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tome 1, Chapitre 5 « Le Labyrinthe des Sombres » tome 1, Chapitre 5

Vers de l’amour, vers de toujours

Toi qui hantes envers et contre tous

Les contrées lointaines de mon rêve

Deviens mon amant et amour.

L’Oubli, Sceaux 1897, I.P.

Paris, 22 octobre 2014

Après sa sibylline découverte, Hans passe encore plus de deux heures à répertorier les archives de la section. Pendant ce temps, Francine Cotille s’est enfermée dans son laboratoire, emportant avec elle le singulier masque. Sur son bureau, un carnet de notes l’attend ; il est vierge et n'a qu'un désir : se couvrir de son écriture. Un peu plus loin, ce sont quelques livres épars qui livrent leur secret. Cachée derrière une muraille de papiers, elle examine le fruit de ses recherches numériques. À côté d’elle, posé dans une étrange cage de verre et d’acier, ce dernier l’observe de ses orbites vides. Nerveusement, elle jette un coup d’œil à sa montre :

– Pourquoi le balayage prend-il autant de temps ? Tant pis, voyons plutôt ce que Babel a dans le ventre.

Faisant face à la sphère mordorée des données, elle crache une série d’ordres et une dizaine de pages s’affichent. Puis, s’emparant d’un combiné, elle compose le numéro de son assistant :

– Hans ?

–…

– Je suis navrée pour ce soir. J’aurais accepté votre invitation avec plaisir, mais votre découverte est du genre farouche. De plus, Fabrice Courillon m’a apporté, avec deux heures de retard, son rapport.

–…

– Non, non. Demain, je vous le promets.

–…

– Merci, à vous aussi. Rentrez chez vous Hans, et faites bien attention sur le chemin.

–…

– À demain.

Dans l’immense sous-sol, Hans repose à contrecœur le téléphone. Il sait que ce n’est là qu’un prétexte : elle refuse de lui avouer qu’elle ne partage pas ses sentiments. Pourquoi le torturer ainsi ? Pourquoi le laisser se consumer de cet amour impossible ? Hans n’a aucune réponse. Il ne sent que la piqûre douloureuse de la trahison et la morsure du poison qui s’écoule dans son cœur. Une part de lui veut se précipiter dans le bureau et lui demander la vérité, quand l’autre préfère fuir. Aussi, après avoir rangé soigneusement ses affaires, s’en va-t-il vers les vestiaires. Il traverse les longs couloirs anonymes des souterrains. Sur les murs délavés, des panneaux d'orientation luisent faiblement. D’un pas mécanique, il se dirige vers une porte massive. Un écriteau accroché dessus indique qu’il s’agit d’un lieu privé, interdit aux visiteurs. Absent, il entre, puis ouvre son placard. Ses mains fouillent l’intérieur, d’où il sort une épaisse veste en laine de couleur nuit. Il enfile ensuite un bonnet beige, qu’il enfonce jusqu’aux yeux, et entoure son visage d’une écharpe grise et noire. Un miroir collé sur le panneau de métal lui renvoie une image peu attrayante, triste et fatiguée. Lentement, il la referme ; tremblant, il manque d’en briser la poignée.

– A quoi bon ? songe-t-il. Qu’ai-je à gagner à me martyriser ainsi ?

Cependant, il étouffe la flamme sanglante qui se consume doucement dans son cœur.

Dehors, le vent souffle avec acharnement, chassant sans aucune pitié les nuages autant que les passants. Pendant ce temps, la pyramide se pare d’un manteau de givre, qui scintille à la lueur de l’astre d’argent. Sur le trottoir de la rue de Rivoli, Hans lance une œillade rapide à droite et à gauche, avant de la traverser au pas de course. Hésitant, il finit par s’engouffrer dans la station de Métro Louvre – Rivoli. Il arrive sur le quai au moment même où une rame approche. Cependant, peu pressé et surtout incertain de à sa destination, il la laisse partir. Une… Il en fait de même pour la deuxième, pour la troisième puis, finalement, se précipite vers la quatrième. Les noms défilent : Palais-Royal, Concorde, Champs-Élysées – Clemenceau. À l’abord de la station Franklin D. Roosevelt, grand maréchal des États Français d’Amérique, il sent ses doigts se crisper sur son genou.

Dans un repli de son esprit, une porte vient de s’entrebâiller et l’aspire. Il s’agit de celle d’un souvenir qui, pourtant, ne paraît pas lui appartenir. La devanture d’un bar dans un passage, des fenêtres de papiers ; à l’intérieur, quelques habitués et au fond, derrière le comptoir, se tient un géant au regard noir, un verre à la main, un corbeau perché sur l’autre. Il lui semble que ce dernier lui adresse un sourire.

L’instant d’après, lorsqu’il rouvre les yeux, il est à Richelieu – Drouot. Il sait où il doit se rendre. Son corps n’obéit plus qu’à cet impératif, celui de son cœur meurtri. Devant lui, une grille ; au-dessus, une inscription en fer forgé : Passage des Panoramas. Une foule éparse s’y ébat : couples main dans la main face à la vitrine d’un joaillier, collectionneur hésitant sur le seuil d’un numismate ou d’un philatéliste, solitaire errant à la recherche d’une boulangerie ou d’une brasserie. Grisé par l’atmosphère lumineuse qui s’en échappe, Hans s’y engage. Aussi étrange que cela puisse être, sous ses yeux, les devantures deviennent anonymes. Sous ses pas, les pavés renaissent. Dans la main, il croit tenir une canne et son frac. Mais ce n’est qu’un écho. Un écho d’un passé lointain et révolu auquel il s’accroche. Fil ténu qui le relie à son but. Et là, il l’aperçoit. C’est un bar à la façade obscure, percée de seulement quelques ouvertures. Il n’ose s’approcher.

Par les fenêtres de papier, il voit se découper des ombres. À son comptoir, le barman vaque à ses occupations. Perché sur une table, à côté d’une élégante dame aux cheveux noirs, un oiseau au plumage sombre. Soudain, ses yeux se détournent ; il a senti la présence de Hans et un voile de tristesse recouvre son visage. Il s’empare alors d’une pipe à cognac. Trempant son doigt dans une coupe, il cueille une perle scintillante et brillante. Il l’élève, capturant au passage les prunelles fiévreuses de son futur client, dissimulées derrière l’un des carreaux de vélin. Puis, il soulève le cristal qui se met à chanter lorsqu’il passe son index dessus. Un chant mélancolique, où se mêlent Éros et Thanatos. Un mariage gracieux de la lumière et des Ténèbres, qui s’enroulent autour du verre en une fine spirale qui en strie la surface délicate. De l’autre côté, Hans hésite. Il se sent irrésistiblement attiré par les lieux, en même temps que ressurgissent des souvenirs douloureux.

Il se rappelle : Jadis, il est venu »… avec elle, accroché à son bras, devant ce mystérieux établissement. C’est elle qui est entrée la première et c’est lui qui l’a suivie. Au fond, cet homme aux yeux de jade patientait, accompagné d’un oiseau au regard de feu. Enfin plutôt que d’aller le voir, ils se sont installés sous une alcôve ceinte d’or et de sang. Puis ils se sont parlé, se sont ouverts, se sont confiés et se sont embrassés. Quand ils se sont séparés, posé sur la table, un verre à col-de-cygne jumeau les attendait ; à l’intérieur, un liquide animé de sursauts mordorés. Ensuite, ensuite… Il préfère l’oublier. Mais voilà que les images ressurgissent, douloureuses et langoureuses, cinglantes et fascinantes, acérées et de toute beauté.

– Alexandre…

– Qu’y a-t-il, Loki ?

– Ces motifs…

Ses yeux se perdent dans le vague.

– Il n’y a rien que je ne puisse faire. Je réponds aux appels de son cœur, comme le papillon mâle suit sa femelle, murmure-t-il en contemplant l’éclat de cristal toujours planté dans sa chair. Diamant sanglant au milieu duquel palpite la vie.

– Puisses-tu dire vrai, Alexandre… soupire son ami d’une voix triste.

 Alors qu’il achève sa phrase dans un souffle, Hans se présente à eux. Sans un mot, Alexandre pousse devant lui un verre onirique où se joue une symphonie de rouge et de noir.

– Quelle ironie… Puis-je ?

En face de lui, le barman ne dit rien et se contente d’esquisser un geste de la main. S'emparan de ce qui lui a été servi, Hans s’installe dans les ombres reculées, où il sombre bientôt. Il ne l'a pas lâché et, désormais, ses émotions s'affrontent à l'intérieur. L'obscur morcelle le sang, répandant de larges traînées écarlates, qui en retour l’enveloppent et le dévorent. Dans un coin, une silhouette sort des Ténèbres. Il s’agit d’une femme à la chevelure d’ébène et au teint de jais. Elle s'avance vers lui, souple et féline, le regard empli de mélancolie. Mais Hans ne la voit pas. Il s’est assoupi. Entre ses doigts se joue toujours le combat sans fin.

– Pourquoi es-tu revenu, mon amour ? Tu sais que je suis perdue… à jamais. Ici, je ne suis qu’un écho.

Alors elle approche son visage, puis elle dépose sur ses lèvres entrouvertes le souvenir d’un tendre baiser.

– Hélas, c’est tout ce que je puis t’offrir, mon amour. Adieu.

Elle s’en retourne sans un mot. Elle traverse la salle silencieuse, avant de s’évanouir au moment où elle passe la porte. Parfois, il est des âmes qui s’égarent ou d’autres qui restent, mais tôt ou tard, elles se fondent dans le Grand Tout, creuset des rêves et source de vie de l’Onirie.

Lorsqu’il se réveille, le goût de sa bouche sur la sienne persiste : un parfum de cannelle, où se mêlent l’anis et la réglisse. Dans son verre, la liqueur ressemble à un charbon ardent, une sphère noire veinée d’écarlate. Hésiterait-il encore qu’il l’oublierait aussitôt en le portant à sa hauteur du gouffre, avant-garde de ses intérieurs. Un instant, il suspend son geste et passe encore une fois sa langue sur ses lèvres. Elle est toujours là, à la lisière de son esprit. Mais déjà, elle s’efface, comme pour lui signifier que le passé est à jamais achevé. Et alors que sa saveur et son image s’estompent, le présent revient au galop, accompagné du goût amer de la trahison. Dans sa coupe, le liquide n’est plus qu’une rivière de sang, charriant des filins d’ébène. Il l’approche à nouveau, mais hésite encore. Sa couleur le trouble. Pourquoi le motif est-il différent cette fois ?

– Chacun est unique, car ils sont le reflet de votre âme, souffle quelqu'un dans sa tête.

– Comment dois-je l’interpréter ?

– Cela, je ne puis vous le dire. La réponse n’appartient qu’à vous, reprend la voix.

– Le Rouge et le Noir. Qui est Julien Sorel ? Qui est madame de Rênal ? Moi ou elle ?

Rien, mais perché sur le dossier de l’autre siège, il remarque que l’oiseau aux yeux de braise l’observe. Au fond de ses prunelles, il devine une lueur d’inquiétude. Que voit donc cette créature ? La question lui brûle les lèvres, mais il n’ose la formuler. Soudain, un souffle lui parvient :

– Les Ombres !

Hans sursaute. Est-ce le corbeau qui a parlé ou est-ce le fruit de son imagination ? Il regarde autour de lui, mais le corvidé n’a pas bougé et continue de le fixer. Qu’a-t-il voulu dire ? Hans est certain, c’est lui l'oracle à la voix sourde et pesante, comme si chaque mot était de plomb. Il souhaiterait lui soutirer des explications, mais il sait la chose inutile. L’oiseau se taira, et le voilà qui s’envole vers son maître. Comme ce mot sonne de façon étrange à ses oreilles ! Maître… Non : cet homme au fond, Alexandre Nocturnis, est son ami, malgré tout ce qui semble les séparer. Néanmoins, il est une question qu’il aimerait soulever, mais il en est une autre plus pressante encore. Dans son verre, un équilibre est né. Les veines écarlates et sombres s’enroulent autour des sillons sous forme de magnifiques et complexes arabesques. Comme soulagé par cette vision, Hans porte à ses lèvres la pipe et aspire le liquide.

Derrière le comptoir, Alexandre examine encore une fois sa main, là où brille un éclat de cristal. De ses doigts longs et délicats, il s’en saisit en l’attrapant par la pointe qui affleure, et tire d’un coup sec. Le fragment lacère les chairs et le sang se disperse en une fine et frêle pluie rougeoyante, qui s’écrase lentement sur le marbre étincelant.

– Loki.

– Oui ?

– Non… oublie, souffle-t-il en jetant le morceau tranchant dans une poubelle.

– Pourquoi, oublie ? lui répond Loki en sautillant sur le rebord.

– Je ne sais pas, cela m’a échappé. Peut-être espérais-je que tu as tort.

Loki le regarde un instant, avant de reporter son attention sur Hans.

– Pourquoi as-tu accepté, Alexandre ?

– Pourquoi me poser la question ? Il est des lois contre lesquelles je ne puis m’élever.

– Je ne le comprends que trop et je me souviens encore du prix de ton sacrifice. Que t’arrivera-t-il si les augures ne se trompent pas ?

– Nous verrons le temps venu.

– En es-tu sûr ?

Alexandre ne répond rien, se contentant de contempler sa main creuse. Mais au fond de lui, il sait ce qu’il aura à faire. Ce jeu d’échec (échecs), qui sommeille depuis des siècles, il lui faudra s’y préparer encore une fois, mais contre qui? Contre lui-même, de nouveau ? Devait-il se résoudre à perdre et…

– Qu’…

Mais Alexandre l’interrompt :

– Non, Loki ! Ce n’est pas à toi de le lui révéler. Ce sera à lui de faire son choix, tandis que je lui montrerai les chemins possibles.

– C’est juste. Pardonne mes excès, mais…

– Tu allais dire quelque chose ?

– Non, oublie ma remarque.

Alexandre lui caresse la tête avant de se remettre à ses cocktails.

– Où vas-tu ? s’enquit-il alors que Loki déploie ses ailes.

– Je ne sais pas encore, mais j’entends un appel. Une voix lointaine et ancienne qui prononce mon nom.

Tout en jetant un dernier coup d’œil à sa clientèle nocturne, Loki juché sur son épaule, Alexandre passe derrière une lourde tenture en feutre, qui débouche sur un petit escalier en citronnier. Sur les murs, des sculptures s’égaillent et dévoilent d’étranges scènes vivantes. Si vous l’interrogez sur leur provenance, il vous répondra invariablement, avec un sourire non dépourvu de malice, que ce sont là les rêves de ses clients et que le bois est fluctuant. Cependant, jamais il ne vous permettra de les examiner ni même les observer, car c’est là l’un de ses jardins secrets. De plus, cet escalier mène à ses appartements privés.

À mi-chemin, il aurait pu surprendre le regard inquiet de Loki ; hélas ou non, cela n’eut pas lieu. Ainsi passe-t-il devant un faune poursuivi par une nymphe d’ombre, alors que lui-même n’a d’yeux que pour une autre créature. Loki aimerait le prévenir, l’avertir du drame qui se noue, mais cela lui est interdit. Non par devoir, mais par compassion à son égard. Lui, comme son ami, dont il a sauvé l’âme le jour des Grandes Ombres, sait que la vérité ne se découvre que si on la trouve. Qu’on l’amène et, aussitôt, elle sera travestie et drapée par les oripeaux du mensonge. Aussi, ce soir s’éloigne-t-il pour ne point interférer, en même temps que cette voix si attirante se fait plus pressante. Il l’entend, perdue quelque part dans la ville, quelque part dans la nuit.

Arrivé dans le salon éclairé seulement par la lune, Alexandre sent son cœur se rétrécir, sans qu’il puisse dire si ce sont les présages de Loki ou cette angoisse qui naît au creux de son estomac, à mesure que l’agitation le gagne. Devant la fenêtre, où danse une foule en liesse au milieu des nymphéas baignés de feu, Alexandre hésite. Laisser partir Loki, au risque de le perdre ? Ou le lui interdire et au risque d’être perdu ? Bien qu’ayant sacrifié nombre de ses pouvoirs, il est encore capable de prescience, et ce qu’il entrevoit n’est que noirceur. Son éveil doit-il être à ce prix ?

Sa main se pose sur la poignée de la baie vitrée, qu’il serre à en tordre le fer. Elle est plus lourde que du plomb ; lentement, il l’ouvre tandis qu’une violente bourrasque froide et humide y pénètre. Il observe Loki qui détourne ses yeux maintenant de vif-argent. Il regarde la lune et prend son envol. Alexandre le voit disparaître, avalé par l’obscurité. Il redescend alors au bar, même s’il sait qu’aucune âme ne le réclame en bas.

En effet, dans l’alcôve, Hans somnole et rêve, jusqu’au moment où une radio crachant un vieux tube de Nirvana - smell like a teen spirit - vient lui rappeler qu’il est 7h30 ; heure à laquelle il doit se réveiller s’il ne veut arriver en retard au Musée du Louvre. Désespérément, il ouvre un œil, puis l’autre. À sa droite, octobre et l’Automne d’Arcimboldo. En face de lui, une fenêtre qui donne sur les hauteurs de l’antique librairie. Cependant, il n’a qu’une envie : faire taire ce maudit appareil et profiter de quelques minutes de sommeil supplémentaires. Hélas, les sept coups et demi de l’horloge parlante sont là pour lui rappeler qu’il est temps pour lui de se hisser hors de son lit. Alors, tout en prenant son élan, il saute à bas de son matelas et se précipite dans la cuisine, où il met de l’eau à bouillir. Sur la pointe des pieds, il court à la salle de bains pour se doucher. Sa tête bourdonne et ses sens sont encore engourdis. Il ouvre le jet qui déverse un flot tonitruant ; ce dernier le gratifie d’une onde glaciale qui le cueille comme un fruit trop mûr. Mordant son poing pour ne pas hurler et réveiller ses voisins, il tourne comme il peut le robinet jusqu’à obtenir une température plus raisonnable. Soulagé, il essaie enfin de rassembler ses souvenirs de la nuit.

Confusément, il se revoit sortir du Louvre, le cœur trouble. Dans le métro, il ne savait où il allait. Les noms des stations défilaient à toute vitesse, flou blanc sur fond bleu. Puis une grille avec une inscription en fer forgé au-dessus était apparue, mais il n’arrivait pas à la lire. Il avait été attiré par quelque chose. Des silhouettes s’étaient dessinées : une femme, un homme, un oiseau. Étaient-ce des illusions ? Comme ce baiser fugitif, dont le goût lui revient ? L’obscur s’empare de son esprit. Le flot devient brûlant, puis glacé, à moins que ce ne soit sa peau ou son être qui se brouille. Mais non, il sent bien l’onde et il termine ses ablutions, désireux d’oublier sa nuit. Une serviette de bain sur les hanches, il se positionne devant le lavabo, où il fait couler un fond d’eau.

Mais au moment de passer le savon sur son visage, le rasoir à la main, il aperçoit dans le reflet du miroir une barbe noire et drue, ce qui n’est pas pour lui déplaire.


Texte publié par Diogene, 28 novembre 2016 à 20h00
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