Lily était revenue après quelques minutes, elle nous avait prévenus qu'elle avait appelé un ami à elle faisant partie de la police et qu'il allait lui fournir un chien dressé à la découverte de cadavre. Puis, vers 11h, le chien accompagné de son maître débarqua au manoir, Lily était tout excitée d'essayer cette méthode. Après les instructions, le chien commença à renifler partout dans la maison, et nous nous mîmes à le suivre partout où il allait, il commença par les anciennes pièces qui étaient déjà présentes à l'époque.
Mais comme prévu, il ne trouva rien... On continua les recherches dans les agrandissements. Le chien eut beaucoup de mal à ''travailler''. Il retournait souvent au même endroit, c'était comme si ses sens étaient perturbés... Je commençai à désespérer, contrairement à Lily, toujours aussi excitée de voir ce chien parcourir la maison. Taru et Max étaient retournés au QG pour observer les caméras. Anna et moi avions été choisies pour accompagner Lily pendant la recherche, mais ça durait depuis quelques heures et cette maison était bien trop immense, on n'avait pas fini..
Je m'arrêtai, j'en avais assez de les suivre. J'avais l'impression qu'ils n'avaient pas besoin de moi puisque ça ne les dérangeait pas de continuer. En attendant, je pensais à Astrid qui restait coincée près du lac sans pouvoir trouver le repos, à l'enfant qui avait dû vivre un cauchemar et qui était sûrement décédé entre ces murs et à sa mère qui ne cessait de le rechercher désespérément... Mais surtout, je pensais au fait que je m'étais mêlée dans une histoire de fantômes alors que durant toute ma vie, j'avais essayé de les fuir je me retrouvais maintenant à les aider, du moins j'essayais...
En y réfléchissant, peut-être que la solution est plus proche qu'on ne le croit ! Maintenant que j'y pense, je peux peut-être trouver cet enfant ! Après tout, je l'ai déjà vu une fois dans le salon, il avait essayé de communiquer avec moi, mais j'étais tellement effrayée que j'avais fait la sourde oreille. Mais cette fois, j'allais devoir les ouvrir et écouter, et faire mes recherches de mon côté. Alors, je décidai de m'éloigner du groupe de recherche pour partir de mon côté. Si je faisais le point, on pouvait dire qu'il y avait des chances pour que l'enfant se trouve enterré aux endroits où le manoir avait reçu des modifications et ramifications, on sait aussi qu'Anna a entendu des rires d'enfant près de la fenêtre, au fond du couloir, qui se trouve près des ramifications, peut-être qu'avec un plan, ce serait plus simple de trouver des zones étranges.
Je partis donc en direction du QG pour retrouver Max et Taru : il devait sûrement y avoir un plan là-bas.
Retour au QG
Taru était en train de regarder les écrans, comme à son habitude, pendant que Max regardait de vieux documents, j'espère que ceux-là contiennent ce que je recherche. J'approchai discrètement de Max pour ne pas que Taru m'entende et je lui chuchotai doucement à l'oreille, je ne voulais pas qu'on m'entende : je n'avais pas le temps de discuter, cette histoire avait duré bien trop longtemps :
Max : Oui, je dois avoir ça. Mais pourquoi tu les veux et pourquoi tu parles si doucement ?
Mila : Je t'expliquerai plus tard, je n'ai pas beaucoup de temps, fais-moi confiance !
Max : J'ai toujours confiance en toi, tu le sais, tiens, voilà les plans. Je ne sais pas ce que tu comptes faire mais fais attention à toi !
Mila : Je vais être prudente, promis !
Je pris les plans et partis m'installer dans le salon, le lieu où tout a commencé, il était vrai que je n'étais pas très rassurée. Mais je pensais que ce lieu m'inspirerait davantage pour trouver ce que je cherchais sur les plans. J'installai les documents sur la petite table et me mis à genoux pour être à la bonne hauteur, je commençai à feuilleter les plans les plus anciens. Le manoir était bien plus petit : je n'aurais pas imaginé qu'il avait été autant agrandi. Il y avait beaucoup de terrain de terre autour, assez pour y construire des appartements plus que modestes. Puis, je regardai les nouveaux plans, le terrain autour avait bien diminué, contrairement aux murs du manoir, et c'était ces zones qui nous intéressaient, c'était dans ces ramifications que se trouvait sûrement l'enfant enfin je l'espère ! On dirait que j'allais devoir jouer aux différences sur ce coup ... Après plusieurs minutes d'observation de ces plans, quelque chose me percuta... On avait visité la maison après notre arrivée et pendant les rondes, mais il y avait une pièce que je ne connaissais pas, je ne me rappelais pas y être entrée ni même si les autres y étaient entrés... Et si c'était ça, la clé ? Ça ne coûte rien d'essayer, je rangeai rapidement les plans et courus vers cette étrange salle. J'étais plantée devant la porte, mon cœur battait rapidement, je me demandais si c'était de peur ou d'excitation ou bien même le fait d'avoir couru, c'était le bordel dans ma tête : tant de choses y passaient.
J'attrapai la poignée et la tournai doucement. Je poussai lentement la porte, il faisait sombre, très sombre, ça ne m'aidait pas à me calmer... Mais je rentrai quand même dans la pièce. Heureusement pour moi, j'avais pris une lampe de poche que j'utilisai tout de suite pour m'éclairer. Cette pièce était étrange, presque vide et poussiéreuse... Je me demandais pourquoi elle n'était pas utilisée, contrairement aux autre pièces... En attendant, je devais trouver quelque chose, même un mince indice, me permettant de trouver l'enfant. Je parcourus donc la pièce, petit pas par petit pas, mais la seule chose qu'il y avait dans cette pièce, c'était une armoire vide usée - presque en ruine - et un vieux tapis gigantesque occupant presque tout l'espace de la pièce. Je commençai à marcher dessus pour atteindre la fenêtre condamnée au fond de la pièce, quand j'entendis des craquements. Je me stoppai net cherchant l'origine du bruit. Mais le bruit avait cessé, je continuai donc de marcher mais les craquements revinrent à nouveau. Je me stoppai une fois de plus mais cette fois, le bruit ne cessait pas, au contraire, je pouvais l'entendre très proche de moi. Je regardai à mes pieds mais à peine eus-je le temps de comprendre que le bruit venait d'en-dessous de mes pieds que le sol s'effondra juste en-dessous de moi. Puis le noir complet...
J'entendis des rires d'enfant, d'une petite fille plus exactement, puis des images me vinrent : je pouvais voir l'origine de ses rires, une enfant vraiment jeune et jolie. Elle s'amusait dans un grand jardin fleuri, quand une femme s'approcha d'elle : une magnifique femme, la même que j'avais vue lorsque j'étais dans le corps d'Astrid : ça devait être la femme du manoir et la mère de cet enfant. Elle se mit assise par terre près de son enfant qui jouait avec des peluches, la femme prit l'une d'elle et la fit parler. Elle donnait vie aux peluches et ça avait pour effet de faire rire l'enfant. C'était une scène émouvante, voir de nouveau ces deux personnes réunies et rire ensemble, c'est ce que je cherchais.
J'ouvris les yeux d'un coup sec et essayai de me lever mais j'étais entourée de débris, et j'avais mal partout. Je regardai autour de moi et j'aperçus un trou juste au dessus de moi : je venais de traverser le plancher. Je mis un peu de temps pour reprendre mes esprits avant d'essayer de me relever. J'avais atterri dans une autre pièce, bien plus sinistre que celle se trouvant au-dessus... J'avais perdu ma lampe de poche et j'avais du mal à voir où je marchais. J'essayai de tapoter le mur pour me repérer et continuai de marcher. Puis, j'entendis de nouveau les rires : je m'arrêtai pour en trouver l'origine. Étrangement, ça ne m'effrayait pas, j'étais plutôt satisfaite, ça voulait dire que j'en étais proche, je suivis les rires avec difficulté : marcher dans le noir, dans une pièce dont on ne peut même pas voir le bout est un exercice difficile. Mais quelque chose changea l'atmosphère, cette fois, ce n'était plus des rires d'enfant mais les sanglots d'une femme. Je me doutais bien que c'était ceux de sa mère mais savoir qu'elle était présente dans cette pièce ne me rassurait pas, la dernière fois que je l'avais croisée, elle avait voulu entraîner Lily dans le sol...
Femme du manoir : Qu'avez-vous fait de mon enfant ! Rendez-le-moi !
Mila : Je peux vous aider à le retrouver mais pour ça, vous devez m'écouter !
Femme du manoir : Rendez-le-moi !!
On dirait qu'elle ne voulait pas discuter, ça allait être plus compliqué que ce que j'espérais...
Femme du manoir : Mon enfant !
Je me figeai, cette fois, la voix se trouvait juste derrière moi, je me retournai doucement et pus croiser son regard. Je n'eus même pas le temps de réagir que je sentis des mains entourer mon cou. J'avais du mal à respirer , je ne pouvais détacher mes yeux des siens, si sombres et remplis de haine...
Femme au manoir : Mon enfant !
La pression autour de mon cou se faisait plus forte, je commençais à voir trouble et respirais difficilement, j'avais peur, peur que ce soit la fin. Je ne voulais pas mourir ici, ni même à cet instant... Ce n'était pas le moment !
Femme du manoir : Minni...
Mila : Je suis sûre qu'elle viendra à vous si-si vous l'appelez !
Femme du manoir : Minni...
La femme commençait à sangloter rien qu'en entendant le nom de sa fille, je sentais la pression exercée sur mon cou diminuer et j'essayais de me calmer pour mieux respirer.
Elle commençait à hurler le nom de sa fille et j'étais enfin libre de mes mouvements, je repris mon souffle avec difficulté. La femme continuait de crier son nom, j'en profitai pour m'éloigner d'elle en continuant ma route, je me trouvais à quatre pattes, essayant de continuer ma route dans le noir.
J'entendis une petite voix à peine audible, j'étais sûre que c'était Minni ! Je dois me dépêcher de la retrouver !
Minni : Maman ...
Mila : Où es-tu petite ? Continue de parler, j'arrive !
Minni : Maman...
Je continuais ma route suivant la petite voix, je ne faisais même plus attention aux obstacles, au point que je m'éraflais la peau contre de gros cailloux.
Minni : Aide-moi !
Cette fois, la voix était parfaitement audible et se trouvait à ma gauche, je pouvais voir une petite ombre étrangement blanche, je suivis cette lumière pour arriver juste devant.
Mila : Ne t'inquiète pas, trésor, je suis là, je suis venue te ramener à ta mère !
Minni : Maman ?
Mila : Oui, trésor, n'aie pas peur, je viens t'aider.
Je tendis ma main vers la petite ombre et une petite main en sortit pour attraper la mienne, je tirai dessus et l'enfant s'en extirpa. Depuis le début elle se cachait dans les ombres...
Je me levai et tins la main de la petite. D'apparence, elle ressemblait à une petite fille tout à fait normale, mais elle était comme translucide et éclairait ce qui l'entourait. Nous commençâmes à marcher sur le chemin que j'avais pris.
La petite fille leva la tête et ouvrit grand ses yeux.
Minni : Maman !
Femme du manoir : Minni !
Minni lâcha ma main pour se diriger vers sa mère. Lorsqu'elle la toucha, la femme changea d'apparence passant d'une femme effrayante habillée d'un peignoir blanc avec des longs cheveux long détachés et décoiffés raides, à une femme magnifique avec une longue robe noire et des cheveux de nouveaux attachés et coiffés d'un chignon de l'époque. Elles riaient toutes les deux dans les bras de l'autre c'était touchant. Enfin, la mère et la fille étaient de nouveau réunies. La petite lâcha sa mère et se retourna vers moi, la mère me regarda aussi. Elles sourirent toutes les deux, d'un magnifique sourire.
Je souris à ce mot, et les deux apparitions disparurent dans une épaisse fumée, je pus souffler un bon coup. Je venais de vivre des sensations fortes auxquelles je n'étais pas préparée. Mais, c'était fini et je pouvais enfin reprendre mon souffle.
Mila : Max ? C'est toi ?
Max : Mila ? Tu vas bien ?
Mila : Oui ça va mais j'aimerais sortir d'ici !
Je me trouvai en dessous du trou les autres se trouvaient tout autour, me regardant en bas.
Taru : Attends, j'ai une corde ! Attrape-la !
Taru fit tomber une corde. Je l'attrapai et l'entourai autour de mon pied et d'une de mes mains.
Et, petit à petit, je fus remontée dans la pièce du haut. Je m'accroupis sur le sol, fatiguée de ses aventures.
Max : Tu devrais peut-être la laisser reprendre son souffle !
Lily : Mais je veux savoir !
Mila : Ça va, ne t'inquiète pas, Max... J'ai emprunté les plans de la maison pour trouver des indices pendant que vous cherchiez avec le chien. J'ai trouvé cette pièce qui, étrangement, n'était pas utilisée. J'ai voulu l'inspecter mais j'ai entendu des craquements et sans m'en rendre compte, je me suis réveillée en dessous, je crois que c'est dans ce trou que se trouve la petite fille.
Lily : Tu en es sûre ? Tu as des preuves ?
Mila : J'ai-j'ai entendu des rires en dessous, c'était très distinct ! Comme ci c'était à côté de moi !
Je ne pouvais pas leur parler de mon rêve , ni même de ma rencontre avec la mère et les retrouvailles. C'était mon secret, celui que je dois cacher à tout prix.
Anna : En tout cas, tu nous a fait peur ! On était avec le chien et son maître quand on a entendu un énorme bruit. Mais rien n'apparaissait sur les caméras parce qu'aucune d'elle n'a été installée ici... Alors on s'est précipité dans cette salle et on a vu le trou. Comme on ne te trouvait nulle part, on en a déduit que tu étais dedans. Je suis soulagée que tu ailles bien, j'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose..
Mila : Je vais bien, ne t'inquiète pas !
Après ces émouvantes retrouvailles, Lily appela des policiers pour des recherches dans le trou. Il ne leur fallu que quelques minutes pour trouver des restes humains appartenant à un enfant. On n'avait pas besoin d'hésiter pour savoir que c'était ceux de Minni.
La dépouille fut emmenée par la police. Après plusieurs examens, ils en ont déduit que c'était bien le corps d'une petite fille morte, il y a presque un siècle. Nous avions prévu de l'enterrer dignement aux côtés de sa mère dans le cimetière près de la maison.
Cimetière Samedi 13 Septembre 09h30
On se trouvait au cimetière devant un petit trou creusé pour enterrer la petite Minni auprès de sa mère, un prêtre récitait les textes religieux habituels, pendant que d'autres personnes portaient le petit cercueil où y étaient déposés les ossements de la petite fille. La vieille dame et sa belle fille participaient à la cérémonie. Nous étions tous habillés de noir, la couleur du deuil. En regardant le cercueil, je pus apercevoir de loin une silhouette qui ne m'était pas inconnue, c'était Astrid, regardant elle aussi l'enterrement. Elle ne lâcha pas du regard le petit cercueil tout le long de la cérémonie. Puis, deux hommes mirent de la terre sur le cercueil pour reboucher le trou et le prêtre chanta des chants religieux, jusqu'au dernier coup de pelle. Enfin, la cérémonie prit fin et nous commençâmes à partir de là.
Lily : D'accord, mais ne mets pas trop de temps. Dès qu'on a fini de remballer, on s'en va.
Mila : Pas de problème, je fais vite !
Je me dépêchai de retourner au lac et je pus y revoir Astrid qui regardait encore en direction du lac.
Mila : Oui et sa mère aussi, elles sont parties dans l'autre monde, ensemble.
Astrid : C'est une bonne nouvelle... Elles sont de nouveaux réunies... Je me demande si elles me pardonneront un jour...
Mila : Je suis sûre que oui, elles sont apaisées, maintenant et il est temps pour toi aussi de l'être.
Astrid : Tu penses que c'est possible ? En ai-je le droit ?
Mila : Tu en as tous les droits, tu as voulu protéger cet enfant au point d'en perdre la vie. Tu es restée prisonnière ici, te torturant de remord pour les aider à les réunir. Tu mérites de te reposer et d'arrêter de te torturer.
Astrid : Merci... Durant toutes ces années, tu es la seule qui m'a écoutée et qui a essayé de nous aider avec succès.
Mila : Vous avez eu surtout beaucoup de chance que quelqu'un aillant mon don soit venu dans cette maison...
Astrid : Ce n'est pas de la chance, je pense plutôt que c'était le destin. Ton don t'a été offert pour aider les êtres comme nous, condamnés à errer dans ce monde et attendant qu'on les aide.
Mila : Tu as peut-être raison... Mais c'est difficile d'être totalement convaincue...
Astrid : Je suis sûre que tout ira bien, et rappelle-toi d'une chose : on a toujours quelqu'un qui veille sur nous sans le savoir.
Après cette phrase Astrid recula vers le lac pour s'y enfoncer et disparaître complètement.
Je ne pus même pas lui demander ce qu'elle voulait dire par « quelqu'un qui veille toujours sur nous sans le savoir »...
Je restai quelques secondes le regard perdu vers le lac. Tout était enfin fini, pour de bon.
Je me retournai et aperçus Anna me faire des signes de la main. J'accourus vers elle pour la rejoindre. Les autres finissaient de ranger le matériel dans la camionnette.
Mila : Rien d'important, j'avais juste envie de regarder une dernière fois cette belle vue.
Anna : Tu es bizarre...
Je rigolai à sa réflexion, entendre ça de sa bouche me faisait bien rire !
La vieille dame et sa belle fille nous attendaient devant la maison, nous partîmes les rejoindre afin de les saluer.
Belle fille : Oui, merci beaucoup !
Lily : On a seulement fait notre boulot ! Prenez soin de vous et appelez-nous s'il y a d'autres problèmes.
Vieille dame : Nous n'y manquerons pas, je vous souhaite un bon retour.
Nous les saluâmes une dernière fois avant de remonter dans les véhicules pour enfin rentrer chez nous.
Anna : Dites, au fait, il y a un truc que je ne comprends pas...
Lily : Quoi donc ?
Anna : Je ne trouve pas de rapport entre ce qui s'est passé et l'attaque qu'avait subie la vieille dame...
Lily : Peut-être que c'était une attaque de la femme-fantôme pour nous décourager ?
Anna : Oui ça-ça doit être ça !
C'est vrai que cette attaque était étrange, et n'avait pas de rapport mais je ne voulais plus y penser maintenant qu'elles avaient toutes trouver le repos.
Elle ? Je me dressai sur mon siège, j'avais oublié l'autre apparition : la femme en robe rouge. La femme portait un peignoir blanc et en aucun cas, une robe rouge. Alors qui était l'autre femme ? Rien n'était dans les archives, qu'est-ce qu'elle faisait dans cette maison ? Et quel lien y avait-il avec eux ?
Mila : Hein ? Ou-oui ça va, je suis juste un peu fatiguée...
Lily : Elle a raison, on est épuisés, on mérite un peu de repos, on reprendra le travail mardi pour nous laisser quelques jours. Profitez-en bien.
Puis, le trajet fut calme du au fait que seuls les conducteurs restaient éveillés. Pour le reste, c'est à dire Max, Anna et moi, il ne nous fallut pas longtemps avant de rejoindre les bras de Morphée... On peut dire que cette première mission ne fut pas de tout repos et mais fut remplie de souvenirs inoubliables.
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