Oslo 2167, toujours avec Walter et Michael dans le centre de recherche biomédicale. L'hôtesse les accompagne dans un couloir sur un tapis roulant. Des hologrammes s'affichent au-dessus des rampes, décrivant les différents champs étudiés et les exploits scientifiques réalisés dans le centre. La femme ne dit rien.
WALTER : N'allez-vous pas nous vanter les mérites de ce centre ?
HÔTESSE, inattentive : Tout est écrit autour de vous.
WALTER : Ah, bon. Impressionnant ! Avez-vous réussi à cloner un être humain sans risques ?
HÔTESSE, fronçant les sourcils et se retournant : Bien sûr. Quel genre de scientifique êtes vous ?
WALTER : De la vieille époque. Et conserver une tête en vie ?
HÔTESSE : Conserver quoi ? Ce n'est pas le laboratoire d'un savant fou ici.
WALTER : Oh, non, certainement pas !
HÔTESSE : Comment s'appelle votre fils ?
WALTER regardant Michael : Michael. Son nom est Michael.
HÔTESSE : Tu aimes la biologie, Michael ?
MICHAEL : ...
WALTER : Il est muet.
HÔTESSE : Oh, pardonnez-moi.
WALTER : Vous n'avez trouvé de remède au mutisme, par hasard ?
HÔTESSE : Pardon ?
WALTER : Non, rien.
Le tapis se termine. Ils avancent et marchent. Puis elle les laisse seuls au détour d'un couloir futuriste.
HÔTESSE : C'est au fond du couloir. Je vous laisse, voici des badges, pour la sécurité. Bonne journée, Mr Bishop. Michael.
Elle s'éloigne.
WALTER tendant la main à Michael : En avant.
Ils marchent, Walter est alerte. Michael se retourne tout en marchant et observe l'autre bout du couloir, d'où ils viennent. Il y voit un observer apparaître, comme s'il l'attendait, puis il regarde de nouveau en avant. Ils atteignent une porte, sur laquelle figure : A. Saether. Walter frappe et entre. Un bureau spacieux et équipé de bibliothèques les accueille, avec en son centre un homme court et grassouillet, les cheveux courts et gris.
SAETHER : Monsieur Walter Bishop, c'est un honneur de rencontrer quelqu'un décédé il y a plus de 150 ans.
WALTER, surpris : Cela doit vous sembler difficile à croire.
SAETHER : Pas du tout. Et ce grâce à votre oeuvre, notamment, qui a été une source d'inspiration, je dois dire.
WALTER : Vous m'en voyez flatté. Je dois vite m'entretenir avec vous au sujet de vos travaux, cher collègue.
SAETHER, soudain plus triste : Ah oui, le garçon. Je regrette de ne pas pouvoir répondre positivement à votre requête, Monsieur Bishop.
WALTER : Comment ?
SAETHER, retournant derrière son bureau : On m'a informé sur vos intentions. Et malheureusement pour vous deux, la course s'arrête là.
Trois observers apparaissent. Walter brandit son badge de visiteur pour se protéger. Deux d'entre eux immobilisent les deux individus, le troisième se tient devant Walter, un visage que le scientifique reconnaît immédiatement, malgré un large sourire.
WINDMARK, radieux : Belle tentative.
Walter est atterré. Trahis, il regarde Saether qui s'assoie sur son fauteuil, pâteux.
Les violons envoient, écran symbole : papillon et lumière en bas à gauche.
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