L'état de la route sous leur pieds allait en s'améliorant de jour en jour. A peine une semaine après leur rencontre avec Clorisse la Nordique, elle était pavée de pierre et les voyageurs croisaient de plus en plus de gens sur le chemin. Il y avait des paysans la houe sur l'épaule qui regagnaient leur hameau, des caravanes de marchands en provenance des havres de la baie d'Illiaque, des sergents d'armes qui regardaient les deux voyageurs d'un air suspicieux, mais leur fichaient la paix.
Puis un jour, en atteignant la crête d'une colline, les voyageurs aperçurent les murs et les toits de Shornhelm qui se détachaient du paysages. Ils hâtèrent leurs pas pour atteindre la ville avant la tombée de la nuit et finirent par franchir la barbacane encombrée de populace qui en protégeait l'accés. Shaiélaè était ébahie tant il y avait de chose à voir, ne comprenant pas comment elle avait pût voyager de Val-Boisé à ici sans prendre la peine d'entrer dans la moindre cité.
Les camelots, les charretiers envahissaient les rues. Les poissonniers ameutaient les clients à grand cris, couvrant de leur voix les plaisanteries grivoises lancées par les putains de haut de leurs balcons. Les étals des marchands regorgeaient de trésors : de l'armurerie Nordique, des vins Cyrodiiliques , des épices entêtants vendus par des kajhiits accroupis sur des tapis (une bouffée de haine lui monta au ventre à leur vue), des bijoux enchantés de Morrowind...
La petite elfe ne se sentait pas oppressée le moins du monde. Il y avait de la foule, certes, mais elle était anonyme au milieu d'elle comme au milieu d'une forêt mouvante. Des occasions de vol si belles s'offraient à yeux, innombrables... Elle retint son bras, se rappelant la présence des riches bijoux cachés dans son carquois, qui étaient le prix pour passer sous silence le pillage des terres et du château d'un seigneur disparu. Les habitudes ont la vie dure.
Ioreck focalisait tout les regards des passants. Moi, ils me prennent pour une mendiante, mais lui... Il dépassait de deux bonnes têtes la hauteur moyenne dans la foule, ses fourrures hirsutes le grossissant de la moitié de sa masse réelle. La claymore sur son dos achevait de le rendre aussi insolite.
La foule devint de moins en moins compacte à mesure qu'ils s'enfoncèrent dans la ville, délaissant le quartier commerçant au profit des ruelles mal-famées.
Ils faillirent se perdre dans ce dédale, mais Ioreck demanda son chemin à un mendiant qui les remis sur la route, moyennant une petite pièce.
« On cherche Le Loup Veinard, un bouge qui doit se trouver quelque part par ici. Celui qui m'a refilé le tuyau m'a dit que les hommes de la compagnie de fréquentait. » expliqua le Nordique.
Ils arrivèrent dans une rue tellement étroite qu'il y faisait presque nuit. Au dessus d'une porte se balançait une enseigne de fer grinçante montrant une tête de loup, crocs sortis .
« On y est », dit Ioreck. « En fait, cette ville n'est pas si différente de Solitude. »
Il poussa la porte de la taverne et le Nordique et la petite elfe entrèrent.
Le Loup Veinard était un endroit bondé, résonnant des rires gras des clients soiffards. Il aurait était agréablement lumineux si la fumée s'échappant de l'âtre ne l'avait emplis d'une brume grasse.
Les serveuses circulaient entre les tables, chargées de plateaux de chopes. Les clients les tripotaient à chaque passage en lançant des remarques obscènes. Des hommes en arme étaient assis au fond de la salle, au plus près du bar. Ioreck se dirigea instinctivement vers eux, et Shaiélaè le suivi comme son ombre.
Leur entrée avait été discrète, mais la traversée de la salle se fit sous les regards de tout les buveurs présent. La petite elfe feignait l'impassibilité devant les yeux multiples qui s'attardaient sur son corps, s'échangeant des plaisanteries à son sujet. Toute personne se trouvant sur leur chemin s'écartait respectueusement devant la carrure du Nordique qui lançait son regard le plus inquiétant à tout ivrogne un peu trop lent, caressant ostensiblement le piolet en os fixé à sa ceinture.
La table qu'ils cherchaient à atteindre se rapprochait. Pour la première fois, Shaiéalè vit des hommes aussi patibulaire que son compagnon. Sept en tout, dont deux femmes aussi moches que des trolls, défigurées par les combats. Leurs armes et leurs heaumes étaient posées sur la table devant eux, au milieu des bouteilles à moitié vides.
Ioreck prit la parole.
« Je cherche Belcar Malane, des Lynx Noirs. »
« Qu'est-ce que vous lui voulez ? », dit un Breton grisonnant couvert de cicatrices vêtu d'une broigne de maille.
« On cherche à intégrer les Lynx Noirs. Moi et elle. »
« On est pas des Lynx Noirs, nous », repris le Breton.
« Vous savez où les trouver ? »
« Qu'est ce que j'en ai à foutre de ce que font les Lynxs, moi ! Demandez au patron, ils les connaît bien mieux ! »
Une des femmes intervint, quand elle eu finis de vider son gobelet.
« Ferme ta gueule ! » Elle repris à l'intention de Ioreck. « Ils viennent surtout tellement tard le soir que c'en est presque le matin. Vous verrez pas Malane. Jamais il entre dans ce genre de rade. Essayez de vous adresser à Castvanius, son premier lieutenant. »
Ioreck remercia en souriant la hideuse guerrière
Ioreck et Shaiélaè étaient attablés le long d'un mur de la taverne. Une bouteille de piquette, la moins chère possible, se trouvait au milieu d'eux.
« On va attendre ici que des membres de la compagnie arrive. Ca risque d'être un peu long, profites en pour passer une bonne soirée », expliqua le Nordique.
La petite elfe était mal à l'aise dans cet endroit.
« Je vais plutôt faire un tour en ville », dit-elle. « Je reviendrais d'ici quelques heures. »
« Tâche de ne pas te perdre. »
La petite elfe se dirigea vers la sortie du Loup Veinard, soulagée de sentir l'air frais de l'après-midi sur son visage. Elle avait mémorisée la route empruntée pour venir jusqu'ici depuis la barbacane, ainsi n'eut-elle aucun mal à retourner dans le quartier commerçant si plein de vie.
Elle commença tout d'abord par flâner entre les échoppes, gorgeant tout ses sens des merveilles l'environnant. Quand ventre gargouilla trop fort pour être ignoré, elle se dirigea vers l'odeur la plus alléchante quelle puisse sentir, devant l'étal d'une femme faisant griller des brochettes de viandes.
Quelques instants plus tard, deux de ses mets brûlants était dissimulé sous son aisselle, sans que quiconque n'ai pu la soupçonner. C'est stupide, je prend des risques inutiles alors que je suis riche comme une reine.
Tout en dégustant sa prise, elle se mit en quête d'un bijoutier ou de l'échoppe d'un préteur à qui elle pourrait revendre ses trésors. Sur une place, elle trouva un orfèvre orque qui n'avait pas l'air très regardant sur la provenance de la marchandise. Pour plus de sûreté, Shaiélaè ne vendit pas tout son butin d'un seul coup, mais la vente d'un simple camé d'ambre et d'une chaîne en or lui rapporta une épaisse bourse de pièce. 6 d'or et 21 d'argent, compta t-elle. Excellent. Il est temps pour moi de me ressourcer.
Elle repassa entre les étals du marché, abandonnant son regard de passante pour celui de cliente.
Le premier achat fut une courte capeline de laine, qui pouvait couvrir son corps des regards indésirables sans sacrifier son agilité. Elle dénicha un fléchier, chez qui elle refit ses provisions de munitions. Les Bretons sont des archers doués avec l'arc long, les flèches disponibles étaient donc un peu plus longues que celles qu'elle avait l'habitude d'utiliser, mais tant pis. Et elles sont en bois, non en tendon. C'était dérangeant, mais sans importance. Ce n'est pas moi qui ai coupée l'arbre. Personne ne m'en voudra. Elle en sélectionna six qui vinrent alourdir son carquois.
C'était là tout ce dont la petite elfe avait besoin. Ses vêtements étaient usés et tachés, mais elle refusait de se débarrasser de ce qu'elle portait alors qu'elle avait une famille, autant par nostalgie que par pragmatisme : Pas un seul des vêtements que la petite elfe avait vue sur le marché serait à moitié aussi confortable que les siens pour crapahuter dans la forêt.
Shaiélaè rangea soigneusement sa bourse dans son carquois, avec le reste des bijoux, puis repris paisiblement le cours de sa ballade.
Les lunes ne tardèrent pas à apparaître au dessus des toits, et les commerçants entreprirent de ranger leurs marchandises quand les clients commencèrent à se faire rare.
Les pas de Shaiélaè la conduire vers une petite plazza derrière un temple au centre de laquelle se tenait une fontaine. La petite elfe s'assit sur la margelle pour profiter du calme de la soirée. C'est alors qu'elle vit le reflet de son visage sur la surface.
Par Yffre, j'ai une tête à faire peur. Père me reconnaîtrait à peine.
Son exil l'avait beaucoup amaigrie, et son visage ordinairement pâle était maintenant émacié, faisant saillir les pommettes. Ses cheveux bruns, qu'elle portait coupés court quand elle était dans l'armée avaient poussés, dépassant ses épaules, et étaient filandreux, ternes, cassants et couvert de crasse. Ses yeux dorés avaient conservé toute leur vivacité, contrastant avec l'allure ravagée de la petite elfe. Un bon bain chaud ne serait pas inutile. Il faudra que je trouve des thermes, s'il y en a dans cette ville.
En attendant, elle passa sa tête l'eau glacée de la fontaine, ôtant une partie de la saletés qui la recouvrait.
Shaiélaè se reposa d'un demi-sommeil pendant les heures qui suivirent, attentive à l'heure et à la promesse qu'elle avait faite à Ioreck. Elle s'était habituée à sa présence à ses côtés, et il était étrange d'être éloignée de lui depuis si longtemps.
A l'heure dite, elle retourna à la taverne, tâchant de retrouver son chemin à travers les ruelles sombres, sa main serrant sa dague sous sa capeline en prévision de l'apparition de quelques voyous. Des voyous, elle en croisa, mais aucun n'essaya de lui causer du tort.
C'est soulagée qu'elle poussa la porte du Loup Veinard, hâtive de retrouver la sécurité de la violence meurtrière de son compagnon. Le Nordique avait devant lui un amoncellement de bouteilles vides, ce qui expliquait sûrement le fait qu'il soit en train de marmonner seul dans sa barbe des propos incohérents, le nez plongé dans une flaque de bière.
« Hé ! Réveille-toi ! », lui dit la petite elfe. Pas de réponse. « On a besoin de toi si tes mercenaires viennent. »
« Questcequiac'estpasmafauuuuuteee... » furent les seuls mots qu'elle obtint.
Tant pis, j'aurais essayé. Elle fut tentée de s'éclipser discrètement en emportant Foyer, mais en y réfléchissant, le mercenariat était probablement plus rentable sur le long terme. A condition qu'il soit assez sobre pour passer l'entretient avec les capitaines. Ou je peux parler pour nous. Je doit d'abord les reconnaître s'ils viennent ici. Je devrais pouvoir le faire.
Shaiélaè resta assise en face de Ioreck pendant un bon moment, jusqu'à ce qu'il se lève brutalement, trébuche, et ne vomisse sur le sol.
« Ah bah putain ! » s'exclama t-il. «Plus jamais ça ! »
La petite elfe s'enquit de sa santé.
« Ca va ? »
« Oui, oui. Quand je vomi, ça retombe tout de suite. Ça va mieux maintenant. »
Il se rassit, et héla une serveuse. Shaiélaè lui retint le bras.
« Tu devrait éviter de reboire maintenant. Tes mercenaires ne vont plus tarder, si ce qu'a dit cette franc-coureuse est vrais.
Ioreck renvoya la serveuse qui s'approchait d'eux.
Puis ils attendirent ensemble la venue des membres des Lynx Noirs, s'efforçant de rester éveiller.
Il était presque quatre heure lorsque la petite elfe, qui dodelinait de la tête, entendit la porte de la taverne s'ouvrir et vit un Orque, un Impérial et trois Bretons.
Tous portaient des capes et des habits de soie par dessus leurs armures ouvragées, brillantes comme de l'or. Des bijoux resplendissaient à leur cous et leurs doigts, et leurs baudriers de bronze et de cuir de netch étaient garnis d'armes démontrant leur qualité de mercenaire. Seul des mercenaires peuvent être aussi riches et fréquenter des endroits aussi miteux. Si c'est ça louer son épée, ça va me plaire.
Des gemmes brillantes étincelaient au pommeaux de leurs dagues, et tous portaient de longues épées niellées d'argent dans des fourreaux décorés d'or.
L'aubergiste avait aussi remarqué leur apparition, et accourus pour prendre soin d'eux en personne.
Les mercenaires étaient maintenant installé autour d'une table, les serveuses déjà blotties sur leurs genoux.
Shaiélaè, après les avoir observés un instant avec intérêt, s'apprêtait à prévenir Ioreck mais le Nordique avait aussi vu leur entré, et état en train d'arranger ses fourrures afin de paraître à son avantage. Enfin, il se leva, prit dans ses mains Foyer, son épée géante et traversa la taverne en direction du groupe d'homme, la petite elfe sur les talons.
« Un Nordique. Et une elfe. Qu'est-ce qu'ils nous veulent ceux-là ? » dit l'un des guerriers en les voyant approcher. Il avait un visage dur de tueur-né, comme ses compagnons, auquel tout les riches habits du monde ne parvenaient pas à effacer la méchanceté qu'on y lisait.
Ioreck prit la parole :
« Vous êtes des Lynx-Noirs ? On cherche à intégrer la compagnie. »
« Si-fait . On en est les capitaines », répondit l'Impérial.
« Alors vous êtes Castvanius ? On m'a dit que vous pourriez nous embaucher.
« Pourquoi on voudrais de deux pouilleux comme vous ? »
Shaiélaè savait que l'air méprisant de l'Impérial était avant tout un test . Et elle priait pour que Ioreck le remarque aussi.
« Je peux mettre n'importe lequel de vous à terre, pour commencer», se vanta t-il en posant violemment sa claymore sur la table. « Et j'ai la recommandation de Hagrald le Rugissant, comme vous capitaine des Lynx-Noirs. C'est lui qui m'a conseillé de rejoindre votre compagnie. »
L'Orque grogna. De tous, c'est lui qui portait le moins de soieries et le plus d'acier.
« Ta recommandation vaut moins qu'un pet de ragnard si Hagrald n'est pas là pour pour parler en ta faveur. Il est où, cet idiot ? »
« Nous avons voyagé ensemble depuis Pondragon, où je l'ai rencontré. Mais les Crevassais nous ont tendus une embuscades près de Vieux Hroldan. Hagrald n'a pas survécu. »
Ioreck enleva de son cou un collier d'os gravé de rune, qui lança à l'Orque.
« Il portait ça sur lui. »
Castvanius, à qui une fille d'auberge caressait le menton tout en suivant distraitement la conversation, leva sa chope.
« Il va me manquer, le bougre. A Belcar aussi, quand il le saura. Au moins, il festoie dans son paradis. Solvenlord, comme il l'appelait.
« Sovngarde », le rectifia Ioreck.
L'Impérial vida sa bière d'un unique trait, imité par ses compagnons.
« Peu importe », repris t-il en étouffant un rôt. « Quand à toi, si Hagrald te pensai digne des Lynx-Noirs, je suis sûr que Belcar ne trouvera aucune objection à t'intégrer dans nos rangs. Tu sera dans le peloton de Yarmaz, je pense. » Il désigna l'Orque. « C'est lui qui a la charge des troupes lourdes. »
Ioreck acquiesça en souriant.
« Et elle ? » intervint l'un des Bretons en désignant la petite elfe derrière le Nordique . « Tu l'as apportée pour réchauffer nos couches le soir ? »
Shaiélaè se rembrunit. Ioreck ouvrit la bouche pour parler, mais elle le coupa pour parler en son nom propre.
« Je cherche aussi à me mettre à votre service. J'ai servi pendant six ans dans l'armée de ma tribu, à Val-Boisé. Je suis une experte en tir à l'arc et la nature sauvage n'a aucun secret pour moi. Et j'ai participée à de nombreuses guerres contre les Orques ou les Kajhiits. Je pense à ce titre que vous pouvez me laisser une chance de faire mes preuves au sein de vos rangs. »
« Ouh... C'est qu'elle mord la gamine ! » dit l'Impérial en riant. « Allez, j'ai le plus grand respect pour les Bosmer du Val-Boisé. T'as de la chance qu'Astien soit en manque de fourrageurs. » Il se tourna vers un deuxième Breton, bien trop occupé à peloter sa serveuse pour suivre le cours de la conversation. « Tu la veux ? Une elfe. Eclaireur .»
« Si Belcar est d'accord, moi aussi », répondit-il.
« Excellent ! » Castvanius héla le patron, qui accouru immédiatement. « Sers-nous donc à boire ! On a des nouveaux lynx ! »
L'ensemble de la Compagnie du Lynx-Noir logeait dans une ferme fortifié désaffecté non loin de Shornhelm. Il y avait 400 hommes en tout, venant de tout les horizons de Tamriel. Les Bretons étaient largement majoritaires, mais on trouvait une grande part d'Impériaux, de Rougegardes, d'Orques et de Nordiques dans une moindre mesure. Il y avait aussi un petit groupe de Dunmer très soudé, quelques Argoniens, peu de Kajhiits et un unique représentant de la race Altmer. Outre Shaiélaè, il y avait deux autre Bosmers.
Les capitaines avaient, une fois le soleil levé et la beuverie terminé, conduit Ioreck et la petite elfe jusqu'à la caserne improvisé. Là, dans un salon confortable qui tranchait avec le reste du décor, ils avaient rencontrés Belcar Malane, le commandant des Lynx-Noirs. C'était un homme relativement jeune pour quelqu'un qui commande une compagnie de cette envergure, et petit, même pour un Breton. Il avait accueilli avec tristesse l'annonce de la mort du capitaine Hagrald et chaleureusement les deux nouvelles recrues.
Après s'être installée dans les quartiers de son peloton, Shaiélaè avait rejoint son compagnon Nordique chez les troupes lourdes.
Elles étaient installées dans une étable surpeuplée puante de sueur.
« C'est ce à quoi tu t'attendais ? » lui demanda le Nordique quand ils furent ensemble.
« Je m'attendais à une meilleure paye. Combien es-tu payé, toi ?
« 12 septims d'or le mois »
« Attends, » dit Shaiélaè, choquée. «Pourquoi ils te paye autant ?
Ioreck lui expliqua :
« Je suis ce qu'on appelle un doppelsoldner : au cours d'une bataille, je me trouverais en première ligne pour foncer sur les rangs ennemis. Pour compenser mon espérance de vie qui est... disons plus réduite que la moyenne, je suis payé le double d'un soldat habituel. »
La petite elfe fit un calcul rapide.
« Mais je ne suis payée que 3 septims. C'est pas le double, ça ! »
« Mais toi, tu est une fourrageuse. Déjà tu prend moins de risque comme tu n'est pas en première ligne, et en plus tu as de plus nombreuses occasions de pillage. Ca équilibre. »
« Je vois... » Qu'est ce qu'il entend par « espérance de vie réduite » ?
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