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tome 1, Chapitre 1 tome 1, Chapitre 1

Le silence régnait dans les rues de la ville. L'hiver avait calmé toute la populace. Il y avait toujours une sérénité parmi les gens du peuple, heureux de servir leur roi mais le froid avait fait cesser les marchés et fêtes.

J'adorais chasser en hiver. On entendait nos pas dans la neige, et on voyait des paysages totalement indéfinissable. Je m'isolais toujours du groupe de chasseurs nobles, pour suivre mon propre chemin.

La neige était fraîche, personne ne l'avait foulé. Je m'avançais discrètement parmi les arbres. Et au loin, je vis un énorme cerf avec des bois immense. Des nobles avaient rejoint la forêt et m'obligeais à tuer cette proie plus vite. Je dégainais mon arc, pris une flèche et visais le gibier. Elle fendit l'air et s'engouffra dans le crâne du cerf. Sur une butée, au dessus de moi, des nobles applaudirent. Ils ne m'avaient pas vu, et ils pensaient que c'était un des leur qui avait eu le produit de chasse. Je décidais de leur laisser et de rejoindre le château. Je n'étais pas très a l'aise avec des nobles. Lors des fêtes du château, je m'isolais souvent et buvais paisiblement dans mon coin.

Dans la cour du château, la princesse était en train de manier une épée. C'était une magnifique fille, elle avait les cheveux blonds et long qui tombait en cascade sur son dos. Elle avait les yeux marrons avec une lueur de fougue et de vivacité. Si j'étais un noble, je ne m'empêcherais pas de tomber amoureux d'elle. Mais le destin avait fait que je sois un gueux.

Je sautais dans la cour, pris une épée et attaquais la princesse. Elle contra immédiatement avec une estocade qui faillit m'enlever la tête. Je fis une roulade en avant et lançais plusieurs attaques frontales. Mais elle réussi a toute les parer, m'enleva mon arme et mit la lame froide sur mon cou.

- on est pas trop en forme aujourd'hui, taquina-t-elle.

- je n'oserais jamais gagner contre vous altesse, répondis-je.

Elle rangea son épée, me lança un sourire et un regard si froid qu'un bain dans une rivière. Le soir allait tomber, un banquet avait été préparé pour le roi. Je décidais de regarder le coucher du soleil sur un des toits du château.

Je n'avais jamais connu mes parents. J'avais grandi dans une sorte d'auberge, où les enfants étaient considérés comme des gagne-pain. Les plus faible mendiaient et les plus forts volaient. Je n'étais pas assez faible pour mendier mais trop rebelle pour voler. Alors j'étais souvent rouée de coup, voir battu à mort. Alors le jour de mes seize ans, je suis monté clandestinement sur le chariot d'un marchand itinérant et c'est de la que ma vie de vagabond a commencé. Je n'ai jamais regretté ce choix. J'ai pu parcourir des tas d'endroits, découvrir de nombreuses cultures différentes de la mienne. Les contrées de l'Est m'ont appris l'art du combat. C'est l'endroit où j'avais vécu le plus longtemps et où j'avais fait la rencontre de nombreuses personne qui avaient marqué ma vie.

Le banquet n'allait pas tarder a commencer. J'avais rejoins les gardes royaux, et scrutais chaque convive pour y déceler la moindre menace potentiel. Le pays était en paix avec les territoires frontalier, mais un coup d'état intérieur ou extérieur pouvait briser a tout moment cette paix. La princesse portait sa plus belle robe, et avait toujours cette même expression froide sur le visage. Depuis la mort de la reine, sa mère, elle avait perdu toute sa joie. Il y avait toujours un sourire fade au coin de ses lèvres. Les seuls moment où elle pouvait se sentir bien s'était lorsqu'elle maniait son épée. Malheureusement, une princesse guerrière faisait mauvaise figure pour la cour du roi.

Il y avait un véritable festin pour le banquet, le vin coulait a flot et différents spectacle se passait devant nos yeux. Le roi était ravi, et les invités l'étaient d'autant plus. La fête se termina au milieu de la nuit. Je décidais de me poster sur la muraille afin de contempler les cieux étoilés. L'harmonie céleste était une source d'inspiration, un lieu si magnifique à observer qu'on ne pensait plus qu'à lui. Une main sur mon épaule me tira de mes rêves.

- Daliân, le roi veut te parler, m'informa le chef de la garde. Il a mentionné que c'était de la plus haute importance. Il veut te parler seul à seul.

- J'y vais, répliquai-je froidement.

Le roi n'avait jamais demandé à me parler secrètement. D'ailleurs, je ne voyais pas trop pourquoi il faisait appel à moi. Bien que je lui étais loyal, le chef de la garde était plus qualifié pour agir au nom de notre souverain vu qu'il était, contrairement à moi, un noble.

J'arrivais dans la cour du roi où une ambiance pesante s'était installé. La princesse était avec le roi. Ils étaient en train de se disputer. Je ne savais pas l'objet de leur dispute mais la princesse me lança un regard effroyable et sortit a toute vitesse de la cour me laissant seul à seul avec son père.

- Daliân, merci d'avoir accepté mon invitation. Depuis combien de temps ai-je ta loyauté ?

- trois ans, Majesté.

- je m'apprête a te confier une mission très importante. Pour cela, je vais devoir te révéler des choses que je ne devrais pas. Si tu refuses cette mission, je devrais te tuer.

- Sa Majesté n'aura pas besoin. J'aurais juste une question : Pourquoi moi ?

- tu as un sens du devoir et une loyauté sans pareil dans le royaume. Et puis j'ai besoin de tes compétences de lame sombre.

- Je vous écoute.

- La reine n'est pas morte a la naissance de la princesse. Il se trouve que ma chère fille a une jumelle. J'ai caché son existence au cas où la princesse officielle irait dans le mauvais chemin. Et malheureusement, ma fille, celle que tu connais, suit les traces de son oncle. Il n'y a que de la violence dans son âme. La reine s'est reclus du monde pour faire grandir et éduquer notre deuxième fille. Tu dois aller la chercher dans les hauteurs des montagnes du feu glaciale.

- Majesté, pouvez vous me permettre une réflexion.

- je t'en prie.

- ne pensez vous pas que la princesse a cette haine et cette cruauté dans le coeur depuis le jour où sa mère est morte ?

- peut être. Mais revenir en arrière m'est impossible alors je dois maintenant agir. Que vas tu faire Dalian ?

- si je ne ramène pas votre deuxième fille vivante, je me couperai les membres moi-même.

- sois prudent. Les contrées que tu vas traverser sont dangereuses.

- ne vous inquiétez pas de mon sort. Je partirais a l'aube. Je serais de retour dans deux mois s'il n'y a pas d'imprévu.

Je courbais la tête et me retirais. Je n'étais pas vraiment enchanté par cette mission. Mais le fait de voir du pays m'attirait. Je n'étais jamais allez aussi loin que les montagnes du feu glaciale. Il y faisait si froid que si on ne prenait pas garde, on pouvait être autant brûlé qu'avec du feu.

L'aube n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Je préparais des vivres, puis préparais mes armes. Mon sabre, mon arc et mes flèches, mes dagues et des herbes pour guérir les différentes douleur d'un long et dur voyage. Contrairement à mes compagnons d'armes, je ne portais pas de grosse armures. J'étais donc plus vulnérable mais aussi et surtout beaucoup plus rapide que la plupart de mes adversaires. Je préférais la mobilité au poids encombrant d'un lourd plastron en métal. J'arrivais ensuite a l'écurie et préparais mon cheval. Pendant que j'installais la selle sur son dos, la princesse fit son apparition.

- où vas tu Daliân ? Demanda-t-elle.

- en mission pour votre père.

- où ça?

- dans les montagnes du nord.

- tu vas y faire quoi ?

- je ne peux vous révéler le but de mon voyage altesse. Votre père saura vous le dire sinon je ne peux rien pour vous.

- tu n'as pas confiance en moi ? Et si je te défiais en duel ? Si je gagne, tu me dis tout. Si je perds je te laisse partir.

- princesse, ma loyauté va à votre père avant vous. Je n'en dirais pas plus quoi qu'il advienne. Cependant, si vous voulez toujours d'un duel, je suis partant.

- désolé de te décevoir mais je ne m’entraîne pas avec les chiens de mon père, dit elle violemment en quittant la pièce.

Je continuais mes préparatifs en essayant d'oublier ce qu'elle avait dit. J'avais toujours clamé détester les nobles, et j'avais presque juré les combattre tous. Alors que maintenant je servais les intérêts d'un roi plus noble que jamais. Mais je pensais vraiment que ce roi méritait qu'on se batte pour lui.

Tout mes préparatifs était prêt, l'heure de partir allait arriver mais en attendant je décidais de me reposer sur un tas de foin. Pourquoi le roi m'avait choisi moi... Et puis, pourquoi avoir pris cette mesure ? Éloigner la mère de son enfant pour en faire grandir un autre dans le secret... C'était totalement égoïste... Au moins, si la princesse était attaqué, le roi aurait une autre héritière.

Le soleil perça l'écurie et un de ses rayons vint éclairer mon visage. Le moment de partir était venu, je me précipitais dans l'inconnu. Un frisson parcourra tout mon corps, un long frisson d'excitation comme chaque départ pour un lieu que je ne connaissais pas. Je montais sur le dos de mon fidèle destrier après l'avoir chargé, je rangeais mon sabre a mon flanc gauche et partis vers la sortie nord de la ville.


Texte publié par AoNeko, 12 novembre 2016 à 21h40
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