Prologue
Une légère brise vient me caresser le visage, j'ouvre doucement les yeux, une lumière aveuglante m'empêche de voir où je me trouve mais je sais instinctivement que je ne suis plus dans ma chambre. Finalement je m'y habitue pour constater que je me suis endormie dans la forêt. Mes entrailles se tordent à l'idée d'avoir dormir dehors et la peur vient m' envahir. Je me lève à toute vitesse , je prends mon arc et mes flèches posés sur le sol à l'endroit même où j'avais passé la nuit, avant de partir dans la direction qui semble mené au Palais, si le seigneur Thranduil apprend que j'ai encore passé ma nuit dehors, je crois que je risque de ne plus jamais revoir la lumière du jour.
La forêt n'est plus un lieu sûr depuis quelques années, un mal se propage et la tue de l'intérieur, attirant toutes sortes d'êtres immondes, les elfes ne sortent plus de peur de tomber sur l'une d'elles. Seul les gardes du royaume osent poser le pied hors du palais. Malgré le danger constant dans cette forêt j'aime être dans les quelques parties encore un peu habitées par la beauté, car je me sens bien lorsque le vent caresse mon visage rosé et fait tournoyer mes longs cheveux roux ondulés, et valser le bas de ma robe aux couleurs des feuilles d'arbres de la Lothlorien.
Je marche sans savoir vraiment où je vais, le stress qui s'est emparé de moi m'empêche de réfléchir correctement et en voulant me dépêcher, j'ai perdu mon chemin ... Et de plus, malheureusement pour moi, je tiens mon légendaire sens de l'orientation de mon père, un nain. Je ne l'ai jamais connu, tout comme ma mère, qui elle, était une elfe de Mirkwook . Lorsqu'ils sont morts, personne n'a voulu de moi, qui aurait voulu d'une enfant mi-naine, mi-elfe ? C'est inhumain ! Enfin, d'après les autres ... C'est donc le roi qui m'a pris sous son aile, m'as offert un toit et un semblant de famille.
Je prends à droite, en pensant reconnaitre quelques arbres, avant de tomber sur une clairière que je n'avais jamais vue avant. J'observe ébahie ce lieu magnifique, ou le temps semble s'être arrêté, ou le mal semble inexistant ... Je m'assieds alors sur le tapis de fleurs blanches et examine chaque arbres aux feuilles dorées se balançant au gré du vent...
Je sais que l'on m'attend mais c'est plus fort que moi, je suis comme attiré par cette nature vierge. Je ferme les yeux essayant d'entrer en contact avec les arbres qui m'entourent, car un des cadeaux offert par les Valars aux elfes, est de pouvoir communiquer avec la nature. Malheureusement j'ai beau m'entraîner depuis si longtemps je n'y arrive pas, moi...Merci Papa. D'un coup Je suis sortie de ma rêverie par une voix qui m'est familière.
- Breda ? Enfin je te retrouve ! Père m'a demandé de te ramener au palais, je crois que tu lui dois des explications au sujet de ton absence au palais ce matin et de ta nuit dans la forêt ...
-Legolas , m'écriais-je tout en me relevant de façon à lui faire face, je suis désolé ! Heureusement tu m'as retrouvée...
Je me place à ses côtés et nous prenons le chemin pour rentrer, celui-ci ne se gêne pas pour me faire la morale. Si un étranger passait par ici, il croirait sûrement voir un elfe en train de faire la morale à sa jeune sœur, car, c'est un peu ce que nous sommes, c'est mon frère de cœur, celui avec qui j'ai grandi. Et il est vrai que je ressemble plus à une elfe qu'à une naine malgré ma petite taille...Un bon mètre trente et un, et mon caractère, jugé inapproprié par Le roi.
Nous arrivons en vue du royaume qui nous accueille avec sa grande porte en chêne millénaire sculpté par nos ancêtres. Nous pénétrons dans l'enceinte du royaume, un garde royal me conduit alors dans le bureau du roi, une grande pièce ronde où trône un beau bureau et une bibliotheque contenant mille merveilles. Celui-ci m'attend confortablement assis, frappant ses doigts sur le bois, les sourcils légèrement froncés, il a l'air très énervé ...
-Je peux tout vous expliquer ! Dis-je en essayant de rester la plus calme possible.
-Pas la peine ! tonne-t-il, tout en levant sa main pour me faire taire. On reparlera de cela plus tard !
Je le regarde essayant de ne pas montrer mon étonnement face à sa réaction. Il continue :
- Voyez-vous, j'ai une affaire urgente à régler, les nains m'ont volé un bien qui m'est très cher...Et j'aimerais leur faire une proposition, qu'ils ne pourront refuser...
-Qu'est-ce que cela a à voir avec moi ? dis-je très curieuse sans tout du moins de la méfiance.
-Je voudrais leur proposer un mariage arrangé entre nos deux peuples, un mariage qui leur apportera richesse et alliés... Une union entre le prince Thorin, fils de Train, et vous ... Dit-il.
Cette phrase me tombe dessus comme une massue. Ai-je bien entendu ? Cela ne se peut pas, pourtant en voyant le visage de Thranduil, cet homme incapable de faire une blague, je sais au fond de moi que rien ne sera plus pareil.
Bonjour à tous !
Merci d'avoir lu ce premier chapitre, avant de continuer ou de poster un commentaire sachez bien que ce texte à un an, et que mon style d'écriture a beaucoup évolué grâce à de nombreux conseils que j'ai reçu. La suite est écrite depuis longtemps et ne tardera pas à suivre ! N'hésitez SURTOUT PAS à laisser tout de même votre avis pour que je puisse continuer sur cette voix et savoir ce que vous pensez tout simplement.
Bisous les loulous !
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