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Et Vlan ! passe-moi l’éponge...

Vous, qui passez devant chez moi, entrez donc quelques instants ; si la narration d’une triste et véridique histoire ne vous effraye que peu, si la multiplicité des champs des possibles sait avoir à vos oreilles dépareillées la douce mélancolie de la ballade vespérale, ou comme vous voudrez sinon car de toute façon le dernier choix sera le vôtre... toquez l’huis de ma modeste demeure et poussez la porte, vous êtes bienvenu (ou « bienvenue », ou « bienvenus », ou « bienvenues », enfin bon, c’est vous qui voyez, hein ! )

Prologue...

L’orée du bois moussu était connue comme la première, ou dernière cela dépend du point de vue, limite tangible et cependant intangible à la fois entre le monde trivial et quotidien du pays des Zuns, et celui plus particulier et moins normalisé des Zôtres.

Oh ! il n’était guère difficile pour l’âme courageuse, l’esprit fin et raffiné comme la simple créature qui chercherait un raccourci qu’elle risquerait d’ailleurs de ne pas trouver, las par un cheminement trop long et éreintée d’un crépuscule si tôt venu... oui, c’était plutôt fastoche, même pour le quidam lambda de traverser la susdite frontière, donc.

Et ça tombait bien, car justement, ce jour-là, arriva ce que les récits d’avant, les contes d’antan, les légendes pré-dynastiques comme les écrits oraux post-apo avaient de tout temps prédits : l’arrivée du lapin blanc...

Alors, si toi aussi tu voudrais savoir pourquoi la chute dans un terrier n’est dangereuse que pour la créature qui ne sait pas retomber sur ses pattes, si tu espères, une fois au moins, manger gâteau et boire potion pour y voir de plus haut, pour y très passer de plus bas, si le sourire carnassier d’un fieffé félin facétieux fo-menteur et fier fêlé frimousseur à la langue rose invisible te semble être le plus beau cadeau qu’une marraine en manque d’imagination puisse t’offrir la veille de ton mariage, sois le bienvenu (ou la bienvenue, bienvenus, bienvenues, tout ça quoi) ici et maintenant... Il te suffira donc de la pousser, cette porte, pour retrouver la montre-gousset tintinnabulante qui saura te montrer (forcément) la marche du temps, à suivre...

Rendez-vous au Chapitre 1.

Paragraphe 1. (oui, « paragraphe », parce que « chapitre » *, ça pouvait faire un peu... redondant, quoi.)

*chat pitre, pfff...

Vous arrivez juste à temps pour voir disparaître dans un petit trou qui semble plonger au pied d’un arbre centenaire, une petite touffe de poils blancs : il ne petitement s’agir que de lui ! Vous avez donc le choix de le suivre en passant par la même entrée et ainsi commencer réellement cette aventure qui ne demande pas mieux que de prendre son envol (façon de parler, bien sûr), ou de vous arrêter-là en refermant l’ouvrage, c’est à vous de voir, hein... Bon, on n’est pas ici non plus pour vous forcer la main, mais ça serait quand même un peu ballot de ne pas profiter de l’occasion pour aller y voir, dites, si l’herbe est plus verte ailleurs, si la chenille fume sur son champignon ou si la reine rouge en a marre de toutes ces têtes qui dépassent. Bon, on dit ça, on dit pas grand chose hein... C’est vous qui voyez, on n’est pas contrariant, nous. Non non, on n’insiste pas, c’est pas la peine, d’insister, non non...

Eh pis si vous voulez vraiment savoir pourquoi la Vénus de Milo a perdu ses bras, nous on peut bien faire pour une fois une exception et vous dire...

« Vlan ! »

Hein ? Comment ça, « Vlan ! » ?

— Oh ! Bazar, c’est t’y pas fini ces âneries là-haut, eh ? Qu’est que tu nous racontes, avec tes sornettes, mon gars ? Tu vas t’y le fermer, ton clapier... euh, clapet, un peu ? Non mais tu te crois où : t’es pas encore passé de l’autre côté du miroir, mec, pis si tu veux pas septante ans de malheur, bah retourne à tes études pis viens pas nous casser les pieds avec tes calembredaines !

Ah pis tiens, pour la route... « Vlan ! » *

*ou « Clong », ça dépend...

Signé : Florise, la sorcière généreuse avec sa poêle maudite...

Épilogue :

Si toi aussi tu aimes les aventures interactives, avec papier, crayon et lancer de dé(ou dés), va au paragraphe Zéro et retente ta chance... on sait jamais.

P.S.

C’est qu’il me courait un peu sur le râble, le lapinou ; allez, une petite fricassée, ça vous dit ?

P.S.II

C’est qu’elle y est pas allé de main morte, ni à bras raccourci(ou « raccourcis »), dites...

P.S.III

Euh, non, pas de P.S.III

P.S.I...Vlan ! NON MAIS !!! *

*ou Clon... « VLAN ! »


Texte publié par ffmonrise, 3 mai 2017 à 02h49
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