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tome 1, Chapitre 3 « Les champions » tome 1, Chapitre 3

À la table des invités, aucunes paroles ne s'étaient échangées. Chacun avait manger dans le silence, soit par rancune, soit par regret soit par colère soit par sagesse. Ce n'était pas le moment de faire un esclandre devant les élèves pour des histoires de près de 17 ans. La soirée avait donc pris fin assez rapidement.

Dans les salles communes des petites fêtes avaient été organisés pour les nouveaux élèves. Malheureusement pour Harmonie, lorsqu'elle entra dans la salle commune de gryffondor en compagnie de Rose, l'accueil fut houleux.

- Pourquoi n'est tu pas avec les autres serpents de ton espèce Malfoy ? Avec les gosses des mangemorts enfin je devrais plutôt dire les orphelins des mangemorts puisque la plupart sont morts ou en prison. L'attaqua Jenny Finnigan, la fille de Seamus Finnigan un ancien camarade de Harry.

- C'est bon Jenny, pas la peine de nous faire ton cirque. Après tout son père à été blanchi. Je te rappel qu'il n'a pas participé à la bataille finale et qu'en plus Harry Potter lui même à témoigné lors de son procès. Répondit Rose.

- Tu es une traître à ta maison Weasley ! Ce n'est pas parce ce que Potter n'a pas eu le courage de dénoncer Malfoy que nous devons accepter dans la noble maison des gryffondor un serpent comme elle !

Le reste des Potter, James, Albus, Lily ; Les Weasley Fred et Roxane (les enfants de Georges et Angelina Weasley) Victoire ( la fille de Bill et fleur), Molly et Lucy (les enfants de Percy), mais aussi Teddy Lupin (Le fils du professeur lupin et de Tonks) se levèrent et rejoignirent leurs cousine. Autant ils se chamaillaient entre eux autant chacun savait dans l'école qu'on ne s'attaquait pas à un des membres du clan sans en subir les conséquences.

- Dis moi Finnigan, tu as un soucis avec l'amie de ma cousine ? Tu voudrais peut être en discuter avec moi. Railla James Potter.

Tous entouraient la jeune Malfoy. Elle était l'amie de Rose, elle faisait donc partis du clan. C'était la règle. En plus James adorait jouer les grands protecteurs cela flattait son ego légèrement démesuré. Se sentant piégée, Jennifer Finnigan lança un regard froid et noir à James et laissa tomber. Harmonie, très contente de ne pas avoir été la cause d'une bagarre dès son premier jour à Poudlard remercia James et les autres. Malheureusement pour elle, la réaction de l'aîné des Potter ne fut pas celle espérée.

- Écoute moi Malfoy, j'ai pris ta défense simplement parce que je n'ai pas pour habitude de me laisser insulter ou de laisser insulter ma famille. Par contre tu reste la fille de Malfoy et donc pour le moment, je n'ai aucune confiance en toi. Ton grand père était un mangemort et ton père à disparue du jour au lendemain. Donc je te préviens si tu entraîne ma cousine dans des embrouilles de magie noire, je ne donne pas cher de ta peau. Il lui fit un sourire mauvais et retourna auprès de sa cours jouer les coqs de basse cour.

Le reste du clan partis laissant derrière eux, Rose, Harmonie et Albus, qui semblait plus sage et plus posé que son frère. Il fit un sourire sincère à Harmonie et s'excusa pour James.

- Tu sais il n'est pas méchant, mais nos parents nous on raconté leurs années à Poudlard et ton père n'a pas été … comment dire … très sympas. Mais ne t'inquiète pas, Rose et moi on t'aidera à prouver que tu n'es pas comme ton grand père ni comme ton père lorsqu'il était adolescent.

- Merci Albus. C'est gentil. Elle se tourna vers Rose. Dit moi ça t'embête si tu me montre ma chambre ? Je suis assez fatiguée. Et puis je n'ai jamais beaucoup aimée les fêtes de toutes façon.

- Si tu es d'accords, il reste un lit de libre dons mon dortoir. Nous ne serons que toutes les deux ma dernière colocataire est partis, son père à été muté en Afrique, il est ambassadeur..

Une fois dans leurs chambre, les filles furent surprises de voir que les affaires de la jeune américaine étaient déjà installé près du lit libre. Rose expliqua que son oncle Harry avait du se douter que sa nièce propose à Harmonie de dormir avec elle. Après être passé chacune dans la salle de bain, elle s'installèrent sur le lit d'Harmonie. La jeune Weasley remarqua la photo sur sa table de nuit. Un jeune homme blond comme les blés, tenait une petite fille dans les bras. Ils souriaient et semblaient très heureux.

- C'est bizarre de voir ton père comme ça. Il ne ressemble pas à la description que m'en avait faite le mien.

- Mon père est quelqu'un de géniale mais en publique il reste froid, dur et il a tendance à être arrogant et hautain.

- Et ta mère ? Demanda Rose timidement.

- Elle est morte. Répondit elle avec une pointe de colère dans la voix.

- Je suis désolé. S'excusa Rose.

- Ne t'inquiète pas et toi ta famille ? Tu es la nièce du directeur mais qui sont tes parents ?

- Mon père est le directeur du département des sports et jeux magique, Ron Weasley, que tu as du voir tout à l'heure. Ma mère est médicomage et directrice du pôle recherche et expérimentation de l'hôpital sainte mangouste à Londres. Je suis fille unique, à mon grand désarrois. Rose remarqua une certaine envie dans le regards de sa colocataire. Tu sais, mes parents ne sont pas vraiment un couple débordant de bonheur. Mon père, tu me promet de ne jamais répéter ça à personne ? Harmonie acquiesça. Je crois que mon père voit une autre femme et ce depuis longtemps. Ma mère semble toujours malheureuse, comme si elle portait toute la misère du monde sur ses épaules. Ils se disputent tous le temps. Expliqua le rousse de manière assez détachée.

- Ne t'inquiète pas on est ensemble maintenant ! On pourra se soutenir l'une et l'autre.

Sur ces confidences, chacune décida d'aller se coucher. La journée avait été éprouvante pour tout le monde. La nuit fut douce, sauf pour une femme qui n'arrivait pas à trouver la paix. Le revoir après toutes ses années. Et surtout la revoir elle. Pourquoi n'était il pas rester en Amérique ? Pourquoi revenir en Angleterre avec elle, alors qu'il devait se douter qu'ils se reverraient ? Comment assumer aujourd'hui alors qu'elle en avait été incapable dix sept ans plus tôt ? Et surtout pourquoi cette unique nuit l'avait à ce point marquée ? Assise dans le canapé, elle tenait une photo, une photo de son premier bébé qu'avait prise Maria. Une photo où elle tenait Harmonie dans ses bras le sourire aux lèvres et les yeux emplie de tristesse.

Au matin, la coupe de feu avait été installée dans une pièce spéciale afin que chaque élève ayant envie de participer au tournois puissent déposer son nom dans la coupe. Beaucoup d'étudiant de Poudlard, âgés de dix sept ans, avait déposé un petit papier.

Harmonie et Rose descendirent déjeuner. À la table des gryffondor, les élèves faisaient en sorte de remplir les places vides à côtés d'eux pour éviter qu'un Malfoy, même faisant partis de leur maison, ne puissent venir s'y installer. Excédée, Rose se sentait sur le point d'exploser lorsqu'elle entendit son cousin, Albus, les appeler.

- Je vous ai gardé une place, Venez. Vous avez bien dormi ? Demanda t il avec un grand sourire.

- Oui merci.

Ils discutèrent tous les trois durant tous le repas. Harmonie tentait tant bien que mal, de ne pas penser à ce que le choixpeau lui avait dit mais c'était plus facile à dire qu'à faire. La jeune Malfoy étant en dernière année, elle n'avait pas les mêmes cours que ses deux nouveaux amis, tout deux en sixième années. Ce fut donc la boule au ventre qu'elle alla en cours, seule.

À la table des professeurs, Drago observait sa fille. Il avait été d'abords déçu qu'elle aille à gryffondor mais après tout sa mère avait fait partis de cette maison. Ce qui le chagrinait le plus c'était qu'elle se lie d'amitié avec le fils Potter et la Weasley. Lui avait tout de suite remarqué la ressemblance entre les deux filles mais il espérait intérieurement que personne ne s'en aperçoive. Malheureusement, c'était sans compter sur le regards affûté de l'ancien auror qui dirigeait cette école. Harry avait tout de suite remarqué le malaise, lorsque Drago avait fait son apparition à la présentation, entre l'ancien Serpentard et l'ancienne gryffondor. D'ailleurs Ginny s'était chargé de confirmer ses soupçons.

Heureusement pour Harmonie Malfoy, le repas de midi fut vite là. Elle s'empressa de retrouver ses deux amis. Une fois avec eux, elle se sentait déjà mieux. Après le déjeuner, Harmonie proposa aux deux autres de l'accompagner dans la salle réservé à la coupe. Elle voulait déposer son nom. Ils acceptèrent sans hésiter. Une fois près de ce magnifique objet en argent, finement décoré et crachant une immense flamme bleue, elle dut réunir tout son courage pour mettre son nom dedans. Ils s’apprêtaient à ressortir lorsqu'un groupe d'ados leurs bloqua le passage.

- Alors alors ! Malfoy tu as renié ton rang ? Tu pactise avec l'ennemi ? Heureusement pour toi que ton père soit un lâche sinon il t'aurais tué sur place ! La jeune fille ria ainsi que sa clique.

- Laisse nous passer Avery !

- Écoute moi bien Potter, je n'ai pas peur de toi ! Ma mère à épousé un fils de mangemort et je connais des sorts dont tu n'oserais jamais faire usage même dans tes rêves.

- Écoute, je ne te connais pas et je ne veux pas me créer d'ennui alors tu nous laisse passer ! Lui demanda le plus calmement possible la jeune Malfoy.

- Tiens tu sais parler ? Non parce que je commençais à en douter ! Tu ne me fais pas peur ! Ton père à porté le déshonneur sur ta famille. Il ne sait pas battu aux côtés des sangs purs, aux côtés de tu-sais-qui ! Railla la fille de Pansy Parkinson.

Harmonie sorti sa baguette ne supportant pas que l'on s'attaque à son père qui avait toujours été la pour elle. Les élèves se trouvant dans la salle formèrent un cercle autour des deux clans rivaux. Shirley Avery tenait également sa baguette fermement. Elles se fixaient d'un regards haineux. Malgré la fin de la guerre certaine personne continuait de penser que les idées du Lord Noir devaient être appliquées. Pansy Parkinson et Avery junior n'avaient pas été accusés car ils ne portaient pas encore la marque lorsque le Seigneur des Ténèbres fut vaincu.

- Après dix sept ans, tu as encore peur de prononcer son nom ? Voldemort était un psychopathe ! Le sang n'est en aucun cas important et cette enseignement je le tiens de mon père. Son ton arrogant et son sourire en coin faisait ressortir son côté Malfoy.

Légèrement déstabilisée, Shirley Avery ne chercha pas à répliquer par la parole et envoya un expelliarmus. Malheureusement pour elle, le niveau au combat d'Harmonie dépassait largement le sien. Sans ouvrir la bouche, elle contrat le sort de son adversaire et l'envoya valdinguer à l'autre bout de la pièce. Elle s'approcha lentement tel un félin en chasse et pointa sa baguette sous la gorge de la serpentard.

- Je ne suis pas du genre à me battre ou à chercher les ennuies mais un Malfoy ne se laisse jamais marcher sur les pieds ! Souviens toi de ça la prochaine fois que tu me croisera dans un couloir, Avery !

Sur ce, elle rejoins ses amis toujours son sourire en coin collé a son visage. Elle passa devant le reste des élèves la tête haute avec grâce et dignité. Une fois à l'extérieur, Albus et Rose ne purent s'empêcher de la féliciter. Ils explosèrent de rire en repensant à la tête des serpentard et des autres élèves. Grâce à cette petite entrevu qui avait rapidement fait le tour de l'école, le nouveau trio inséparable n'était plus dérangé. Une Malfoy, une Weasley et un Potter, voilas qui avait de quoi alimenter les ragots pendant un bon bout de temps.

La vie au château semblait plus calme pour le trio de gryffondor. Le 20 octobre 2014 arriva rapidement pour le plus grand plaisir de tous les concurrents. On allait enfin savoir qui serait les quatre champions. Fred et Roxane Weasley, les dignes enfants de Georges, prenaient les paris. Le banquet du soir accueillait quelques personnes en plus des élèves : Le ministre de la magie, Kingsley Shakelbot ; Le directeur des jeux et sport magique, Ronald Weasley et sa femme Hermione Granger, Ginny Weasley la femme du directeur et bien sûr les accompagnateurs des trois délégations étrangères. Tous étaient installé à la table des professeur.

La coupe de feu se trouvait au milieu de l'estrade. Une grande flamme bleue, luisante et impressionnante virevoltait au rythme des discussions. À la fin du repas, Harry se leva et le silence se fit. Il prononça un bref discours et annonça que le moment tant attendu allait débuter. Il leva sa baguette magique, fit un geste fluide et vif au dessus des flammes qui se colorèrent en rouge vif et crachèrent le premier nom. Harry attrapa le papier au vol et le déplia afin de lire le nom du premier champion :

- Le champion de Durmstrang est Vladimir Sotov.

Un tonnerre d'applaudissement se fit entendre. Le jeune homme à l'allure carré et robuste et au cheveux noir ébène se leva triomphant et alla serrer la main du directeur avant de suivre son professeur dans une petite salle situé derrière la table des professeurs. La flamme recommença une deuxième fois et lança un deuxième papier.

- La championne de Beaubâton est Amandine Blancsec !

De nouveau des applaudissements impressionnant résonnèrent dans la grande salle. La jeune fille se leva de la table des Serdaigle. Elle était petite, très gracieuse et très belle. Imitant le même rituel que sont collègue de Durmstrang , la jeune Française rejoignit la salle. Pour la troisième fois la coupe changea de couleur et le troisième champion fut désigné.

- Le Champion de Poudlard est James Potter !

Harry ressenti un mélange de joie et de forte inquiétude lorsque son propre fils vint lui serrer la main sous une salve d'applaudissement largement supérieur aux deux autres. Finalement pour la dernière fois, la flamme de la coupe de feu devint rouge et envoya le dernier nom. Deux personnes à la table des professeurs priaient intérieurement Merlin pour que leur fille ne soit pas choisit connaissant les risques d'une tels compétition.

- La championne de Salem est Harmonie Malfoy.

Pour elle les applaudissement furent plus discret mais heureusement, elle pouvait compter sur ses deux nouveaux amis qui hurlèrent et applaudirent autant qu'ils le pouvaient. Avec la classe du au rang des Malfoy, elle s'avança vers le directeur et lui serra la main avant de jeter un rapide coup d’œil à son père qui lui répondit par un sourire discret.

Une fois tous réunit, les champions furent interviewés par Rita skeeter toujours fidèle à son poste malgré ses 63 ans. Elle se fit un plaisir non dissimulé de s'acharner sur Harmonie et James. Ses deux familles, très connu en Angleterre et ailleurs avaient été son gagne pain pendant des années et aujourd'hui, toujours accompagnée de sa plume à papote elle allait s'en donner à cœur joie.

Dans la grande salle, les élèves retournaient en traînant les pieds dans leurs salle commune. Rose et Albus décidèrent d'attendre Harmonie dans le hall. Au bout d'une bonne demi heure, la jeune fille réapparut et les rejoins heureuse qu'ils aient attendu. Ils étaient les dernier à monter. Une fois au milieu des escaliers, Ils entendirent des cris qui provenaient du parc. Curieux, ils firent demi tour et espionnèrent la dispute. Au début, ils riaient en voulant savoir qui pouvait bien hurler de cette façon. Mais lorsque Rose comprit que c'était ses parents qui se disputaient une énième fois, elle due se faire féroce pour retenir ses larmes et ne pas perdre la face. Albus la prit par le bras pour l'emmener ailleurs mais elle voulait savoir pourquoi ils se battaient cette fois.

- Je peux savoir se qui t'arrive ? Depuis le repas d'accueil des étrangers tu es encore plus distante et mélancolique que d'habitude ! J'en ai marre de devoir supporter ta petite dépression qui dure depuis près de 17 ans ! En fait les seules moments où tu as l'air un temps soit peu heureuse c'est lorsque Rose est là ! Criait Ron à sa femme.

- Que veux tu que je te dise ? Tu n'es pratiquement jamais à la maison et quand tu est là c'est pour qu'on se dispute. Répondit la gryffondor de plus en plus énervée.

- Oui ! Parce que j'en ai ras la marmite de supporter ta tronche de pauvre fille malheureuse toute la journée. Surenchérit le rouquin.

- Oh, tu en a marre de ma tronche ? Très bien alors vas y casse toi ! Va voir ailleurs si j'y suis et laisse moi tranquille Ron !

Sur ces dernières paroles Hermione partis en courant et transplana une fois en dehors de l'enceinte de Poudlard. Ron quant à lui s'en voulais d'être incapable de lui dire la vérité, une vérité qui commençait à lui peser. Malheureusement pour eux, Rose avait encore une fois entendu leurs dispute. Sans montrer une seule émotion, elle remonta en compagnie de ses amis qui n'osaient dire mot. Sans prendre le temps de parler à qui que se soit, elle alla se coucher pour oublier que ses parents s’entre déchiraient.

En haut de la tour d'astronomie, observant l'horizon silencieux. Un ancien élève pensait à ses choix, à sa vie, à sa fille. Il n'aurait jamais du revenir ici. Mais, hélas, impossible de faire demi tour. Quoique lui réservait cette année scolaire, elle risquait, comme souvent à Poudlard, d'être chaotique.


Texte publié par lulushka, 18 mars 2016 à 21h01
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