Fringe division de l'autre côté. Charlie, Olivia et Lincolm entrent. Tout le monde est affairé autour d'eux. Ils se dirigent vers le bureau de Bolivia.
LINCOLM : C'est absurde ! On est face à une menace terroriste majeure et on ne peut même pas communiquer !
BOLIVIA : Comment on faisait, avant ?
LINCOLM : La machine fournissait une passerelle. Mais on ne peut absolument pas y toucher...
CHARLIE : J'en ai raté des choses.
BOLIVIA : Fallait pas aller bronzer juste quand il y avait de l'action. Tu es déjà bien mat en plus.
CHARLIE : Tu es cruelle.
BOLIVIA, souriante : Je suis ta boss, c'est mon rôle.
Ils entrent dans son bureau.
CHARLIE : Je serais rentré, quoi ? Un mois plus tôt, j'avais le poste...
LINCOLM : J'aurais aussi pu l'avoir.
Ils le regardent, amusés.
CHARLIE et BOLIVIA : Non.
BOLIVIA, en activant la table tactile : Bien, messieurs, je veux tout ce que vous pouvez avoir sur cet avion. Trouvez une piste et vite.
CHARLIE : Arrête de crâner.
Il sort. Lincolm reste.
LINCOLM : Tu penses qu'ils vont rétablir la liaison entre les univers ?
BOLIVIA, railleuse : Je n'en ai aucune idée. Pourquoi, tu veux repartir ?
LINCOLM : Non, bien sûr. Mais je me demande comment on va faire. Il y a bien du y avoir une personne qui a un jour communiqué autrement qu'avec cette machine ancestrale.
BOLIVIA : Je vais m'occuper de ça, Lincolm, retourne travailler maintenant.
Il fronce les sourcils, en souriant.
BOLIVIA : Pas facile de se taper son patron hein ?
LINCOLM, en sortant : Ca, non.
Auprès d'Alt-Astrid, toujours en uniforme militaire. Charlie et Lincolm sont là. Autour, des écrans affichent des bulletins d'infos parlant de l'incident du vol 627, des témoignages, des appels à informations...
ALT-ASTRID : Il semblerait q'une anomalie ait touché l'avion en plein vol. Nos donnés indiquent que la moitié arrière de l'avion s'est détâchée et n'a laissé aucune trace. Ces événements restent sans explication.
LINCOLM : Dans mon univers, ils rapportaient que c'était la moitié arrière qui s'était écrasée. Serait-ce possible qu'on ait fait traversé uniquement la moitié arrière de l'avion en pleine utilisation ?
ALT-ASTRID : Ca semble très improbable.
LINCOLM : Aussi improbable que le fait que Liberty Island ait été visée ?
ALT-ASTRID : Non, encore plus. Ce que vous me décrivez, en plus de demander des connaissances inconnues dans les deux univers - aux dernières nouvelles-, impliquerait qu'un dispositif massif ait été implanté dans l'avion.
CHARLIE : Ce qu'on n'a pas retrouvé ?
Silence.
CHARLIE : Quoi, ils ont retrouvé quelque chose ?
ASTRID : Rien d'aussi imposant mais un appareil étrange a été découvert dans les décombres de l'avion. On n'a pas pu identifier sa provenance ou un quelconque signe familier dessus. Il est encore en cours d'examen.
LINCOLM : Quelque chose dans la boîte noire ? Euh, je veux dire, les communications à bord ?
ASTRID : Les satellites rapportent effectivement quelque chose d'étrange. Un passager à bord aurait forcé l'ouverture de la porte de la cabine pour ordonner aux pilotes de poser l'avion en urgence.
CHARLIE : Qui dit que ce n'était pas un voyageur effrayé ? Ca ne devait pas être de tout repos là haut.
ASTRID : On n'en sait pas plus. Mais c'est une singularité d'un point de vue probabiliste.
CHARLIE : Vous n'avez pas pu l'identifier ?
ASTRID : Pas par les enregistrements, mais nous avons isolé ce qui pourrait être sa dépouille. Il n'était pas attaché au moment des turbulences et rien n'indique qu'il était hôtesse de l'air. Sa dépouille, elle aussi, est en court d'analyse. C'est tout ce que nous savons.
CHARLIE : Merci Agent Farnsworth.
ASTRID : Messieurs.
Charlie et Lincolm sont à leur bureau voisins. Ils sont au téléphone comme beaucoup de monde autour.
LINCOLM : Non, madame, si vous n'avez pas d'informations vous ne pouvez pas appeler ce numéro !
Il raccroche, énervé.
CHARLIE, tenant le téléphone : Homme caucasien, passager de l'avion. Un couple de touristes l'ont vu recevoir une mallette de deux individus d'origine arabe. Les satellites ont tracé leur provenance d'un site de stockage de Front Bay.
LINCOLM : C'est ça, ta piste ?
CHARLIE : Tu as mieux ?
LINCOLM, prenant son manteau : Bien parlé. Allons-y.
CHARLIE : On prend des risques, dis donc.
LINCOLM : Fait gaffe, c'est justement quand on dit ça qu'une poisse nous tombe dessus.
CHARLIE, en route : T'inquiète pas. Rien n'explosera.
Les violons envoient, écran symbole : pomme lumière en haut à droite.
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