Note: Plus j'écris, plus je me rend compte qu'il y a des insultes (pas beaucoup mais voila) et certains sous entendus, mais je me dis que c'est normal (vu qu'ils ne sont plus des enfants et qu'ils sont un peu débiles) donc si ça dérange, ben tant pis ;)
Des bisous et bonne lecture :3
***
Sur cette déclaration, mon corps se figea quelques secondes, le souffle coupé, mes maux de ventres se calmèrent mais mon cœur continua d’accélérer. Si rapide que je crus un moment qu’ils allai s’arrêter. Je tendis la main, déverrouillai la porte et l’entrouvris légèrement, tremblante. Le jeune homme brun de tout a l’heure me fit un sourire et se glissa dans la pièce. Il verrouilla la porte et se retourna vers moi avec un regard plutôt rassurant. Je le regardai, toujours roulée en boule dans un coin. Il me tendis la main, je la saisis et il m’aida à me relever.
- Tom Sparks ! A qui ai-je l’honneur ? sourit-il.
- Julie Hogan. Comment tu sais pour moi ? répondis-je, méfiante.
- Je suis un Kan !
- Un quoi ? m’exclamai-je.
Il mit sa main sur ma bouche pour me faire signe de me taire, puis quand je me calmai, il la retira.
Il ferma les yeux quelques secondes et les rouvrit. Sa pupille avait pris la forme d’une marque, un trait avec deux barres qui le traversaient. La première était la plus grande, cette marque ressemblait à deux « F » collés dos à dos . Son iris était violette et son blanc de l’œil avait viré au noir.
Il referma les yeux et, quand il les rouvrit, son œil avait repris une forme normale. Il me fit un petit sourire et rougit, puis il reprit immédiatement son sérieux.
- Je peux voir ton passé, deviner certaines choses et ressentir les mensonges. Je sais tout sur toi. m’expliqua-t-il.
- Arrêtes de te foutre de ma gueule ! m’énervai-je. Tout ce que tu sais de moi, ce n’ai que du hasard, ou de la chance !
- Julie Hogan, 22 ans, habite à Paris seule pour ses études de cinéma, passe les vacances chez son père dans une petite banlieue éloignée. Tu es très réservée avec les autres, tu passes ton temps seule à lire ou jouer à des jeux sur ta console. Tu es fille unique, tu n’as jamais connu ta mère. Ton père travaille sans cesse pour te rendre heureuse, mais ça t’énerve plus qu’autre chose. Ça te suffit ? conclut-il.
- Tu… m’étonnai-je, bouche bée.
- Ah ! me coupa-t-il. Tu adore le Nutella et tu es très gênée quand un inconnu s’immisce dans ta vie comme ça ! sourit-il. Alors ce hasard ? Ou on peut dire que je suis plutôt chanceux!
J’allais rétorquer, mais un bruit sourd me coupa, comme une porte qui explosait. Tom me fit signe de me taire et vérifia que la porte était bien fermée. Des gens venaient d’entrer dans le wagon, le bruit de fer qui accompagnait leur pas me laissait penser qu’ils avaient une armure, donc des soldats. Les soldats qui me cherchaient tout à l’heure.
- Eh toi ! La bonne sœur ! Elle est où l’autre hybride ?! s’exclama quelqu’un. On sait qu’elle est Dans ce train !
- Je ne vois pas de qui vous parlez. déclara-t-elle.
- Fais pas la conne et dis nous où elle est ! La jeune fille qui est arrivée tout à l’heure !
- Vous avez beau être un soldat, apprenez à qui vous devez parler et sur quel ton ! rétorqua-t-elle.
- C’est à toi de faire attention à qui tu parles ! Tu te prends pour qui ?!
- Iris, l’une des sept mages.
- Ben c’est pas parce que t’es l’une des sept mages que tu dois pas répondre mes question ! T’es une inférieure comme tous les autres ! Ici, ON fait la loi et TU écoutes !
Il y eut un petit silence, un grand soupir et des bruits de talons résonnèrent sur le sol du wagon. Une lumière se laissa remarquer sur le sol de notre pièce, passant sous la porte. Une lumière orangée, semblable à du feu. Le cri d’un des soldats brisa ce silence et un corps tomba sur le sol.
- C’est pas parce que vous avez buté tous les mages que vous m’aurez, je compte bien les venger. cracha-t-elle.
Les protestations et insultes des autres soldats se suivirent d’un coup de feu et d’un cri d’une petite fille.
Je me précipitai vers la porte, mais Tom m’attrapa le bras pour m’empêcher de sortir. Je le repoussai et déverrouillai la porte, mais il me plaqua contre le mur et referma la porte. Je me débattus tant que je pus, mais il me coinçait entre le mur et lui.
- Arrêtes ! On va se faire choper ! chuchota-t-il.
- Je veux pas laisser cette fille mourir ! rétorquai-je sur le même ton.
- Mais tu la connais même pas !
- C’est une question de principe !
Il soutint mon regard quelques secondes. Ses yeux verts pommes étaient plongés dans les miens, il me fixait avec un regard inquiet, un regard que personne n’avait jamais eu pour moi, ce qui me fit légèrement rougir et me sentir mieux. Il soupira et s’écarta de moi à contre cœur. Je déverrouillai la porte, bien décidé à sauver cette fille, et l’entrouvris légèrement. Tom m’attrapa le bras et me tira doucement vers lui. Sa tête était collée contre la mienne et sa bouche était à côté de mon oreille.
- Ne meurt pas… me chuchota-t-il doucement.
- Pourquoi ? Tu me connais même pas. souris-je.
- Euh… Question de principe ! rougit-il.
Je sortis discrètement de ma cachette et fis face aux trois gardes. En me voyant arriver, ils arrêtèrent de viser la petite fille, qui était toujours masquée avec son étrange cape, et tournèrent leurs armes vers moi. Le corps ensanglanté de la mage était étendu sur le sol, la petite fille agenouillée aux côtés d’elle, ce qui me fit supposer que c’était sa mère.
La mage avait perdu sa cape dans le choc ou à cause du sort qu’elle avait lancer. Sa longue chevelure bouclée blonde était étalée au sol, les pointes de ses cheveux couvertes de sang. Ses yeux étaient clos et son corps baignait dans une flaque de liquide bordeaux, ce qui me donna envie de vomir.
La petite fille posa ses deux mains sur la blessure de sa mère et commença à pleurer. Je vis ses larmes couler le long du peu de son visage visible et tomber sur ses mains.
Une envie de vengeance s’empara de moi, personne n’avait le droit de perdre sa mère, encore moins de la voir assassinée sous ses yeux, et le pire, par ces trois abrutis payés pour torturer et tuer. Je fixai calmement les trois meurtriers, essayant de modérer ma respiration et de passer outre les maux de ventres qui avaient repris. Je fermai les yeux pour ne pas voir leur sourire satisfait et poussai un grand soupir.
« Tu ne dois pas mourir Julie, pas maintenant ! »
Je n’eus pas le temps d’appeler Okami qu’un cri retenti. La petite fille était debout devant moi, elle retira sa cape et la laissa tomber. Ses cheveux bruns bouclés tombèrent sur ses épaules et dans son dos, des petites oreilles oranges de renard dressées sur sa tête et une queue rousse dans le bas de son dos. Je ne pouvais pas voir son visage, elle était dos à moi. Elle cria et se jeta sur les gardes, griffes dehors.
Elle s’attaqua à un soldat qui n’avait pas était brûlé, mais il l’attrapa par le cou et la souleva. La jeune renarde se débattu tant qu’elle pu, greffant l’armure, donnant des coups de pieds, criant, mais en vain. Le soldat serra sa main pour l’étrangler, la petite fille commença à respirer de plus en plus vite et de plus en plus mal. Elle se tourna vers moi, me regardant avec ses yeux verts émeraudes apeurés, et lâcha sa lutte.
- Julie ! Fais pas ça ! cria Tom qui avait regarder l’horrifiant spectacle.
- Okami ! Viens ! dis-je doucement, pleine de rage.
Cette fois, la douleur ne me pris pas au poignet mais dans tout le corps. La fumée qui sortait de ma main m’enveloppa, repoussant tous ceux qui se trouvaient à proximité de moi. Pendant quelques secondes, j’avais l’impression d’être dans un autre monde, puis un flash blanc m’aveugla et la fumée pris enfin sa forme de loup. Tout le monde s’était arrêter pour me regarder, plutôt me dévisager.
Je tournai la tête pour voir mon reflet dans la vitre. J’avais des oreilles blanches qui surplombaient mes cheveux noirs, une queue de loup blanche aussi, des griffes qui sortaient de mes phalanges, à la Wolverine, des crocs, deux petites ailes d’anges bleues, des sabres accrochés à ma taille et des marques tribales sur mon bras droit.
Je n’y prêtai pas plus attention que ça et dégainai l’une de mes sabres en visant le gardes qui avaient attrapé la renarde. Il la lâcha et elle tomba, roulée en boule sur le sol, couvrant et reprenant sa respiration.
- La Reine des Cieux… dit doucement Tom.
- Voilà pourquoi on devait te choper ! Bougez vous les mecs !
Les deux soldats encore valides se ruèrent sur moi, leur armes chargées et prêts à tirer.. Okami se jeta sur celui à droite et le tua sur le coup en le mordant, j’esquivai celui au centre et planta mon sabre dans le dos du troisième. Il se figea, je retira mon sabre et il tomba, dans une flaque de sang.
Je n’eus pas le temps de me retourner qu’un coup de feu retenti, mais il heurta contre un truc en fer près de moi, sans m’atteindre. Je tournai la tête et vis Tom avec mon deuxième sabre en l’air, la balle à ses pieds, apeuré.
Je le remerciai d’un grand sourire et me préparai à sauter sur le dernier survivant, mais une bête enragée me pris le dessus et l’acheva. Ce n’était qu’une ombre, très rapide, et je n’eus pas le temps de voir ce que c’était.
Elle se releva, et je reconnu la petite renarde de tout à l’heure. Les habits et les mains pleins de sang, elle s’essuya la bouche et cracha, puis elle remit sa cape et sa capuche. Elle se dirigea à pas lents vers la mage et lui donna un grand coup de main dans le dos, sur les omoplates.
La mage se releva d’un coup dans une grande aspiration, reprit son souffle et serra sa fille dans ses bras en la couvrant de baisers et en pleurant.
- Oh mon dieu ma chérie ! s’exclama la jeune mage. Tu n’as rien ?!
- Non ça va ! sourit la petite fille.
- Tu es couverte de sang !
- Maman, c’est la Reine des Cieux ! sourit la petite. On l’as trouvé !
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