Quand cela avait-il surgi ? Était-il seulement possible de le dire ? À vrai dire, tout cela relevait de l’impossible… Alors pourquoi toutes ces questions sans issues possibles ? Parce que tu as peur de lui ou parce que tu as peur de toi ? Peur de qui. Peur de quoi. Il est là, à côté de toi ou plutôt toi à côté de lui ; vulnérable et paisible, si humain et si triste. As-tu seulement le droit de réclamer l’impossible ? Que dirait Ulréolys ?
Rien. Elle se contenterait de lui sourire ; énigmatique.
Allongé sur sa couche, sa peau luit faiblement et renvoie les oranges du soleil couchant. – Toc, toc, toc – de battre son cœur ne s’arrête pas. Elle écarte une mèche qui lui tombe sur les yeux et lui brouille la vue. Perdue, éperdue, suspendue, elle l’était, au-dessus de son visage si fragile et paisible.
Tout cela était inattendu. Un rire nerveux la secoue. Quelle excuse minable ! Pitoyable ! Aimer ! Ils s’aiment, vous vous aimez, il l’aime… tu l’aimes, nous nous aimons…
Est-ce seulement vrai ? Et où est la première, pluriel, singulière ? Où est-elle ? Où est le « je » ?
Les lèvres tendues, elle l’embrasse avec tendresse étirant l’instant malgré sa peur de briser son rêve. Combien de temps ? Combien de vie durant ? Elle se retire et glisse :
– Je t’aime Jyrrhan…
Ambre se réveille, éplorée, esseulée… Ce n’était qu’un rêve, un fragment d’imaginaire.
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