tome 1, Prologue
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« Tout crépuscule est double, aurore et soir. Cette formidable chrysalide que l’on appelle l’univers trésaille éternellement de sentir à la fois agoniser la chenille et s’éveiller le papillon. » C’était la citation préférée de ma mère. Une grande admiratrice de Victor Hugo ! Elle me répétait sans cesse, de ne pas être arrogante, d’être humble, altruiste et de ne pas attirer l’attention. « Le monde est peuplé d’exploitant, de personne malsaine prête à tout pour obtenir la perle qui les sortirait de leur train- train quotidien » me disait-elle en me lisant un conte de fée. « Ne te fait pas d’illusion sur ce genre d’histoire ! Les bonnes fins se font faite que par les ignorants, les faibles d’esprit qui espère un monde bien rose » me répétait-elle à chaque fois que l’on finissait un livre. « Maman est dure avec toi Tsubasa mais s’est pour ton bien ! Tu dois connaitre la réalité de ce monde dans lequel tu es née ». Malgré ces avertissements je rêvais de ces dénouement enchanteur couvert de lumière et d’amour. Je voulais qu’un prince vienne à moi. Que des animaux me chuchote à l’oreille. Je voulais que cette phrase « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » soit mon grand final ! Encore aujourd’hui je ne savais pas que la lumière me blesserait autant, ces douleurs élancées dans mon dos au contact des rayons. Son aveuglante luminosité brouillant ma vue… Le monde est surprenant et il l’est d’autant plus qu’un être tel que moi ait pu voir le jour. Comment aurais-je pu savoir que les dires de Victor Hugo serait aussi véridique !
Texte publié par Hikarie-Cho-san, 3 décembre 2016 à 23h14
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