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Les mots filent en ligne, l'un après l'autre, souples maillons, perles choisies qui s’agencent en un tout parfait ; des mots plus délicats à assortir que les motifs et les couleurs, car on ne peut les choisir sur leur seule apparence, encore faut-il qu'ils aient du sens... dans le seul sens qu'ils savent suivre, de gauche à droite.

A la fin de la phrase, se dépose son apothéose : pas un point unique et silencieux, posé comme un cailloux inerte sur le sol ; ni trois cailloux semés pour guider le regard vers l'absence qui se poursuit.

Ce dernier motif s'enroule sur lui-même, comme tournent les tourbillons, les cyclones, les galaxies. A son crochet, on peut se raccrocher, pour accrocher d'autres mots. Il s'incurve comme le pavillon de l'oreille qui se tend, attentive...

Mais la spirale, sous son masque serein, cache-t-elle un gouffre qui engloutit ce qu'on y glisse ?

...

Les mots prennent peur, la phrase reste solitaire, sans réponse, à jamais.


Texte publié par Beatrix, 2 août 2013 à 19h40
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