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tome 1, Chapitre 10 « Galawira, Terre et Pratoris Four » tome 1, Chapitre 10

De longues heures venaient de s’écouler mais à présent, le soulagement était total. Le Tardis pouvait à nouveau voyager. Cette brave boite bleue avait utilisé la majorité de son énergie pour sauver Jenny et avait dû se réapprovisionner en conséquence auprès de la super nova. Après cela, le vaisseau avait quitté cet espace-temps et le Docteur avait décidé qu’il était temps de prendre un peu de détente. Il s’arrêta sur la planète Galawira, un véritable paradis à la beauté envoûtante. Posé à proximité d’un lac aux eaux cristallines, le Tardis récupérait le reste de ses forces, la planète étant positionnée à bonne proximité d’une faille spatio-temporelle en sommeil. Rose et Stella étaient parties s’allonger près de l’étendue miroitante, observant un magnifique couché d’un des deux soleils qui éclairaient Galawira. Le Docteur était resté à bord du Tardis. Selon lui, il devait faire quelques réparations, mais ce n’était pas l’entière vérité. Il attendait avec impatience que Jenny se réveille.

Une fois que la jeune fille s’était en endormie, le docteur Kelly avait administré un très léger sédatif en supplément à la jeune fille afin qu’elle se repose efficacement. Cela faisait à présent presque douze heures qu’elle dormait. Même le sédatif n’aurait pas eu autant d’effet. Mais puisqu’elle dormait paisiblement, personne ne s’en inquiétait d’avantage. Le Docteur supposa que cela était en lien avec la fatigue du Tardis qui lui aussi était en train de récupérer après cette longue et dure journée.

Alors qu’il était penché au-dessus de l’écran du vaisseau, une main se posa sur l’épaule du Docteur. Il se retourna et eut droit à l’une des plus magnifiques apparitions. Jenny, dans une chemise de nuit blanche, telle une robe de mariée, se trouvait debout devant lui. Elle lui sourit. Le Docteur ouvrit la bouche mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Il la referma, l’ouvrit de nouveau :

« Jenny, tu es, tu es… »

« Je suis en vie Docteur !»

« Heu… Oui, certes… »

Elle lui sourit de nouveau.

« Jenny… »

« Oui ? »

« Tu es magnifique.» 

« Oh ! Merci Docteur… Je ne m’attendais pas à ça ! »

Elle baissa le visage et rougit comme une adolescente. Mais se ravisant.

« J’espère que ce n’est pas toi… Enfin, que tu ne m’as pas vu… »

Le Docteur ouvrit de grands yeux puis s'esclaffa :

« Oh... Oooooh… Non…Non… C’est Stella… C’est elle qui t’a habillée. »

Le Docteur se mit lui aussi à rougir. Et ils éclatèrent de rire. Jenny se jeta au cou du Seigneur du Temps.

« Oh Docteur, comment pourrais-je jamais te remercier…! » S'écria Jenny, la voix pleine d’émotion.

« Ce n’est pas nécessaire…Jenny… Vraiment… » Et il la serra davantage contre lui.

Puis, prenant le visage de Jenny entre ses mains et l’éloignant légèrement de lui, il laissa paraître son doux sourire.

« Qu’y a-t-il Docteur ? »

« Je ne saurais dire… C’est comme, comme si je t’avais toujours connu… »

« Ce sera bientôt le cas Docteur ! »

Subitement, deux têtes dépassèrent de la porte du Tardis :

« N’aurions-nous pas entendu rire ? »

« Il se pourrait bien que oui… » S’exclama Jenny, et elle se précipita vers Rose et Stella.

« Comment te sens-tu ? » Demanda Rose.

« En pleine forme ! »

« C’est un vrai miracle ! » S’exclama Stella.

« Pas un miracle, ce n’est qu’une question d’énergie. Je n’étais rien de plus qu’un hors-bord sans essence. Le Tardis a envoyé la puissance nécessaire, mais sans le Docteur, cela n’aurait eu aucun effet. Il a remis le moteur en route, ajouta-elle en tournant son regard plein de gratitude vers le Seigneur du Temps… L’un sans l’autre et tout aurait été inutile. »

Stella baissa honteusement la tête :

« Oh Stella, je ne vous en veux pas, dit-elle en prenant les mains du médecin dans les siennes. Je suis tout à fait consciente que cela devait vous paraitre inconcevable. Que je puisse revenir de si loin. Vous avez fait de votre mieux. Je ne saurai jamais vous remercier assez. Vous étiez là, vous avez eu la détermination, la volonté, vous ne devez pas vous dévaloriser ni vous en vouloir. Vous ne pouviez humainement faire plus. »

Elle redressa la tête, regarda Jenny dans les yeux, puis essayant de retrouver le contrôle de ses émotions, elle posa la question qui lui brulait les lèvres depuis plus de douze heures :

« Mais, Jenny, expliquez-moi, comment est-ce possible que vous n’ayez aucune lésion neuronale ? Je n’ai aucun besoin de scanner pour le vérifier, vous êtes en pleine possession de vos capacités. C’est tellement inexplicable. Et aussi, ce qui est incroyable, comment pouvez-vous savoir ce que nous avons dit ou fait lorsque vous étiez… Allongée là…? » ’étonna Stella. 

« C’est aussi grâce au Tardis, Stella. Comment l’expliquer ? C’est un mystère pour moi aussi, et apparemment, pour toi aussi Docteur, enfin, pour l’instant… Cette très chère cabine de police a créé une bulle temporelle autour de moi. Elle a ainsi protégé l’ensemble des mes organes vitaux en manque d’apport sanguin et a aussi protégé mon cerveau. Mais entre ça et l’énergie nécessaire pour relancer mes deux cœurs, elle n’a pas eu la force de réparer les blessures consécutives à l’action du Docteur pour me sauver. C’est pourquoi je me suis retrouvée avec deux côtes fêlées… Mais ce n’est rien, ajouta-elle avec un clin d’œil, j’ai connu bien pire et je sais que cela va se guérir de lui-même. »

« Et je ne sais si vous vous en êtes aperçue, complétât Stella, mais l’endroit où l’éclair vous a frappé a aussi laissé une belle brûlure, je m’en suis occupée hier soir, mais il se peut que vous ne vous en soyez pas rendu compte » Expliqua-t-elle avec un sourire.

« Une cicatrice de plus pour la grande guerrière que je suis » Plaisanta Jenny.

Puis, retrouvant son sérieux :

« Quant à la seconde question, j’ai déjà parlé de ce phénomène à Rose.»

« Le fait que tu entendes ce que le Tardis entend, c’est ça… »

«Oui, c’est ça. Elle ne le fait pas lorsque cela n’est pas nécessaire comme en ce moment par exemple. Mais hier, ce fut le cas. Je me demande d’ailleurs si ce n’était un genre d’effet secondaire en relation avec notre connexion énergétique plus forte, beaucoup plus forte. »

« J’ai quand même beaucoup de mal à croire cela » Affirma Stella.

Posant sa main sur celle de Stella, Jenny le murmura :

« Je peux comprendre cela, mais je peux vous le prouver. C’est vous qui vous êtes approché de la porte du Tardis et qui avez découvert la beauté de la super nova. Et je dois dire que je ne l’aurais pas cru si le Tardis ne me l’avait pas montré à l’instant même où cela s’est passé. Vous, ouvrir la porte sur l’inconnu, ce fut un moment que je n’oublierai jamais, c’était si touchant. Et ensuite, lorsque le Docteur a commencé le massage cardiaque, je vous ai entendu distinctement lui dire : « Docteur, je vous prie, elle est MORTE, il n’y a plus rien à faire. Il est impossible qu’elle revienne ! Arrêtez, je vous en prie… » Je dois vous dire que si mes cœurs n’avaient pas été arrêté à cet instant même, le son de votre voix, l’émotion qui s’en dégageait, l’aurait très certainement fait. Oh mon dieu, la voix déchirante d’un médecin impuissant qui sait que, normalement, et je dis bien normalement, un tel acharnement n’aurait fait qu’empirer la douleur de celui qui agissait… Mon subconscient était au bord des larmes, si cela avait été possible. Cette phrase a été un déclencheur supplémentaire qui a permis mon retour parmi vous, je voulais pouvoir vous dire à quel point vous êtes un médecin extraordinaire. »

Puis elle serra contre elle Stella. Pour la première fois de sa vie, Stella pleura d’émotion et de joie. Elle avait toujours su qu’elle était un médecin doué, mais elle ne pensait pas forcément être un bon médecin, un de ceux dont les patients se souviennent avec émotion.

Devant tant d’épanchement, le Docteur souhaita détendre l’atmosphère. Prenant Rose par la main, qui elle-même attrapa celle de Jenny, qui elle-même avait gardé celle de Stella dans la sienne, tous sortirent du Tardis.

« Il est temps de profiter de ce paysage merveilleux » Dit le Seigneur du Temps avec un entrain impressionnant.

La robe de Jenny flottait sous la brise légère, lui donnant l’apparence d’un ange.

Le soleil semblait ralentir sa progression, refusant de se coucher pour illuminer un peu encore la lisière de la forêt et le lac.

Le Docteur s’allongea dans l’herbe.

« On pourrait se croire de retour sur New Earth » S’exclama Rose.

« Oh ! Vous êtes déjà allés sur New Earth ? » S'étonna Jenny.

« Oui ! Pourquoi ? »

« Oh pour rien Docteur ! C’est pas l’heure ! »

« Allez, je vois bien que ça te préoccupe… »

« Non, c’est pas ça, c’est juste que ça explique bien des choses, mais je ne peux rien dire. Et c’est toi même qui a posé les règles, Doc ! »

Tous arrêtèrent de parler et observèrent le soleil plonger lentement derrière la cime rougeoyante des arbres. Les derniers éclats se reflétaient encore dans le lac. La lumière était totalement irréelle et d’une beauté inimaginable.

Et le soleil disparût, mais la nuit ne tomba pas. A l’autre extrémité, un autre soleil se leva. Ce fut l’un des plus magnifiques spectacles qui puisse exister. Stella ne put s’empêcher de sortir « oh » d’exaltation.

Une dernière fois, le Docteur tenta d’en savoir un tout petit peu plus à propos de Jenny :

« Jenny, comment nous sommes nous connus ? »

« Je ne peux pas te le dire, Docteur ! »

« Parce que tu n’as pas le droit… »

« Non, parce que je ne m’en souviens pas.»

« Oh ! Je vois… »

Elle se redressa légèrement et se tourna vers le Docteur :

« Et surtout ne cherche pas à en savoir davantage, lui lança-telle sur un ton humoristique, mais qui ne laissait aucun doute. Chaque chose en son temps Docteur, tu le sais. Et le temps est un être capricieux, indomptable. Il ne faut pas le déranger sous peine de tomber dans ses griffes et se faire dévorer. C’est toi-même qui m’as appris cela. Tu ne le nieras donc pas. »

« Je le sais bien! » Dit-il en s’allongeant sur l’herbe.

Il reprit après quelques secondes :

« Tu es un tel mystère ! »

« J’en suis un pour moi-même Docteur ! »

Ils passèrent ainsi plusieurs heures, observant l’une des beautés de l’univers, discutant de tout et de rien, sans plus aborder de sujets qui resteraient pour l’instant sans réponses.

Le silence était à présent un ami propice à la détente et au soulagement.

Enfin, le moment de retourner au Tardis arriva. Celui-ci signifiait également, comme tous le devinait, le moment des adieux.

Oh, certes, pas définitifs, mais les au-revoir ne sont jamais des moments agréables.

Il faut ajouter qu’aux adieux en eux-mêmes s’ajoutait le problème de Stella. Elle ne pouvait retourner à son époque. Elle avait été vue, rejoignant les passagers du Tardis, volontairement. Elle avait aidé à « l’évasion » d’une jeune fille extrêmement particulière et recherchée par cette milice encore anonyme. Si elle revenait à son époque comme le docteur Kelly, très vite, elle serait arrêtée, emprisonnée et très certainement questionnée, avec des moyens probablement non réglementés. Son retour sur Terre ne pouvait se faire dans les années 2020, dans son hôpital New Yorkais. Mais elle ne désirait pas rester à bord du Tardis. Elle n’était pas faite pour cette vie-là. Mais elle était une enfant du temps à présent, elle avait voyagé à bord de ce vaisseau temporel et ne pouvait le nier. De plus, elle avait envie plus que tout de revoir le Docteur, cet homme qui avait tout fait pour la protéger, cette homme qui avait changé sa vie à jamais.

Le Docteur eu une idée. Il fallait lui trouver un autre espace-temps, un moment où elle ne risquerait pas de compromettre modifier son passé, mais sans risquer non plus de compromettre son avenir.

« Londres semble tout indiqué. Qu’en pensez-vous, docteur Kelly ? »

« C’est une excellente idée, je ne suis jamais allée en Angleterre de toute ma jeunesse. Et pourtant, j’ai toujours rêvée découvrir ce pays, la terre de mes ancêtres. »

« Quant à l’époque, pourquoi pas celle de Rose, à peine quinze ans plus tôt que la vôtre. Cela semble correct, ne trouvez-vous pas ? »

« Tout à fait Docteur ! »

« Je vais vous présenter ma mère ! » S’exclama Rose.

« Tu es sure que c’est une bonne idée ? » Demanda Jenny en éclatant de rire.

Et tous la suivirent dans cet élan de bonne humeur. Cela rendait la séparation moins difficile et encore moins inéluctable. De plus, il ne faut jamais oublier qu’avec le Tardis, il est toujours possible de se voir le lendemain même de la séparation, voir la minute qui suit…

« Quant à moi, Docteur, si tu pouvais aussi me déposer, je dois aller rendre visite à Willie, ça fait bien longtemps que je ne l’ai pas vu ! »

« Willie, ton petit-ami ? » S’enquit immédiatement le Docteur, suspicieux.

A ces mots, Jenny entra dans un fou rire sans nom.

« Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? »

« Oh Docteur, mon petit ami… Willie est une femme !» Essaya-t-elle de prononcer entre deux crises de rire en se tenant les côtes. La douleur ne pouvait l’empêcher de s’esclaffer.

« Oh ! Ta petite amie alors ? »

« Mais non, Docteur, dit en essayant de retrouver son calme. Willie est la femme qui m’a élevé. Elle est comme ma mère. Un jour, Docteur, tu la rencontreras et je suis persuadée, non pas persuadée, certaine à cent pour cent, que tu l’aimeras ! »

« Et pourquoi pas la rencontrer aujourd’hui dans ce cas… » S’exclama-t-il en lançant le TARDIS.

« Non, Docteur, pas aujourd’hui… » Fit Jenny avec d’un coup un ton d’une extrême solennité.

« Quoi ? Pourquoi ? » S’étonna-t-il.

« Il faut toujours tout expliquer, lança la jeune femme en levant les yeux au ciel. Non, pas aujourd’hui Docteur ! Le jour de votre rencontre est écrit depuis très longtemps ! Il est tel un de ces points fixes dont tu m’as toujours parlé, et qu’il ne faut surtout pas altérer. Je ne connais pas la raison de cela, mais un jour, toi, le tu sauras ! »

Le Docteur écouta attentivement Jenny, le sourcil levé, le visage concentré. Rose passait d’une personne à l’autre, comme dans un match de tennis. C’était surprenant ! C’était déroutant !

« Bien, je comprends ! Dans ce cas, direction Londres. Nous allons d’abord déposer Stella. 2006, ça vous va docteur ! »

« C’est parfait ! »

« Bien, alors Allons-y ! »

Le premier arrêt fut bref, mais intense. Cette journée, cette aventure, et le danger, les avaient soudés à jamais. Stella serra Rose et Jenny dans ses bras. Puis, arrivée en face du Docteur, elle tendit la main, lui lançant un :

« Cher confrère ! »

Mais elle continua avec un :

« Oh et puis, après tout hein… »

Et elle le sera dans ses bras à son tour.

« Mais au fait Docteur, qui est vous donc ? Je veux dire, vous ressemblez à un humain, c’est indéniable, mais je suis persuadée que vous êtes plus que ça. »

« Je suis un Seigneur du Temps. Plus exactement, le dernier Seigneur du Temps. Je ne suis pas comme vous, enfin, pas tout fait. Par exemple, je possède deux cœurs. »

Regardant Jenny, Stella lança un :

« Oh, je vois ! »

« Et j’ai aussi la possibilité d’effacer de votre mémoire toute cette histoire. Si c’est ce que vous souhaitez, bien entendu. »

« Oh non Docteur. Je veux me souvenir de tout ça jusqu’à la fin de ma vie. Même si cette vie dans les étoiles n’est pas faite pour moi, je ne veux pas oublier ces journées extraordinaires, bien qu’effrayantes. »

« Dans ce cas, chère Stella, je vous souhaite une belle vie et vous dit à un de ses jours. »

« Peut-être bien Docteur, peut-être bien ! »

Rose conduisit Stella chez Jackie. En cinq minutes, cela était réglé. Il faut dire que pour Jackie, cela faisait à peine dix minutes que sa fille était partie ! Elle pensait même qu’elle avait oublié quelque chose et repassait en coup de vent.

Pour la petite histoire, Jackie et Stella s’entendirent à merveille. Mais cela sera développé dans une autre aventure du Docteur et de ses amis.

Enfin, il était l’heure de conduire Jenny auprès de sa très chère Willie. Le rendez-vous eu lieu sur une petite planète du nom de Pratoris Four. Un autre paradis, bien que différent de Galawira. Le Tardis se posa sur une plage ressemblant étrangement à un paysage hawaïen. D’énormes rouleaux venaient mourir sur le sable à la douce couleur rosée. Il scintillait sous le soleil couchant.

A une bonne centaine de mètres de là, se trouvait une belle habitation, type coloniale, entourée d’arbres inconnus mais merveilleux.

« Voilà où nous habitons Docteur ! C’est notre petit paradis ! »

« Eh bien, ma très chère Jenny, j’ai été très vraiment très heureux de te rencontrer ! »

« Et c’est tout ? » Dit Jenny en riant.

« Oh, Jenny, tu es merveilleuse, un cadeau du ciel et je suis l’homme le plus heureux de t’avoir rencontré, et il la serra dans ses bras, la soulevant du sable mouillé qui se trouvait sous ses pieds. Enfin, homme, je veux dire Seigneur du Temps… »

Rose regarda cette scène, le regard attendri. Si le Docteur avait dit ces mots à n’importe quelle autre personne dans tout l’espace connu et inconnu, elle aurait eu un pincement au cœur et, il faut l’avouer, se serait sentie comme trahie ! Mais pas avec Jenny. Non, pas avec elle. Et pour la simple et bonne raison qu’elle ressentait la même chose.

« Je dois y aller maintenant, Docteur! A bientôt, j’espère ! »

« A très bientôt Jenny ! Ne t’en fait pas pour ça ! »

Il lui offrit son plus beau et tendre sourire, ainsi qu’un petit paquet qu’il déposa dans le creux de sa main. Jenny se retourna d’un coup :

« Oh Rose, non, je ne t’ai pas oublié » Affirma Jenny en la serrant dans ses bras à son tour.

« Ce fut un honneur de te rencontrer et de survivre à la faim d’énergie d’un ordinateur avec toi Jenny ! »

« Il en fut de même pour moi, Miss Tyler ! »

« Tu vas me manquer Jenny ! » En serrant la jeune femme encore un peu plus fort.

« Pas pour longtemps ! Ne t’en fait pas pour ça ! »

Rose desserra son étreinte et Jenny prit la direction de la maison. Ses pas laissèrent des empreintes qu’une vague effaça. Arrivée à la maison, elle se retourna et leur fit un dernier signe de la main. Le Docteur et Rose entrèrent dans le Tardis. Mais le Docteur passa une dernière fois la tête dans l’encadrement de la porte. C’est alors qu’il aperçut Jenny avec quelqu'un d'autre à ses côtés. Elle était loin, certes, mais il put distinguer une belle femme, dans une robe blanche immaculée volant au vent, et aux cheveux roux bouclés entourant un visage clairement souriant. Les deux femmes firent un dernier signe d’au revoir au Docteur, le Docteur leur rendit. Il monta à bord du Tardis. En quelques secondes, il ne resta qu’un carré gravé dans le sable de la plage.


Texte publié par Missfantasy, 11 novembre 2015 à 10h39
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