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tome 1, Chapitre 7 tome 1, Chapitre 7

La jeune femme se leva aux aurores d’une humeur grincheuse. Elle avait mal dormit, son esprit occupé à imaginer les pires scénarios. Mais quelle folie s’était emparée d’elle pour qu’Azeo raconte l’un de ses plus grands secrets au Sire de Contespand ? Pouvait-elle lui faire confiance ? Elle espérait que oui. Mais si jamais il parlait ? Serait-elle capable de le supprimer ? Bien sûr que oui ! Elle est le Faucon de la Nuit. Se sécurité passe avant tout. C’est avec cette conviction en tête que la jeune femme prépara un petit baluchon contenant ses armes de prédilections, deux couteaux et un lacet, ainsi qu’une carte des Royaumes, des affaires de rechanges et un peu de nourriture qu’elle a chapardé dans la cuisine ainsi qu’une cape.

Elle s’habillât ensuite, enfilant un pantalon de cuir robuste et une tunique en toile simple. Elle passa par-dessus sa tenue une large robe à volants et aux manches amples. L’habit, d’un rose criard, est l’un des nombreux cadeaux de son père. Il essayait de se faire pardonner pour l’avoir abandonné pendant tant de saisons. Cela ne fait qu’une dizaines d’années qu’elle sait la vérité, qu’elle est la fille du grand Roi de Kinaroc, et donc qu’elle vie au palais, dans une sécurité toute relative.

Avant ? Avant, elle avait dû se débrouiller seule. Elle n’avait pas passé une dizaines de printemps que sa mère était morte. De chagrin ? De surmenage ? De maladie ? La jeune femme ne l’a jamais su. Le fait est qu’elle avait dû faire le nécessaire pour survivre : chaparder de la nourriture, voler quelques piécettes dans la bourse des personnes trop avinés... Elle avait même dû vendre son corps.

Secouant la tête pour en chasser tous ces mauvais souvenirs, la jeune femme ferma le sac et le soupesa. Il était suffisamment léger. Elle enfila alors ses bottes, qui sont heureusement dissimulé sous les pans de la robe, et y glissa une petite dague. On toqua alors à sa porte.

— Ma dame ? Je suis navré de vous déranger, mais il faudrait que l’on emmène vos bagages jusqu’au chariot.

Azeo cacha son baluchon sous les plis de sa robe et ouvrit. Un vieil homme, l’intendant du château que les années n’avaient visiblement pas épargné, se tenait sur le seuil, accompagné de deux gardes aux muscles saillant derrière leurs plastrons de cuir.

— C’est ici.

Elle désigna son coffre, puis observa les gardes le porter hors de la chambre et leur emboita le pas. Le vieillard lui demanda de se présenter dans la cours dans les plus brefs délais. La jeune femme acquiesça. Ils se séparèrent dans le couloir et Azeo se dirigea discrètement vers les écuries.

La cour était en plein effervescence. La jeune femme signala sa présence puis se réfugia dans le calme du box de sa jument. Elle eut la surprise de la trouver scellée. Heureusement, l’âme charitable avait eu la bonne idée d’accrocher ces sacoches de selle. Elle y transféra le contenu de son sac puis mena sa monture jusqu'à l’extérieur par la bride. Dehors, l’agitation et le désordre ont laissés place à de belles rangés de cavaliers. La moitié des soldats du château accompagnait leur souverains, afin d’assurer sa sécurité, ce qui représentait une soixantaine de personnes, ainsi qu’un petit détachement de chevalier de Dragon Blanc. Le roi prit place dans une sorte de calèche simple, sans rien de superflu.

Azeo monta sur sa jument sous les regards amusés des soldats, mais cela ne lui fit rien. Il est vrai qu’elle devait avoir une drôle d’allure avec sa robe bouffante. Elle parcourait du regard les autres cavaliers, a la recherche de Doricien ou de quiconque qu’elle connaisse. Soudain, le bruit de trompettes résonna et la troupe se mit en marche. La jeune femme leur emboita le pas et se plaça en fin de file. Lorsqu’elle passa les portes, elle dû se rendre à l’évidence : le Sire de Contespand ne les accompagnerait pas. A cette idée, elle eut un pincement au cœur.

Tout ce déroula paisiblement et à la mi-journée la troupe fit halte près d’un petit ruisseau, dans une clairière ombragé qui avait tout d’un conte de fée, pour permettre à tous de se dégourdir les jambes ainsi que de manger un bout. Lorsque les trompettes résonnèrent de nouveau un peu plus tard, le groupe se remit en marche. La jeune femme se laissa alors peu à peu distancer, faisant mine de s’intéresser au paysage. Lorsqu’elle fut sûre que plus personne ne lui prêtait attentions, elle fit faire une pirouette à sa jument et la lança au galop, direction plein nord.

Elle s’enfonça dans un bois de sapins. Elle s’en voulait d’abandonner ainsi son coffre et toutes les affaires qu’il contenait, mais la jeune femme ne pouvait faire autrement, cela l’aurait bien trop ralentit, et de toute façon ne lui servirait à rien pour ce qu’elle a en tête. Elle a toutefois prit la peine d’y laisser un mot expliquant qu’elle partait en voyage. Bien sûr, ceux de la troupe s’inquièteraient, mais le Roi de Kinaroc, son père, aurait tôt fait de les rassurer. La jeune femme arrêta finalement sa chevauché un peu plus loin, mit pied à terre et se débarrassa de sa robe.

Elle était en train de plier délicatement cette dernière lorsqu’un bruit lui parvint. Quelqu’un ou quelque chose fonçais droit sur elle tout en piétinant tout sur son passage, faisant bruisser les fourrés. Sur ces gardes et priant pour qu’il ne s’agisse pas d’un sanglier, la jeune femme gardait un mauvais souvenir de sa dernière rencontre avec cet animal, elle pivota, face à la menace et se mit en position de défense, tirant discrètement sa dague de sa botte. Finalement, un cheval déboula du bois et s’arrêta juste devant elle. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant le cavalier. Doricien se tenait le dos droit, les cheveux en batailles avec quelques feuille ici et là et tout essoufflé.

— Encore vous ?!

D’énervement, la jeune femme tapa le sol de son pied.

— Mais que faites-vous ici ? Vous n’en avez pas marre de me suivre partout ? Parce que moi si !

— Je suis là pour m’assurer que vous ne faites pas de bêtises.

— Oh, ça va ! Je ne suis plus une enfant. Mais dites-moi, comment m’avez-vous retrouvez ?

— Vous n’avez pas été facile à suivre, si cela vous rassure, mais vous avez laissée quelques branches cassées ici et là...

Elle le dévisagea un instant, septique. La jeune femme était sûre d’avoir parfaitement dissimulé ces traces. Toutefois, ce n’était pas le plus urgent. Elle devait le faire partir pour mener à bien son escapade.

— Bien. Vous m’avez vue, vous pouvez donc partir maintenant.

— Hum... Non, je reste.

— Mais pourquoi ?

— N’est-ce pas évident ?

— Bien sûr que non ! Si je le savais, je ne perdrais pas mon temps à vous le demander !

— Je suis là pour votre sécurité !

Doricien avait pratiquement hurlé, commençant lui aussi à perdre patience.

— Mais je n’ai pas besoin qu’on me protège !

Elle agita les mains en l’air en des mouvements saccadés, tout en secouant la tête, tandis que l’homme m’était pieds à terre. Elle sentait la colère monter en elle, faisant bouillir son sang.

— Je suis là, vivante, et suffisamment grande pour me débrouiller seule, ce que j’ai d’ailleurs fait toute ma vie. Je m’en suis très bien sorti jusqu'à maintenant. Alors fichez moi la paix et partez !

Il s’approcha de la jeune femme et croisa les bras, signifiant silencieusement qu’il ne cèderait pas. Il ne répondit pas aussitôt, respirant calmement, son regard faisant des allers et retours entre les pieds et la tête d’Azeo.

Après un moment écoulé en un silence gênant et lourd de tension, l’homme eut un petit sourire en coin.

— Vous n’êtes pas ce que je qualifierais de grande... Combien mesurez-vous ? Pas plus d’un mètre soixante.

— Un mètre soixante-deux !

Elle mit une main sur sa hanche et tambourina de l’index de son autre main le torse de Doricien.

— Et pour votre gouverne, sachez que c’est vous qui êtes trop grand.

Elle ponctua sa phrase en lui tirant la langue avant de se précipiter pour remonter à cheval, peu fière de s’être laissée aller à de telles gamineries, mais soulagée que Doricien est réussi a désamorcé le conflit sans en venir aux mains. Toutefois, elle n’avait pas dit son dernier mot. Elle était bien décidée à se débarrasser du gêneur qu’il était. Cela pouvait se faire soit gentiment, s’il acceptait de capituler et de rentrer, soit de manière forte, et alors elle devrait agir...

Sa monture fit quelque foulé avant Doricien ne la rattrape et se place à côté d’elle, un sourire sur les lèvres, fière de lui.

— Si vous pensez avoir gagné, vous vous trompez. Je trouverais un moyen pour vous faire partir.

— Je n’attends que cela... Et sinon, où allons-nous ?

— Cela ne vous regarde pas.

— Allons, ne soyez pas rancunière. Vous avez perdu, mais ce n’est pas la fin du monde.

— Tout d’abord, je n’ai pas perdu, ce n’est que partie remise, et ensuite, je ne vous le dirais pas, même pour tout l’or du monde. C’est vous qui avez décidé de me suivre. Maintenant taisez-vous !

La jeune femme talonna sa monture, qui partit au galop, laissant un Doricien quelque peu étonné d’un tel comportement. Toutefois, il se reprit très vite et un sourire effleura ses lèvres, d’où s’échappait un murmure.

— Je suis pressée de voir ce que me réserve la suite...

Il talonna à son tour son cheval et rattrapa Azeo, mais ne dit plus le moindre mot, conscient d’avoir agacé la jeune femme.

Ils avancèrent durant tout le reste de la journée à un rythme élevé, ne s’arrêtant que pour faire boire leurs chevaux lorsqu’ils trouvaient de rares ruisseaux et grignoter quelques baies débusqué le long du chemin. Bien entendu, Doricien avait de nouveau essayé de connaitre leur destination, mais ces questions se heurtèrent au silence désapprobateur de la jeune femme.

N’étant pas parvenue à la raisonné, elle espérait qu’en l’ignorant il s’énerverait assez pour faire demi-tour. En effet, beaucoup de gens ne se rendaient pas compte de l’impact que pouvait avoir sur certaine personne le fait d’être ignoré. Néanmoins, Azeo ne se leurrait pas trop. Jusqu'à présent son mutisme n’avait eu aucun effet sur son compagnon de route. C’était même elle qui commençait à en avoir assez de la situation.

Le soleil commençait à descendre à l’horizon et leurs montures montraient des signes de fatigues depuis un moment déjà. La jeune femme observa les alentours un instant. Des arbres et encore des arbres. Elle ne pouvait espérer mieux comme lieux pour camper. Azeo tira sur les rennes de sa jument et descendit prestement, ce qui sembla surprendre Doricien.

— Que faites-vous ?

— Il se fait tard, les chevaux sont fatigués, donc on s’arrête là pour aujourd’hui.

— En plein milieu des bois ?!

— Libre à vous de continuer. Moi je reste ici.

Tout en parlant, elle avait dessellé sa jument et attaché à un tronc d’arbre. Elle fouillait maintenant dans ces sacs de selle et en tira deux lamelles de viande séchés qu’elle avala presque aussitôt. Elle en tira une troisième lamelle puis se tourna vers Doricien. Ce dernier n’avait même pas esquissé le moindre signe de mouvement, encore perché sur sa monture. Ses yeux bleus la fixaient comme si elle s’était transformée en l’une de ces bêtes curieuses que l’on montrait durant les foires. Elle lança alors le morceau de viande à son compagnon.

— Interdiction de faire du feu. Vous devrez vous en contenté, Sire. Sur ce, bonne nuit.

Azeo ne lui laissa pas le temps de répondre et grimpa habilement à un arbre. Elle s’installa sur une branche qui bifurquait non loin du tronc et ferma les yeux. Elle entendit l’homme lancer un chapelait de jurons, puis plus rien. Il devait s’être résigné à son sort.

Azeo se réveilla bien avant l’aube, le ciel étant encore noir. Elle descendit discrètement de son perchoir et, à pas feutrées, se dirigea vers sa jument. La jeune femme avait décidé de ruser. Comme elle ne parvenait pas à faire abandonner l’idée de l’accompagner à Doricien, et bien elle le laisserait en plan. Elle grimpa sur sa monture et après s’être assuré d’être suffisamment éloigné du camp, elle la lança au petit trop. Une allure plus rapide aurait été préférable, mais aurait aussi fait plus de bruit, ce que la jeune femme voulait le moins au monde à cet instant.

Elle comptait mettre le plus de distance possible entre eux durant le peu de temps qu’elle disposait avant que le soleil ne se lève, et avec lui son compagnon non désiré. Elle décida de dévier vers l’Est par rapport à sa destination initiale, Doricien ayant deviné que son but était de rejoindre un point au Nord. La jeune femme espérait ainsi gagner davantage de temps, comptant sur le fait que l’homme chercherait des traces dans cette direction. Azeo parcourue quelque lieux avant de lancer sa monture au galop, redoublant de prudence pour dissimuler ses traces.

Elle passa ainsi la journée, avançant rapidement tout en prenant soin de dissimuler son passage, allant jusqu'à s’engager dans les sentiers utilisés par les animaux. Cela la ralentissait, mais camouflait mieux sa présence. De plus, contrairement à beaucoup d’autre, elle n’avait pas peur de tomber sur l’un de ces animaux que l’on disait sauvage et tueur d’homme. Elle avait appris, grâce à cet homme, qu’ils n’étaient pas fondamentalement agressifs. Il suffisait de les comprendre.

Tout en continuant sa route la jeune femme avait réfléchi. Elle avait découverts à ces dépend que Doricien était un bon traqueur. En tant que Sire, il avait très certainement dû chasser depuis sa plus tendre enfance, perfectionnant petit à petit cet art jusqu'à ce jour, ce qui expliquait la facilité déconcertante qu’il avait eu à la retrouver.

A la nuit tombée, elle s’attendait presque à le voir franchir les quelques buissons qui la séparaient du chemin, mais il n’en fut rien. Alors qu’elle mastiquait sa tranche de viande séchée, elle repensa à ce geste inattendu qu’elle avait eu à l’égard de Doricien. N’étant pas sûre que l’homme ait pris de quoi manger avec lui, ou bien de quoi chasser, la jeune femme avait presque eu pitié de lui et avait fourré quelque une de ces rations dans le sac de son compagnon.

Soudain Azeo se figea. Elle, pitié ? Impossible ! Elle partit dans un petit rire sans joie. Mais que lui arrivait-elle ? Depuis qu’elle avait quitté Kinaroc, elle n’était plus la même, quelque chose avait changé. En y repensant, c’était plus comme si elle était redevenue comme avant. Une fille pleine de vie et d’espoir. Pourtant, cela lui paraissait une autre vie. Une vie qu’elle avait abandonnée, sans regrets, au profit de celle, emplit de liberté, que cet homme lui avait offerte.

Azeo se botta mentalement les fesses. Cette époque aussi était résolue. Il n’y avait rien à gagner à y repenser. Relevant la tête, elle observa le ciel, parcourut par des milliers d’étoiles. Enfant, sa mère lui avait appris quelques constellations. Ici, la Sainte Epée, qui n’était visible que durant les dur mois d’hivers et qui signifiait que le seigneur du royaume veillait sur son peuple. Là, le Grand Dragon avec au bout de sa queue un groupe de trois étoiles, les plus scintillante, appelées les Trois Reines. Depuis elle en avait appris tant d’autre. Repérant la Pointe, un groupe de petites étoiles en forme de flèche, elle put se repérer quant à sa destination. En effet, cette constellation indiquait toujours le Nord, quel que soit la position que l’on prenait à travers les différent Royaumes.

Refusant de sombrer de nouveau dans la douce mélancolie de ces souvenirs, la jeune femme se coucha a même le sol. Ayant quitté la forêt depuis un moment, il n’y avait plus que des pleines à perte de vue, et donc très peu d’endroit où s’abriter. Heureusement, elle n’était plus qu’à une journée de la Forêt Noire. Azeo espéra que la nuit serait douce et se surpris à faire une prière à Dolicia, déesse des nuits et des songes. Elle voulait rapidement terminer sa quête personnelle et retourner au plus vite chez elle, espérant que tout rentrerait ainsi dans l’ordre.

La nuit de la jeune femme fut courte et mouvementé, remplis de rêves plus troublant les uns que les autres. L’un d’entre eux était même parvenu à la faire frissonner, ce qui était un exploit en soit. Tout avait bien commencé, elle se sentait légère et libre. Plus libre qu’elle ne l’avait jamais été. Le vent soufflait à ses oreilles et s’engouffrait dans ses cheveux. Le ciel, dans son immensité, s’ouvrait devant elle. Il y eut alors comme un déclic. Elle semblait voler, chose impossible, mais pourtant si familière... Elle voulait profiter de cette liberté, la vitesse la grisant, mais quelque chose la retenait. Une partie d’elle était comme manquante. Elle partit alors en vrille, le sol se rapprochant dangereusement.

Azeo se réveilla en sursaut, une traîné de sueur froide sillonnant son dos. Une vielle légende populaire lui revient alors en mémoire. Elle n’y avait jamais vraiment crue, les légendes n’étant que des comptes de bonne femme fait pour effrayer les enfants. D’après ce qu’elle en avait entendu, certain monstre qui vivait dans la Forêt Noire pouvait s’immiscer dans notre esprit et en prendre le contrôle, faisant perdre la tête à sa malheureuse victime. Au vus de ce qui venait de lui arriver, elle se demanda pour la première fois si ce que l’on disait sur cette forêt maudite n’était pas en partie vraie finalement.

Devait-elle alors remette en question son périple ? Non. Rien ne prouvait que c’était cette forêt qui était à l’origine de cette nuit étrange. Il était plus logique que ce soit tous ces souvenirs qui lui aient fait faire ce mauvais rêve. Et puis elle s’était fixée comme mission d’aller aider Astrid, peut importait ce qu’elle encourait comme danger. Ce n’était pas un mauvais rêve qui allait lui faire peur. La jeune femme se prépara et décida de reprendre sa route, le soleil levant colorant le ciel de reflets dorées.

La matinée passa rapidement, dans un calme sinistre. Tous les animaux s’étaient tus. Azeo devait bien avouer que cela était un peu décourageant, mais ne renonça pas. Alors que le soleil atteignait son zénith, elle arriva devant une étendus d’eau glaciale et boueuse. Toutefois, son attention fut attiré par ce qu’il y avait de l’autre côté du fleuve. La vaste étendue de bois sombre signifiait que la jeune femme avait enfin atteint sa destination, la Forêt Noire s’étendait à l’infini devant ces yeux, lui redonnant courage.


Texte publié par Lorelei, 4 novembre 2016 à 04h34
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