Bureau du FBI. Charles crie sur un garde qui refuse de le laisser passer. Broyles arrive.
CHARLES : Je m'en fiche ! Vous n'avez pas le droit de la garder ici ! Et vous n'avez pas le droit de m'interdire de la voir !
BROYLES : Qu'est-ce qui se passe, ici ?
AGENT : Monsieur. Mr Dustin ici présent voudrait pénétrer le bâtiment sans autorisation.
CHARLES : Laissez-moi voir ma mère ! Mon père vient de mourir !
Broyles les regarde tour à tour.
BROYLES : Laissez-le entrer, agent.
Broyles lui indique de le suivre.
CHARLES, le regard sombre : Merci. Je veux voir ma mère. On m'a dit que vous l'aviez enlevée en pleine journée !
BROYLES : Nous avons de bonnes raisons de retenir votre mère ici, jeune homme. Mais vous avez le droit de lui parler.
Ils marchent jusqu'à la porte de l'interrogatoire.
Derrière la vitre teintée, Broyles, Peter et Olivia regardent l'enfant parler à sa mère dans la salle. Ils sont tous les deux mornes.
PETER : Vous croyez qu'elle joue la comédie ?
OLIVIA : Je ne sais pas. Elle nous cache clairement quelque chose.
PETER : Peut être que son mari la tenait sous la menace.
OLIVIA : Peut être. Regardez ces deux là. Ils sont abattus.
BROYLES, intrigué : Le sénateur Dustin s'est agrippé à un carton au moment de se liquéfier. Il l'avait pris de son bureau. Quand on a regardé ce qu'il y avait dedans, on n'a trouvé que des bibelots sentimentaux et une photo de lui et sa famille... Reprenez l'interrogatoire dans une minute. Je veux un nom, un lieu, une piste, quoi que ce soit.
De l'autre côté de la vitre.
CHARLES : Pourquoi ils te retiennent, maman ?
MS DUSTIN : Mon fils, j'ai bien peur que ton père ne soit pas ce que tu croyais qu'il était.
CHARLES : Qu'est-ce que tu veux dire ?
MS DUSTIN : Je ne peux pas t'en dire plus. Mais en tout cas, sache qu'il nous aimait, tous les deux.
CHARLES : Pourquoi tu me caches tout ?
MS DUSTIN : Je fais ça pour ton bien, mon chéri.
CHARLES : C'est ce que vous dites toujours.
Olivia entre avec Peter.
OLIVIA : Nous allons reprendre, Madame. Mr Dustin.
Charles se lève et s'approche de sa mère. Il la serre dans ses bras. Sans que Peter et Olivia le voient, le cou de Charles et celui de la mère deviennent brièvement translucides au moment où ils se touchent, et un petit éclat y apparaît. La mère a une expression de réalisation soudaine. Puis elle lui murmure.
MS DUSTIN : Tout va bien se passer mon coeur. Fais ce qu'ils te disent. Je t'aime.
Il acquiesce et sort.
Des agents attendent Charles derrière la porte.
CHARLES : Je veux aller aux toilettes.
L'un d'eux fait signe à un autre de l'y accompagner.
Salle d'interrogatoire.
OLIVIA : Maintenant vous allez tout nous dire, Ms Dustin.
PETER : Pour qui travaille votre mari ? Quelles sont leurs intentions ?
Elle reste silencieuse et hésitante.
OLIVIA : Vous êtes déjà soupçonnée en tant que complice, il ne peut que vous être favorable de nous parler.
L'autre boit son verre d'eau.
MS DUSTIN : Je ne parlais jamais avec eux. Je ne faisais pas partie de l'opération, en tant que telle. Mais je sais où mon mari se rendait.
PETER : Donnez-nous l'adresse.
MS DUSTIN : C'est le 1462...
Elle se plie soudain, dans un cri de douleur.
PETER : Qu'est-ce qui se passe ?
Elle se saisit la tête en gémissant. Elle devient translucide.
OLIVIA, se précipitant vers la femme : C'est une shapeshifter, elle aussi. L'adresse, donnez-nous l'adresse !
Dans un couloir, un agent qui attendait Charles devant la salle d'interrogatoire se rend aux toilettes.
Il croise l'agent qui accompagnait Charles plus tôt aux toilettes.
AGENT 1 : Le gamin est aux toilettes. Remplace-moi, s'il-te-plaît.
Il part dans l'autre sens. Le deuxième se dirige vers les toilettes. Il atteint la porte et frappe.
AGENT : Mr Dustin ? Eh, gamin ? T'es là ?
Il tente d'ouvrir. C'est verrouillé. Il secoue la poignée puis enfonce la porte. Son collègue est là, à terre, la peau du visage atteint par un mal étrange : il vient de se faire shapeshifter.
Salle d'interrogatoire. Ms Dustin est toujours à l'agonie. Broyles ouvre en trombe la porte.
BROYLES : Ce sont des shapeshifters.
OLIVIA, tenant la tête de la femme : On sait !
MS DUSTIN : Hamp... Hampton ... Hampton av... Hampton avenue !
Elle lève la tête brusquement, les regarde sans comprendre ce qui lui arrive. Elle reste figée, devient rouge et son cou se met à émettre une faible lueur. Elle se liquéfie.
Les violons envoient, écran symbole : pomme et lumière en bas à gauche.
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