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tome 1, Chapitre 1 « Le début de la fin » tome 1, Chapitre 1

Une jeune fille, perdu, se trouvait dans le seule endroit encore capable de la calmer. Depuis quelques temps elle ressentait de terribles douleurs au niveau du dos et du bas ventre. Mettant cela sur le compte de l'angoisse et de la fatigue dut à la fin de la guerre, à l'éloignement de sa famille ou encore à la culpabilité qu'elle avait au fond du cœur. Dans cette maison, elle arrivait encore à oublier tout cela. C'était la maison de son enfance, celle où elle avait passé la plus part de ses vacances avec sa famille. Aujourd'hui, elle en avait fait don à Maria, la vieille femme qui s'en occupait lorsqu'elle et ses parents ne venait pas. Maria avait été sa nourrice, son amie, sa confidente. N'ayant ni frère ni sœur, la jeune femme passait sa vie dans les livres et Maria lui apportait ce qu'elle ne trouvait pas avec ses amis de papiers. Ce jour là, le 15 septembre 1997, elle essayait d'oublier. D'oublier cette nuit passée dans les bras d'un homme qu'elle n'aurait jamais du côtoyer. Cette instant de faiblesse qui pour elle avait laissé une trace indélébile, au point de ne pouvoir l'oublier. Il aurait pu la dénoncer, elle ne devait pas se trouver là mais il ne l'avait pas fait. Jamais il n'avait révélé leur secret.

Cette Maison se trouvait en France dans un petit coin de verdure éloigner de tout. Le premier voisin se trouvait à des kilomètres. Seule Maria mettait un peu de vie en chantant dans la cuisine. La jeune adulte,lui avait expliqué son monde, la magie, son école, et Maria l'avait accepté comme ça. Quand elle arriva le matin, la vieille dame ce rendit bien compte que quelque chose n'allait pas chez sa petit futé, comme elle aimait l'appeler. Son visage semblait terne, creusé. Ses cheveux habituellement fournis et plein de vie, étaient plus sec que jamais et s’aplatissaient autour de son visage. C'est pour cela qu'elle lui proposa de lui préparer un remède qui lui venait de sa grand mère. Mais soudain les douleurs de la jeune fille se firent plus violente et elle ne put retenir ses cris. Maria accourut auprès d'elle et l'aida à s'allonger sur le canapé. La vieille lui demanda de lui décrire ses douleurs et elle comprit immédiatement ce qui arrivait à la jeune fille.

- Écoute moi Carino1, tu es en train d'accoucher. Je veux que tu enlève ton pantalon. Je vais t'assister tu n'es pas la première que j'accouche. Tu te calme je reviens.

La jeune fille n'en revenait pas, prise de panique elle attrapa sa baguette et envoya un patronus d'urgence. Maria revint avec de l'eau chaude et des serviettes propre. Du mieux qu'elle le pouvait elle rassura sa petite futé et l'aida à mettre au monde son bébé. Les cris de la futur maman semblait plus refléter son désespoir que sa douleur. Très rapidement, pour un premier bébé, la jeune fille mit au monde une petite fille. Emmitouflé dans des serviettes, elle tenait sa fille ne sachant si elle devait se réjouir ou se détester d'avoir été aussi idiote.

Pendant ce temps dans sa chambre, un jeune homme préparait sa valise. Il avait décidé de couper les ponts avec sa famille et de s'éloigner de son pays natal. Il n'avait plus aucune raison de rester ici. Son père avait été arrêté pour crime de guerre alors que sa mère et lui avaient été disculpé en partis grâce à l'élu. Il avait une énorme dette envers lui et cela il ne l'acceptait pas. En plus de cela, une fille ne sortait pas de son esprit depuis ce soir magique où il l'avait eu pour lui seul. Malheureusement, il n'avait pas le droit de demander quoique se soit et jamais elle n'avouerait sa nuit à quiconque. Pourtant même si il ne l'a supportait pas, cette attirance pour son côté insupportable avait eu raison de lui cette nuit d'hivers. Il n'arrivait pas à l'oublier. Elle était la seule personne qui ne lui avait jamais couru après bien au contraire. Ils avaient passés temps d'années à se haïr et pourtant cette nuit là alors qu'elle ne devait pas être là, alors qu'il aurait pu récolter la gloire en la dénonçant, une force irréaliste les avait réunis. Les opposés s'attirent ? Oui c'est ce que tout le monde disait mais comment accepter une telle chose, une telle hérésie ? Soudain alors qu'il bouclait enfin sa valise, Une loutre faite de fumée bleutée apparut dans sa chambre. Le patronus s'arrêta devant le jeune homme et lui murmura d'une voix faible : « J'ai besoin de toi, dans la cheminé, le Havre de paix ». C'était elle, sans hésiter, il rapetissa ses valises, les glissa dans sa poche et partis prendre de la poudre de cheminette. Sans dire au revoir à sa mère, qui le regardait partir, il entra dans la cheminée et chuchota, pour que sa mère ne puisse le suivre, « havre de paix ».

Dans le salon, Maria vérifiait que le bébé allait bien. Elle tentait de questionner la jeune fille sur l'identité du père mais celle ci ne faisait que pleurer en regardant sa petite fille. Comment l'élever en sachant qu'elle avait les yeux de son père ? Comment annoncé à Ron qu'elle avait eu une liaison d'un soir ? Comment faire accepter aux autres son attirance indéfinissable pour cette homme ? Mais son questionnement fut interrompue par un bruit provenant de la cheminée. Il était la. Quelle serait sa réaction ? Maria accueillit le garçon qui chercha des yeux la personne qui l'avait appelé. Lorsqu'il la vit, assise sur le canapé, le visage en sueur, l'air épuisée, il ne put retenir une émotion qui passa dans ses yeux bleus. Mais son masque impassible refit vite surface à la vue du bébé qu'elle tenait dans ses bras.

- C'est notre fille. Je ne savais pas que j'étais enceinte. Furent les seule mots qui purent sortir de sa bouche.

Il ne réagissait pas. Il les regardait ne sachant que faire. Maria prit alors l'enfant dans ses bras et l'approcha du père. Il l'a regarda mais ne put la prendre. Elle était endormis, calme. Son regard revint sur la jeune mère. Il finit par desserrer les dents pour dire une seule phrase.

- Partons ensemble loin d'ici ? Demanda t il le plus sérieusement du monde.

Elle ne répondit pas. Troublé le jeune père sorti s'aérer l'esprit quelques minutes. Pendant ce temps, la maman se leva, prit dans son sac en perle un potion revigorante et l'avala. Instantanément la fatigue s'envola et les douleurs également. Sans attendre elle écrivit une lettre, embrassa sa fille, jeta un dernier regard à cette homme qui emprisonnait son esprit, puis disparue définitivement. En entendant le « pop » significatif d'un transplanage, le jeune homme revint rapidement dans la pièce. Il trouva la vieille femme tenant le bébé. Celle ci lui tendit une lettre et s'éloigna dans la cuisine. Il restait du lait en poudre spéciale qui lui avait servit pour le bébé de sa nièce.

«  Drago,

Je suis sincèrement désolé. Je ne savais pas que j'étais enceinte. Je ne voulais pas te mettre au pieds du mur. Je ne peux pas. Je n'ai pas la force d'avouer à tout le monde notre nuit et le fruit qui en à résulté. Je ne sais pas quels sont tes projets d'avenirs et je ne veux pas que cet enfant devienne un poids pour toi. C'est pour cela que j'ai demandé à Maria de confier notre bébé à une famille de moldu française qui saura en prendre soin. Mais si tu décide d'emmener notre fille avec toi, alors je sais qu'au fonds de toi existe toujours l'homme que j'ai aimé cette nuit là. Je sais aussi que cet homme sera capable de l'élever et de la rendre heureuse. Je ne te demande qu'une seule faveur accepte de l'appeler Harmonie Maria Malfoy. Dis lui que je l'aimais de tout mon cœur mais que je n'ai pas su affronter mes peurs.

Pardonne moi,

Hermione »

De retour au Terrier, Ron l'attendait ainsi que Harry et Ginny. Harry fut le premier a remarquer qu'elle avait les yeux rouges. Il alla voir Ginny et lui demanda d'aller lui parler. Ginny l'a rejoint dans le jardin et s'installa à côté d'elle.

- Qu'est ce qui ne va pas ? Tu as encore mal au ventre ? Demanda Ginny inquiète.

- Non je n'ai plus du tout mal, et ne t'inquiète pas autant Gin', j'ai simplement été faire un tour dans la maison de campagne de mes parents afin de la léguer à la femme qui s'en ai occupé toutes ses années. Des souvenirs sont remonté et je me suis rendu compte que je ne reverrais plus jamais ma … enfin mes parents. Mais je dois me faire une raison. Mentit elle à sa meilleure amie.

Loin d'être convaincu Ginny l'emmena à l'intérieur et alla rejoindre Harry. Elle lui fit part de ses soupçons. Il s'était passé quelque chose de grave mais Hermione refusait de lui en parler. Le fait qu'elle n'est plus aucune douleur lui paraissait également très étrange. Harry lui promit de veiller sur elle. Chacun monta se coucher, une dernière fois au Terrier avant de prendre leur envol.


Texte publié par lulushka, 18 mars 2016 à 20h59
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