Palais de Justice de Boston. Dans un bureau, un homme dans la quarantaine, élégant et propre, grand, range ses affaires sur son bureau dans un carton.
Il saisit un cadre photo où lui, sa femme et son fils figurent, heureux. Il sourit. Il prend sa plaque sur laquelle est écrit : "ATTORNEY C. DUSTIN". Il fait soleil. Il regarde par la fenêtre qui donne sur un jardin, et sourit. La porte s'ouvre et une femme, sa collègue, l'interpelle.
MARIA : Alors, monsieur le sénateur ? On est nostalgique ?
DUSTIN : Bonjour Maria. Oh, tu sais, les incontournables sentiments. Mais pas de regrets. Vous allez me manquer.
MARIA, en s'approchant du bureau : Ca va, on se débrouillera.
Ils se serrent des les bras.
MARIA : Donne de tes nouvelles. Je sais que la vie d'un sénateur est remplie, mais tu auras toujours une petite pensée pour nous, non ?
DUSTIN, récupèrant son carton et se dirigeant vers la porte : Une pour ma vraie famille, et une pour vous, ne t'inquiète pas. Et puis plains-toi, tu récupères ma place !
MARIA : On ne remplacera pas un avocat comme toi.
Ils sortent. Dans le couloir, quelques personnes, toutes en lunettes, munies de livres, certains sont des avocats. Tous saluent Dustin.
DUSTIN : Tiens, tu pourrais me laisser ? Je vais faire mes Adieux au bâtiment.
MARIA, crédule : Bien sûr. On se retrouve tout à l'heure, sur les marches.
Au même moment, devant les marches, deux fourgons du FBI s'arrêtent.
Nouveau plan sur Dustin, seul dans un placard à balais, parlant au téléphone.
TELEPHONE : Ils sont là, 17. Il faut que tu trouves un moyen de t'échapper.
DUSTIN : M'échapper ? Comment tu veux que je fasse ça ?
Il regarde à travers les stores de la fenêtre.
DUSTIN : Ils encerclent le palais.
TELEPHONE : Trouve un moyen. Sinon, détruis les données. Ils ne doivent rien retrouver.
DUSTIN, plus grave, déglutit : Très bien. Au revoir, 13.
Il raccroche.
Plan de Dustin marchant rapidement dans le couloir, bien plus sérieux, avec son carton. Il ne fait plus attention aux gens qui le saluent.
Il transpire. Il attrape une femme par le bras, surprise. Mais déjà, il entend :
AGENT : Ici !
Il n'a pas le temps. Il ouvre une porte à la volée et descend des escaliers en trombe, on entend les bruits de pas derrière.
Dehors, sur les marches du palais, Maria attends, inquiétée par la présence des agents du FBI.
Elle se lève, marche vers l'intérieur et voit Dustin courir dans le hall, son carton à la main.
MARIA, levant une main : Dustin ! Ici
Dustin court vers la porte vitrée, poursuivi par les agents, il saute à travers en brisant la vitre. Devant lui, Maria ouvre grand les yeux.
MARIA : Que se passe-t-il ?!
Il l'attrape et s'en sert comme bouclier, en descendant les marches à reculons.
DUSTIN : N'approchez pas !
MARIA, se débattant : Dustin ? Qu'est-ce qui te prend ?
AGENT : Monsieur, lâchez cette femme et mettez vos mains en évidence !
Dustin rapproche son étreinte de la nuque de Maria. Il recule toujours et se trouve encerclé par des agents, dont Broyles.
BROYLES : C'est fini, sénateur. Rendez-vous.
Dustin panique. Il jette Maria en avant, qui lâche un petit cri. Il ferme les yeux et se concentre.
BROYLES : A couvert !
Tout le monde se couche. Dustin devient tout rouge, la musique s'intensifie, puis pause : Dustin se liquéfie subitement dans un bruit pathétique. Il ne reste bientôt qu'une bouillie rougeâtre et hétérogène au sol, avec quelques vêtements et des os. Broyles ouvre grand les yeux.
Générique bleu.
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