Texte écris dans le cadre d'un défi du chaudron. Les mots en gras correspondent à ceux imposés. Bonne lecture!
-Pauvre fou, s’exclame le guerrier ! Tout cela n’est que pure folie !
-En quoi est-ce plus fou que ce que vous proposez, réplique l’autre ? Je ne fais que soumettre une idée, rien de plus.
-Soumettre une idée ? Tu parles tout de même de prendre la ville d’assaut ! Comptes-tu faire ça tout seul ?
-Non maître, avec vous si vous le voulez bien. Mais j’admets que quelques personnes de plus ne seraient pas négligeable.
-Tient donc ! Et ça t’es venu comme ça, ironise-t-il ? Tu es donc capable d’avoir une lueur d’intelligence. Tu n’es peut-être pas un cas désespéré finalement.
L’élève reste silencieux un moment.
-Et donc, que fait-on maître ? Restons-nous ici à parler ou allons-nous agir ?
-Comment veux-tu faire ? Nous ne somme que deux et je suis le seul à porter le sabre.
-Il faut reconnaître que vous avez raison.
À nouveau le silence se fait.
-Et bien, puisque c’est comme ça, allons m’en chercher un, énonce l’autre avec entrain !
-Comment donc l’achèteras-tu ? Auras-tu l’argent nécessaire ?
L’élève réfléchit quelques instants.
-Il semblerait que non. Et bien, vous mènerez la charge au sabre et moi à l’arc ! Ainsi le problème est résolu.
-J’en conviens, mais il reste toujours le problème du nombre. Nous sommes deux et il faudrait qu’on soit au moins mille fois plus nombreux pour réussir.
-Avec deux de vos pur-sang les plus rapides on peut rapidement atteindre notre cible…
-Et se faire tuer avant même d’être à cinquante mètres des remparts.
-Pensez-vous ?
-Et comment ! N’oublies pas les archers postés sur les remparts.
Un nouveau silence les plonge dans leurs réflexions.
-Ne connaîtriez-vous personne qui pourrait nous aider, questionne l’élève ? À trois nous aurions déjà plus de chance qu’à deux.
-Personne d’assez fou. Et toi ?
-Aucun. Je n’ai plus de famille et aucun ami ou connaissance, seulement vous.
-Nous n’iront donc pas bien loin ainsi.
-En effet. Et bien, que faisons-nous alors ? Va-t-on rester assit ici toute la nuit, sur cet immonde
tapis d’un vert bouteille inélégant, à regarder la ville sans rien faire ?
-Que reproches-tu donc à ma couverture ?
-Rien, si ce n’est sa couleur absolument indigne de vous.
-C’est un cadeau de ma femme.
-Alors elle ne doit pas vous aimer.
-Comment peux-tu dire ça, s’offusque le guerrier ?
-Ne vous fâchez pas, je ne fais que donner mon avis. Mais si je devais faire un cadeau à l’être aimé, je ne lui offrirais certainement pas une couverture d’un tel coloris.
Silence à nouveau.
-Que fait-on alors ?
-Je ne sais pas, répond le maître en haussant les épaules.
-Alors prenons la ville !
-Encore sur cette idée ?
-Si vous en avez une autre je vous écoute.
Le maître reste silencieux.
-Bien. Faisons l’inventaire de ce qu’on a.
-Rien.
-Ne soyez pas défaitiste maître, nous possédons quand même un peu de matériel.
-Certes mais rien qui pourrait nous aider.
-Nous disposons donc d’une corde, de deux bons chevaux, d’un sabre et d’un arc et un carquois remplis d’une vingtaine de flèches, énonce l’élève sans tenir compte de la remarque du plus âgé.
-Je sais bien tout cela vu qu’ils sont à moi.
-Et bien je tuerais les gardes sur les remparts avec mes flèches et nous utiliserons la corde pour monter. Ensuite et bien nous combattrons le reste des gardes.
-Et tu penses avoir assez de flèches pour ça ?
-Non mais je trouverais bien un sabre sur un des gardes.
-C’est même sûr mais es-tu seulement capable d’atteindre un homme protégé par un rempart à plus de dix mètres de hauteur ?
-Certes non.
-Alors nous voilà revenu au point de départ.
Nouveau silence.
-J’ai trouvé, s’exclame l’élève en se levant d’un bon !
-Tiens donc…
-Un dragon ! Il nous faut un dragon ! Avec lui nous pourront facilement prendre la ville depuis les airs !
-Vraiment ?
-Oui ! Et peu importe qu’il soit noir, vert, bleu, rouge, or ou que sais-je encore ! Un dragon reste un dragon.
-Et que ferions-nous d’une ville réduite en cendres ?
-Oh, répond l’autre douché.
-Si tant est que les dragons existent bien entendu. Et puis si c’était le cas, comment veux-tu le dresser ? Ou ne serait-ce que lui demander de nous aider. D’après les légendes, les dragons sont cupides et n’hésitent pas à dévorer tous ceux qui osent leur faire une proposition indécente à leurs yeux. Où trouveras-tu donc l’argent nécessaire toi qui n’a déjà pas assez pour t’acheter un sabre ?
-Et bien ne pourriez-vous pas me faire l’avance, demande l’autre en se rasseyant ?
-Mais mon bon ami, tout mon or ne suffirait pas à acheter les services d’un dragon ! Il me faudrait tout l’or du royaume et encore.
-Que faisons-nous alors, questionne à nouveau l’élève après un silence ?
-Et bien nous allons nous en tenir à ma première idée !
-Mais vous êtes fous ! Tout cela n’est que pure folie !
-En quoi est-ce plus fou que ce que tu proposes, réplique le guerrier ? Je ne fais que soumettre une idée, rien de plus.
-Soumettre une idée ? Vous parlez tout de même de prendre le royaume d’assaut ! Comptez-vous faire ça tout seul ?
-Non avec toi si tu le veux bien. Mais j’admets que quelques personnes de plus ne seraient pas négligeable.
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