Fiche Nouvelle
12 ans et +
Science-fiction/Drame
1 888 mots | ~6 minutes
Samedi 10 septembre 2016
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Commentaires
Ce conte que tu nous proposes est une critique juste de notre société actuelle. Et malgré le fait que les livres fassent partie de notre quotidien à la maison, je ne peux que constater que l'utilisation du bon mot au bon moment n'est pas une chose aisée pour nos enfants. Eux qui sont attirés toute la journée par les écrans et l'oralité ont du mal à utiliser le vocabulaire que leurs parents (non je ne suis pas un vieux croulant ) connaissent grâce à leurs lectures de jeunesse, les Jules Verne et Victor Hugo. Je reste persuadé que la lecture enrichit notre vocabulaire. J'ai l'habitude de noter lors de mes lectures les mots dont je ne connais pas suffisamment la définition. Et je recopie la définition du dictionnaire une fois la recherche faite. Oui le dictionnaire ! Que la recherche dans cet ouvrage semble désuet de nos jours quand on peut en deux secondes interroger Internet pour obtenir l'orthographe ou la définition d'un mot. Mais la réponse vient trop rapidement. On ne prend pas le temps de tourner page après page pour trouver le bon endroit où l'on trouve la définition.
Pour revenir à ton texte, je trouve qu'il a plus la structure d'un conte ou d'une fable. Pas, voir peu de contexte, mais une idée forte qui se doit d'être défendue. Tu as classé ce texte dans la catégorie « science-fiction » mais il aurait très bien pu se retrouver dans une uchronie de notre monde actuel sans aucun souci. À la lecture, on ressent un vrai cri de désespoir et de révolte. Je vais de ce pas remettre le dictionnaire sur le devant de la bibliothèque pour qu'il ne soit pas oublier et qu'il soit autant consulté que possible !
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18 novembre 2016 à 11h38
C'est vrai que je suis frappée non seulement de la perte de vocabulaire chez les jeunes générations (même éduquées et fanatiques de lecture) mais aussi de leur impatience face à un vocabulaire qu'elles ne maîtrise pas, même par petite touche. Il m'est arrivé d'avoir des remarques selon lesquelles un mot inconnu les "sortait de leur lecture", ce qui montre aussi un rapport, je pense, totalement différent aux mots et aux livres, qui demande actuellement une immersion plus proche de l'audiovisuel que de l'exercice de la lecture tel que je l'entends. Encore plus d'ailleurs de leur réaction quand on leur fait remarquer (elles s'indignent qu'on les considère soit-disant comme stupides, alors qu'il s'agit juste d'une différence dans le type de culture qu'elles ont acquises... ) Les romans actuels à destination des enfants et jeunes adultes simplifient souvent au maximum le vocabulaire et la syntaxe pour ratisser large... ce qui n'arrange rien. Ajoutons la réforme de l'orthographe, qui personnellement m'inquiète pour la fracture culturelle qu'elle préfigure.
Heureusement que tout le monde n'est pas ainsi, on trouve toujours des lecteurs/trices de tous les âges qui sont heureux/ses d'apprendre et de découvrir !
J'avoue être mauvaise élève, je suis très heureuse d'avoir des dictionnaires en ligne (surtout des dictionnaires anciens ou de langues rares), ce qui me permet de gagner un temps fou dans mes recherches. Cela a été très précieux en particulier dans ma lecture de Huysmans ! Cependant, les ressources numériques sont sans doute bien plus facile à contrôler et faire disparaître...
Je sais que j'avance les mêmes thèses de 1984 (je connaissais la novlangue, mais n'ayant pas lu le livre - c'est mal, je sais ! je n'avais pas capté qu'ils s'agissait de simplifier les réflexions aussi, comme je l'expose dans la nouvelle...)
encore merci pour la lecture et le retour !