsi, je nous regarde, nous je regardons" : je vois bien l'effet que tu as voulu créer, c'est une bonne idée, mais "nous je regardons" n'est pas correct grammaticalement : il faudrait écrire "nous me regardons", mais je ne crois pas que cela se dise.

Ah ou c'est achi faux grammaticalement parlant et même dans l'autre sens ça ne marcherait pas plus, mais ça m'a amusé sur le moment. Si je reprends le texte, je me pencherai dessus.

Et dans le miroir, elle voir tout autant son pendant masculin que son ami décédé, qui lui a laissé un indice pour remonter jusqu'à ses assassins. (un truc invraisemblable, mais passons. C'est une histoire foutraque et bac à sable avant tout.)
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