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tome 1, Chapitre 4 « Retour à la réalité » tome 1, Chapitre 4

-Ici Echo 914 à RAF Bravo 6, demandons autorisation d’atterrissage.

-Ici RAF (Robotic Assault Fighter) Bravo 6, négatif Echo 914, nous essuyons une attaque du GRL, nous somme en mauvaise posture, vous devez vous rendre 4 km plus loin, ou des HTS (Hyperspace Transport Ship), vous attendent.

-Négatif, le vaisseau a subi trop de dégâts et a perdu une trop grande énergie pour continuer, nous devons atterrir.

-Les lanceurs hyperespaces sont détruit Echo 914.

-Nous changerons de transport pour aller à l’extraction suivante, demandons permission d’atterrir Bravo 6.

-Permission accordé. Faites attention à vous Echo 914. Des troupes ont été repéré à l’intérieur de l’enceinte.

Le vaisseau s’approcha d’abord doucement de la zone de bataille, lorsque le pilote vit le carnage qui se passait pour le croiseur. Il était en très mauvaise posture et n’avait aucun avantage. En face, se trouvait un destroyer du GRL, très bien équipé. Si bien équipé, pour seulement un croiseur, tout cela était étrange, il semblait qu’ils voulaient quelque chose. Des explosions, des tirs, la bataille faisait rage en face du petit vaisseau de transport. Des bouts de vaisseaux volaient de partout, pour s’écraser sur la terre. Le combat était seulement aérien, et forte heureusement, aucune vie n’était présente plus bas sur la terre. Le vaisseau commençait alors à prendre de la vitesse, et s’engagea dans la bataille, le plus vite possible, rejoignant le croiseur endommagé.

-Echo 914, vous avez le pont 14 à disposition avec un CTS (Cargo Transport Ship), c’est tout ce dont nous disposons.

-Ça fera l’affaire, merci Bravo 6.

-Vous avez 5 minutes, j’ai une requête, des hommes sont présent aussi sur le pont 13, ils n’ont pas de quoi évacuer, pourriez-vous les prendre avec vous ?

-Dites-leur de rejoindre le pont 14, nous les récupérons.

-Impossible, le vaisseau à subit une NMI (Nano Magnétic Impulsion), tous les circuits de contrôle sont morts. Nous sommes en manuel. Le pont 14 est le seul ouvert, grouillez-vous !

-Bien reçu. Mon colonel, nous n’aurons pas beaucoup de temps, on va changer de vaisseau là-bas, mais il y a aussi des hommes bloqués sur le pont à côté. Il y a de l’explosif dans la soute, de quoi faire sauter la porte.

-Très bien nous n’allons pas laisser nos hommes dans le merde. Je vais récupérer les explosif, Elsa, Zarenyth préparer vous, j’espère que vous pouvez encore combattre.

-Pas de problème pour ça. Répondit Elsa

-La priorité est d’escorter le V.I.P dans l’autre vaisseau, ne l’oubliez pas.

-Je vais m’en occuper, je le couvrirais pendant qu’il courra jusqu’au vaisseau.

-Tu es sûr d’être en état Zarenyth ?

-Arrête de te préoccuper de moi, je peux me débrouiller.

-Bien si tout le monde est prêt, je vais atterrir sur le quai dans 1 minute, ça va secouer.

Le vaisseau accéléra à nouveau et traversa le champ de bataille qui se trouvait entre lui et le quai 14. Des projectiles, des débris, pleins de choses volait tout autour d’eux. A un moment, ce fut un vaisseau complet qui leur passa juste à côté. Il était complètement détruit, et continua sa route jusqu’au sol.

La route était bientôt terminée, il devait rester 500 mètre avant le quai, mais ce fut les 500 mètres les plus long, car le vaisseau percuta un autre vaisseau, créant un énorme désarroi, et le vaisseau commençait à partir en vrille. Le pilote faisait son maximum pour redresser le vaisseau mais en vain. Heureusement, c’est Zarenyth qui stabilisa le vaisseau en lui donnant une grande impulsion en direction du quai. Le vaisseau n’était plus qu’une épave, et il ne volait que grâce à cette impulsion. Tout le monde croisait les doigts, sauf Zarenyth... La trajectoire était bonne bien qu’un peu trop haut. Lorsque le quai se rapprocha dangereusement, le pilote cria : « Attention ! », et le vaisseau percuta le sol du quai, en glissant avec des étincelles tout le long du quai, avant de finir sa route contre le mur du fond.

Pendant un instant, un silence mortel s’imposa sur le quai 14. Le vaisseau était méconnaissable, les débris jonchaient le sol dont un, un peu plus remarquable, sur lequel était marqué le matricule du vaisseau : « Class T HTS Echo 914 ».

Puis, un petit bruit vint interrompre le silence, un petit bruit venant du débris principal, de la carcasse du vaisseau, et puis, un sifflement, comme quelque chose qui chargeait, enfin une énorme impulsion. Cette impulsion déblaya tous les débris et les éparpilla partout sur le quai. Un nuage de fumée s’était créé. Mais à travers ce nuage se fit entendre une petite voix : « Vous allez bien ? Ho ! Réveillez-vous ! ». C’était la voix d’Elsa, qui grâce à son armure, avait été protégée de quasiment tous les dégâts. La fumée commençait à se dissiper, et elle put apercevoir son acolyte écailleux debout, en train de chercher. A côté de lui se trouvait Errion, assit et posé contre une paroi du cadavre du vaisseau. Il tremblait beaucoup, et avait la vision troublée, il ne se sentait vraiment pas bien. Zarenyth semblait chercher quelque chose, mais Elsa ne savait pas ce que c’était. Dans un autre tas de débris un peu plus loin, un mouvement perturba le brouillard de fumée, c’était le pilote du vaisseau qui essayait de se sortir du tas mais une partie de l’un des réacteurs le bloquait. Elsa courra pour lui porter de l’aide et, grâce à son armure, elle put soulever le morceau de moteur arraché et en lambeaux, pour laisser sortir le jeune pilote.

-Merci beaucoup Madame. Dit le pilote reconnaissant

-Tu n’as rien ? Tu peux marcher ?

-Oui, c’est bon, j’ai eu de la chance cette fois ci.

-On ne peut pas en dire autant pour d’autre… répondit gravement Zarenyth

-Comment ça ?

Zarenyth tenait dans sa gueule l’insigne de distinction du colonel qui était avec eux dans le vol. Il n’eut pas la même chance de s’en sortir et Zarenyth n’a réussi qu’à récupérer son insigne où était gravé sur de l’or pure : « Colonel HTS : Sophia Ewarts »

-Non… Pourquoi elle… C’était, pour moi un exemple… Je lui avais promis qu’elle me verrait devenir colonel à mon tour…

-Soldat, Ce n’est pas le moment de se laisser aller avec les sentiments, remettez-vous, Je doute qu’elle aurait aimé vous voir pleurer en plein combat !

-Vous… Vous avez raison, donnez-moi son insigne s’il vous plait, je m’en occuperais.

Le pilote récupéra l’insigne de la gueule de Zarenyth et le rangea dans l’un de ses emplacement d’armure.

-C’était elle qui avait les explosifs, nous avons un problème maintenant. Nous ne pouvons pas ouvrir cette porte sans eux.

-Mais, Zarenyth peut tout faire exploser, non ? En tout cas son pouvoir dévastateur est connu de tous.

-Justement, Zarenyth est trop dévastateur, s’il tire, le quai tombera en miette sous la puissance du coup.

Le pilote s’approcha de la grande porte reliant les quais 13 et 14, et remarqua que le problème ne se trouvait pas que la porte était bloqué, mais simplement défectueuse.

-La porte est défectueuse, mais les croiseurs et presque tous les autres vaisseaux sont réalisés de la même manière, je connais la procédure pour ce genre de panne sur mon vaisseau, demandez où se trouve le panneau de commande de la porte, je ne peux pas communiquer sans mon casque et mon vaisseau.

-Croiseur Bravo 6, vous me recevez ? Dit Elsa avec rapidité. Aucune réponse. Mais j’ai une cartographie du croiseur, laissez-moi un peu de temps pour trouver où nous somme.

Pendant qu’Elsa cherchait avec le pilote sur le plan holographique du vaisseau, Zarenyth alla voir Errion, qui était resté très calme depuis le crash.

-Hey. Tu vas bien ? Rien de cassé ?

-Tais-toi, rien de tout cela ne serait arrivé si vous m’auriez laissé tranquille. Répondit le jeune homme tremblant

Zarenyth gardait son calme cette fois ci.

-Écoute. Tout ce qui se passe en ce moment n’a rien à voir avec toi, le croiseur s’est fait attaquer pour toi…

-Moi ?! Bien sûr que c’est moi… Je sais pourquoi le GPMI et le GRL me veulent, c’est parce que j’ai encore la mémoire de tout ce qui s’est passé au GPMI. Lorsqu’un soldat quitte le GPMI, tout ce qu’il sait de confidentiel lui est retiré de sa mémoire, mais moi, je n’ai pas subi cette opération, c’est pour ça qu’ils me veulent, le GPMI ne veut pas que le GRL récupère des informations militaires. Ils pourraient me tuer, ce serait plus simple et ça ferait moins de morts…

-justement, ils l’auraient déjà fait s’il il n’y avait que ça. Je te dois la vérité… Si on se donne tant de mal pour te ramener là-bas, c’est à cause de moi. A la base, le plan était de t’exécuter, mais je m’y suis interposer. Je ne voulais pas que tu meures, après tout ce qui s’est passé, je me suis senti coupable, et je ne voulais pas que tu finisses avec une balle entre les deux yeux à cause de moi…

Errion, très surpris du discourt du dragon, ne répondit pas, mais lâcha deux larmes en regardant le sol. Zarenyth s’approcha de lui, et lui fit une accolade, ce que normalement, Errion aurait refusé, là, il s’est laissé faire.

-Ta vie vaux mieux que d’être sacrifié pour la sécurité d’une organisation.

Zarenyth se retira, au moment où le pilote finit par dire :

-Le voilà ! Il est… de l’autre côté de la porte…

-Il n’y a aucun moyen de communiquer avec l’équipe qu’il y a derrière ? Répondit Zarenyth

-Non, nous sommes dans une impasse.

-Bon, va voir si le vaisseau qu’on nous avait promis et qu’on devait avoir pris il y a déjà un bon moment fonctionne. Rétorqua Elsa

-Très bien Madame.

Le pilote s’approchait du vaisseau quand l’alarme générale fut lancé.

-Que ce passe-t-il ?! Demanda Zarenyth

-Regardez en face, le destroyer s’apprête à tirer ! S’il tire avec son canon géant, il va désintégrer le croiseur tout entier !

-Zarenyth ! Vite ! Il faut qu’on y aille !

-Je ne peux pas ! Mon aile m’empêche de voler.

Zarenyth prit une grande respiration, et chargea une attaque à longue distance. Ces yeux créaient une lumière de couleur blanche, et ses ailes commençait à s’illuminer, puis se fut ses ornement d’écailles qui commençaient à scintiller. Un sceau draconnique apparu devant lui, et en un instant une quantité d’énergie fut libéré à travers ce sceau en direction du vaisseau ennemie. Malheureusement, le destroyer était équipé pour ce genre de coup et envoya un missile dissipateur, qui annihila le rayon d’énergie se dirigeant sur eux. Le canon du destroyer, donnant sa forme très allongée, faisait apparaître une boule d’antimatière devant lui, ce qui signifiait qu’il allait bientôt tirer. Tout le monde était à court de plan, et le canon s’apprêtait à tirer, le temps paraissait bien plus lent d’un seul coup.

C’est au moment où la boule d’antimatière atteignit sa forme optimale qu’ils savaient que c’était terminé pour eux… Elsa prit Zarenyth dans les bras et serra très fort son compagnon, pour la dernière fois… versant toute les larmes qu’elle pouvait et lui disant : « Je t’aime… »

Et le temps sembla s’arrêter lorsque le bruit de l’explosion fit rage…


Texte publié par Zarenyth, 28 février 2016 à 22h40
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