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tome 1, Chapitre 10 tome 1, Chapitre 10

— Azeo, tu vas bien ?

Quelqu'un était en train de la secouer. Elle revenait petit à petit à l'instant présent. Elle releva la tête et croisa le regard inquiet d'Astrid. Ses yeux retombèrent sur le carnage. Elle ne se souvenait plus de ce qui venait de se passer, son esprit était comme entouré de brume.

— Mais répond moi à la fin !

La chevalière la secoua de plus belle. Elle fixa ses mains : recouverte de sang. Le sang de qui ? Elle ne savait plus. Elle reporta son attention sur la jeune femme qui lui parlait toujours. Elle se souvint être partie sur ses traces afin de l'aider dans sa traque des bandits ayant massacré les dragons blancs. Mais alors que faisait-elle ici, à ses côtés ? Soudain, elle plaqua ses mains sur ses tempes, sa tête la faisant horriblement souffrir. Puis tout lui revint. Son voyage solitaire dans le Domaine de la Forêt Noire, le plan que les deux jeunes femmes avaient monté, ainsi que le début de l'attaque.

La chef des chevaliers parlait à quelqu'un d'autre, mais Azeo n’entendit aucune réponse. Soudain, Astrid se leva et tira la blessé par le bras, tout en plantant son regard dans le sien.

— Si tu ne réponds pas quand je parle, il va falloir que je te frappe jusqu’à ce que j'obtienne une réaction. Et je te préviens, je ne retiendrais pas mes coups.

Alors qu'Astrid s’apprêtait à lui asséner une violente claque, Azeo leva les mains pour se protéger et lui cria dessus.

— Stop ! Arrête !

La chevalière poussa un soupir de soulagement. Azeo abaissait ses bras vers le sol quand le tranchant de la main d'Astrid vient s’abattre sur son crâne. Elle jeta à la femme en armure un regard empli d’incompréhension. Celle-ci croisa les bras sur sa poitrine avant de s'expliquer.

— Juste pour être sûr que tu es bien de retour parmi nous.

Un bruit de gorge attira leurs attentions, coupant cours à la confrontation verbale qui ne tarderait pas à venir. Azeo fut surprise de découvrir l'homme aux yeux ambrés qu'elle ait bousculé un peu plus tôt. Une profonde plaie barrait son biceps gauche. Il ne semblait pas être dérangé par la douleur provenant de la blessure. Ou du moins, parvenait a très bien le cacher. Ce qui ne fut pas le cas de la jeune femme lorsqu'Astrid la mit debout.

Sa cuisse lui fit l’effet d'avoir été plongé dans un buisson sertit d'épines qui lui aurait lacéré la chaire. Elle poussa un cri que la main gantée de la chevalière étouffa.

— Pas un bruit. On doit filer d'ici le plus vite possible. Pour je ne sais quelle raison, ces salauds nous attendaient. On aurait dit qu'ils savaient qu'on allait les attaquer.

Tout en parlant, elle examina la blessure d'Azeo. Elle secoua la tête, peu satisfaite de ce qu'elle avait vue.

— Tu ne pourras pas marcher correctement avant plusieurs jours, les muscles sont atteints.

Elle se retourna et s'adressa alors à l'homme.

— Guasdrul, penses-tu que tu pourras la porter et courir en même temps ?

Elle n’eut qu'un simple hochement de tête affirmatif comme réponse. Azeo se demanda alors si l'homme n'était pas muet. A moins qu'il n'aime pas parler, tout simplement. Il s'approcha à grand pas de la jeune femme et la hissa sur son épaule comme si elle ne pesait rien, tout en prenant soin de ne pas aggraver la blessure d’Azeo. Le fait d'être transporté comme un sac de farine ne la ravit pas, mais elle s'abstint de tout commentaires.

Ayant dégainé la longue épée qu'elle avait portait jusqu'ici dans son dos, Astrid se positionna à côté de l'homme et ils se mirent en route. Elle expliqua la situation à l'autre jeune femme tout en restant vigilante.

— La première partie du plan consistant à leur faire croire que le brouillard dont ils ont tellement peur s'était levé a parfaitement fonctionné. Dès que la fumée a été assez dense, on est passé à l'attaque. Seulement, un groupe bien plus entraîné que ceux que nous avions rencontré jusqu'ici nous a posé problème, permettant à plusieurs d'entre eux de s'enfuir. La situation a empiré lorsqu'ils ont parfaitement réussi à déjouer nos tactiques militaires. Les morts dans notre camp n'ont fait qu’augmenter. J'ai alors décidé que nous ferions mieux de battre en retraite nous aussi. En ce moment, tous les hommes et femmes valides doivent être en train de se replier vers notre camp.

Quelque chose tombât juste devant eux. Un homme, comprit Azeo lorsque la silhouette se rapprocha. Guasdrul la jeta plus qu'il ne la posa par terre et dégaina son épée. Heureusement, vue la qualité de ses coups, le bras blessé n'était pas son bras d'arme. Ou alors il était sacrément doué et ambidextre. Elle reporta son attention sur Astrid. Et ce qu'elle vit la fit frissonner. La chevalière était à terre, du sang ruisselant de son visage. Elle tentait de repousser comme elle le pouvait la dague de l'homme qui la maintenait au sol. Azeo comprit qu'il avait dû se jeter du haut d'un arbre et atterrit sur la chevalière, la faisant tomber au sol.

D'un puissant coup transversal, Guasdrul fit passer de vie à trépas son adversaire. Azeo lui cria d'aller aider Astrid, ce qu'il fit. Il attrapa l'homme par le col de sa tunique et l'envoya valser contre un arbre. Le soldat, pensant que l’agresseur devait être sonné, se pencha sur sa chef. Or, l'ennemie se releva et leur fonça dessus, sa lame en avant. Sans réfléchir à ce qu'elle faisait, Azeo lança le dernier couteau qu'il lui restait. Il se planta en plein dans le cœur de l'homme. Elle avait eu de la chance. Les deux soldats se tenaient quelques centimètres plus à gauche. Guasdrul se tourna vers elle et hocha la tête en signe de remerciement.

Elle se trainât laborieusement vers la femme allongée par terre. Un entaille lui barrait l’œil droit, partant de sa joue et remontait jusqu'au milieu de son front. Si Astrid parvenait à garder son œil, ce serait parce que les dieux étaient avec elle...

Ils étaient néanmoins loin d’être tirés d'affaires. Les bandits devaient maintenant avoir repris le contrôle de la forêt et les hommes d'Astrid s’être repliés, selon les ordres. La chevalière se débattait contre ses amis, tentant de se toucher l’œil abimé. Elle grognait, gémissait et proférait des paroles incompréhensibles. Le sang continuait de couler à profusion, vidant à chaque seconde un peu plus les forces déjà amoindris d'Astrid. Il fallait l'aider, mais comment ?

Azeo détourna le regard, à la recherche d'une quelconque solution. Rien. Elle leva la tête et se figea. Elle voulut sauter sur ses jambes, mais ne fit que se retrouver une fois de plus dans l'eau boueuse. L'homme la dévisagea comme on dévisage une folle. Elle ne fit pas de commentaire la dessus mais pointa du doigt quelque chose en l'air et lui cria :

— Les lianes ! Il nous faut ces lianes !

Il lui lança un regard surpris et choqué. Cette fois, c'était sûr, il la prenait pour une simple d'esprit. Aussi elle reprit.

— Je connais ces lianes. La sève qui coule à l’intérieur est un puissant antidouleur et aide à nettoyer les plaies.

Il continuait de la fixer, septique. N'y tenant plus, elle laissa la colère prendre le dessus.

— Merde ! Si j'avais voulu faire du mal à ton chef, crois moi, ça ferait longtemps que ce serait fait.

Elle se frappa le front de la main. Ces paroles n'avait rien de vraiment réconfortant.

— Écoute, je suis dans le même pétrin que vous. Il faut me faire confiance.

Dans un moment de lucidité, Astrid posa sa main sur le torse de l'homme. Guasdrul hocha la tête et reposa la chevalière au sol avant de se lever. Grâce à sa grande taille, il n'eut qu'à lever le bras pour attraper plusieurs lianes. Suivant les conseils d'Azeo, il les coupa juste au-dessus de sa main et les maintint à la verticale. Il les confia alors à la jeune femme qui fit couler soigneusement le liquide blanc et caoutchouteux sur la plaie. À peine quelque gouttes eurent touché sa peau qu'Astrid hurla comme une damné et se débattit de plus belle.

Azeo jura. Impossible de continuer. Les cris lui vrillait les oreilles et la souffrance manifeste le la chevalière lui faisait mal au cœur. Elle confia les précieuse lianes à Guasdrul, tout en lui promettant une sévère correction s'il faisait tomber la moindre goutte, ce qui lui fit ni chaud ni froid. Elle précisa alors que c'était le seul moyen de soulager la jeune femme. Puis elle assit cette dernière et, d'un geste vif, lui asséna un puissant coup du tranchant de la main dans le cou. La chef des chevaliers s'écroula comme une poupée de chiffon.

La réaction de Guasdrul ne se fit pas attendre. Il fondit sur Azeo, tout en prenant soin de ne pas faire couler la précieuse sève. Alors qu'il soulevait de terre la jeune femme, elle se laissa étrangement faire. Elle le fixa de ses yeux froids, ce qui le déstabilisa. Personne ne réagissait aussi calmement lorsqu'il les menaçait. Elle montra de la main la chevalière allongée au sol tout en parlant.

— Si tu veux bien me relâcher, j'aimerai finir ce que j'ai commencé, c'est à dire de soigner mon amie. Je ne l'ai pas tué sombre crétin, juste endormie. Comme ça, elle ne souffrira pas.

Il la reposa lentement au côté d'Astrid et lui tendit une fois de plus les lianes. Azeo fit lentement couler la sève sur la plaie. La blessée tressaillit légèrement mais ne se réveilla pas. À l'aide de ses doigts elle fit pénétrer le liquide entre les bords déchiqueté de la blessure. Ce n'était vraiment pas beau à regarder. Une fois qu'elle eut fini, elle poussa un profond soupir.

Ils étaient seuls, Astrid gravement blessée, et maintenant inconsciente, et Azeo incapable de marcher. Seul Guasdrul pouvait encore rallier le campement, mais il ne pourrait porter qu'une seule des deux jeunes femmes. Il ne faisait toutefois aucun doute quant à la personne qu'il sauverait. Azeo en était la de ses réflexions quand un bruit de course à travers la boue résonna non loin de leurs position. Surement un ennemi ayant été attiré par le vacarme provoqué par le combat ou bien les cris de la soldate.

Elle plongea dans le regard du soldat et y lut de la détermination. Quoi qu'il lui en coûte, il les défendrait jusqu’à la mort s'il le fallait. Il se campa sur ses pieds, prêt à se battre. Azeo avait récupéré deux de ces couteaux de lancer ainsi que l'épée d'Astrid. Bien que ne tenant pas sur ces jambes, elle défendrait chèrement sa peau et celle de son amie. Cette pensé la surprit. Qu'elle considère la soldate comme son amie était déjà inhabituel, mais qu'elle aille jusqu’à la défendre au prix de sa vie, ça c'était vraiment étrange.

Les buissons devant eux s’agitèrent. Ceux qui approchait, qui que ce soit, allaient avoir un accueil dont ils se souviendraient. Azeo leva son bras, couteau dans la main, prête à le lancer sur l'ennemi. Ce qui déboula d'entre les arbres la déstabilisa. Une sorte de boule blanche semblait suspendue dans les airs et esquiva le coup de Guasdrul. Elle lui fonçait droit dessus. Alors qu'elle allait lui donner un coup de poing, la chose blanchâtre lui frôla la tête et atterrit à côté d'Astrid. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle reconnue Ceriba, la petite dragonne.

Guasdrul la fixait, aussi déstabilisé qu'elle. Reportant son attention sur la petite dragonne, elle remarqua que plusieurs coupures avaient laissé des traînées de sang un peu partout sur son corps. Azeo voulu poser sa main sur le bras d'Astrid, mais la dragonne poussa un puissant grognement et lui montra les dents. Un avertissement qu'elle prit très au sérieux, reculant prestement. Ceriba défendait ce qui lui appartenait et personne n'était autorisé à y toucher.

Le bruit d'épée s'entrechoquant fit se retourner vivement la jeune femme. Guasdrul avait abattue sa lame sur un nouveau venu. L'homme avait dut mettre un genou à terre sous la force employé par le soldat. Son épée au-dessus de la tête, il tentait de repousser l'attaque. Il tourna vivement la tête en direction de la jeune femme et posa sur elle un regard bleu.

— Un peu d'aide ne serait pas de refus.

Azeo fixa le nouveau venu, éberlué. La surprise lui fit ouvrir les yeux en grand et la pétrifia. Elle eut presque envie de se pincer pour vérifier si elle ne rêvait pas. Son cerveau devait lui jouer des tours à cause du manque de sang. Guasdrul asséna un nouveau coup, ce qui fit ployer un peu plus l'homme, qui protesta de nouveau.

— Vraiment, ça devient urgent.

Il laissa l'épée du soldat glisser le long de son arme, puis effectua une roulade sur le côté, se rapprochant ainsi des deux jeunes femmes. Il se releva prestement et se prépara à se défendre contre une nouvelle attaque. Il jeta un rapide coup d’œil à Azeo. Cette dernière croisa les bras et détourna la tête, tout en grommelant des jurons. Esquivant habilement un nouveau coup l'homme la fixa, son regard traduisant son exaspération.

— Que vous ne soyez pas contente que je sois là, d’accord, mais que vous me laissiez me faire tuer ? C'est un peu exagéré.

Elle daigna enfin adresser la parole à l'homme.

— C'est vous qui avez décidé de me suivre. C'est à vos risques et périls.

Il effectua une nouvelle roulade et buta contre la jambe blessé de la jeune femme, qui ne put se retenir un grognement de douleur.

— Bons dieux, faites à tentions !

— Je ne m'amuse pas vraiment, si vous voulez mon avis.

Décidant que la plaisanterie avait assez duré, elle tenta d'expliquer la situation à Guasdrul. Le soldat n'était cependant pas décidé à s’arrêter. Il courait de nouveau sur Doricien, l'épée levé, près pour tenter de décapiter son adversaire. Que faire ? Azeo ne pouvais pas s’interposer. Quand bien même elle aurait pu, elle était certaine qu'elle n'aurait fait que gêner. Le Sire de Contespand était de toute évidence une fine lame. Il parvenait parfaitement à éviter toute les attaques du soldat, plus grand et largement plus fort que lui, ce qui était un exploit. En fait, il aurait très bien pu mettre fin à ce combat depuis le début, constata-t-elle, mais pour cela il devait attaquer et donc blesser son adversaire. Ce qu'il répugnait visiblement à faire.

N'ayant d'autre choix, et prenant le risque d'attirer encore plus l'attention sur eux, elle siffla. Un son cour et aiguë qui, après un petit flottement, stoppa étrangement les deux hommes. Tandis que Doricien était amusé et quelque peu surpris que cela est marché, Guasdrul était visiblement très énervé, ses yeux s'étant comme assombris. Azeo aurais juré y déceler des éclairs. Elle tapa dans ses mains puis prit la parole.

— Si ces messieurs ont fini de se taper dessus pour savoir qui possède la plus longue, je suggérerais que vous rangiez vos armes. Ce serait avec joie que je regarderai deux grand gaillard se taper dessus, dégoulinant de sueur et torse nue ce serait super, mais le moment est mal choisie pour réaliser l'un de mes désirs. Donc...

Elle claqua des doigts puis tendis une main en direction d'Astrid et de la petite dragonne.

— Si l'un d'entre vous avait l’obligeance de bien vouloir aider Astrid, qui, si vous ne l'avez pas encore compris, est vraiment mal en point, afin que l'on puisse se tirer d'ici au plus vite, ce serait génial. Personnellement, le second choix qui s'offre à nous, celui de tous mourir ici après d'horrible souffrance, ne m'enchante guère.

Les deux hommes la fixait, maintenant incrédules. Doricien fut le premier à réagir. Il éclata d'un grand rire retentissant tout en assénant de grandes claques dans le dos du soldat. Celui ci grogna et le Sire fit un rapide pas sur le côté, sur ces gardes. Voyant qu'il se dirigea ensuite vers Astrid, Doricien leva les yeux au ciel tout en s'approchant d'Azeo. Il s'agenouilla et examina ses blessures et plus particulièrement celle à la cuisse. Une grimace fleurie sur son visage. Si elle traduisait l'état dans lequel elle était, alors ce ne devait vraiment pas être beau à voir.

— Il vaudrait mieux éviter de poser un bandage tant que la plaie n'aura pas été convenablement nettoyé.

Elle acquiesça et se tourna vers la chevalière. Guasdrul la tenait au creux de ses bras, comme s'il s'agissait d'une chose précieuse. Ce qu'elle devait être. Après tout, elle était son supérieur et il se dégageait une certaine complicité entre les deux soldats les rares fois où Azeo les avais vues ensembles. Ceriba s'était niché sur l'épaule de ce dernier et guettait les environs tout en jetant de rapide coup d’œil à sa maîtresse.

Sans la prévenir, Doricien souleva la blessée. Il avait passé l'un de ses bras dans son dos et l'autre sous ses genoux. Tout d'abord surprise, elle laissa sa tête reposer contre son torse. Elle entendait son cœur battre en un rythme rapide, ce qui avait quelque chose d'hypnotique. Il la serra un peu plus fort contre lui, en un geste protecteur. Elle n'était pas habituée à tant de gentillesse. Son esprit se révoltât. Elle s’agitât lorsqu'elle s’aperçut de la position dans laquelle elle était.

— Posez-moi !

— Ne soyez pas bête. Vous ne pouvez pas marcher.

— Alors ne me portez pas comme ça.

— Comme quoi ?

— Comme une princesse !

Il eut son fameux sourire en coin et rétorqua.

— Mais vous êtes une...

Il ne put en dire plus, Azeo lui avait méchamment planté le coude dans le ventre. Elle s'exprima ensuite d'une voix basse, pour n’être entendus que d'eux deux.

— Si vous proférez le moindre mot la dessus, je vous promets que je ne ferais pas que vous trancher la langue. Une autre partie de votre anatomie, à laquelle je suis certaine que vous tenez, la rejoindra. Compris ?

Il leva un sourcil, amusé.

— Vous n’êtes pas en mesure de me menacer.

— Vraiment ?

Pour lui prouver qu'elle avait tort de le défier, il fit semblant de lâcher la jeune femme, qui poussa un cri de surprise. Elle lui laboura le torse de ses mains, sans toutefois chercher à faire vraiment mal.

— Vous me le paierez !

— Mais oui...

Il la laissa proférer toute une flopée de menace, plus terrible les unes que les autres, sans y prêter la moindre attention. Il s'adressa au soldat qui le fixait, hésitant visiblement entre l'amusement et la surprise quant au comportement de la jeune femme. Le chevalier passa devant l'autre homme et le guida jusqu'au campement. Azeo continua néanmoins de se plaindre et de lui permettre milles morts tout au long du chemin.


Texte publié par Lorelei, 10 décembre 2016 à 09h35
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