Plan sur une voiture qui s'approche de Front Bay dans le redverse. Charlie et Lincolm parlent.
CHARLIE : Tu vois, parfois, c'est comme si elle aimait plus ces arachnides que moi !
LINCOLM : Vraiment ?
CHARLIE : Non, j'exagère... Mais ils n'y sont pas pour rien si elle m'aime autant.
LINCOLM : C'est ridicule. Je suis sûr qu'elle t'aime pour la grosse brute que tu es...
La voiture ralentit. Des allées de petits garages enneigées leur font face.
CHARLIE : Moi, une grosse brute ? Je suis doux comme un agneau.
Il claque sa porte sur sa ceinture, grommelle et la referme de plus belle.
LINCOLM : C'est ça.
CHARLIE, en marchant près des bâtiments : Dès qu'Olivia t'aura quitté, je te fais virer de la section.
LINCOLM : Tu aimerais bien, hein ?
CHARLIE, s'arrêtant, pensif : Tu sais, parfois j'oublie que tu n'es pas...
LINCOLM : L'autre Lincolm, c'est ça ?
CHARLIE : Oui. Je suis rentré trop longtemps après sa mort et ça m'a fait un vrai choc et... Je comprends que vous ayez voulu me le cacher pendant que je prenais du bon temps mais... C'est juste que tu lui ressembles, mais tu es si différent en même temps...
LINCOLM, partant vers les garages : Ca, je le sais.
Ils passent devant les portes.
CHARLIE : Je ne voulais pas te froisser, vieux.
LINCOLM : Bien sûr.
CHARLIE : On dirait que ça te fâche...
LINCOLM, s'arrêtant : Ecoute, quand je suis arrivé, les gens me prenaient pour un fantôme. Et puis, lentement, on a commencé à croire que je devais faire tout comme votre Lincolm. Même Olivia parfois ...
Il regrette d'avoir parlé de ça.
CHARLIE : Olivia ?
LINCOLM : Elle aimerait que je sois comme lui.
CHARLIE, lui prenant l'épaule : Olivia t'aime pour ce que tu es, d'accord ? Bien sûr, ton apparence a facilité les choses. Mais ce n'est pas une tarée. C'est Olivia, elle a les idées claires.
Lincolm hoche la tête.
CHARLIE : Si on met de côté le fait qu'elle sort avec toi.
LINCOLM l'arrête : Attend.
CHARLIE : Un peu d'humour !
LINCOLM, prêtant l'oreille : Non, écoute...
Une série de bruits électroniques les interpelle. Ils forcent le verrou de la porte dont les bruits proviennent. Ils entrent et tombent sur un tas d'appareils étranges. Plusieurs écrans allumés, des vitres bizarres et scintillantes. Lincolm s'approche d'une boîte dans laquelle un rat disparaît de temps en temps, comme s'il traversait régulièrement entre les univers.
LINCOLM : Regarde ça...
CHARLIE : J'appelle la division pour un fourgon. (Il réfléchit) Deux fourgons. Ah, pas de réseau.
Charlie sort. Il marche dans l'allée pour appeler. Dans le garage, Lincolm examine le matériel. Puis, derrière lui, une porte de garage s'ouvre, et un homme surpris le regarde. C'est le sosie de l'homme à bord de l'avion qui avait fait sa piqûre d'insuline. Il prend la fuite. Lincolm se lance à sa poursuite. Il fait nuit et il neige.
LINCOLM : Arrêtez vous ! Je suis armé !
Il le poursuit à travers un dédale de conténaires. Il appelle Charlie.
CHARLIE, au téléphone : Lincolm ?
LINCOLM : Un suspect s'enfuit par derrière. Il nous le faut vivant !
CHARLIE : Je vais le cueillir !
Il se lance vers eux. S'ensuit une course poursuite à travers les bâtiments semblable à celle de l'épisode pilote. Mais Charlie devance Lincolm et se retrouve à la poursuite du fuyard. Tous deux rejoignent une allée. Lincolm les suit en retard. Il assiste à la scène. Le suspect s'arrête, au milieu de l'allée, en ayant sorti un appareil de sa manche. Il regarde Charlie, calme, à 10 mètres de lui.
CHARLIE, le tenant en joug : Les mains en l'air !
L'autre s'apprête à utiliser l'engin.
LINCOLM : Charlie !
Une grande onde de choc est alors générée, sortant par plusieurs des portes, propulsant Lincolm contre un conténaire et rendant complètement floue la zone où se tenait Charlie.
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