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Nascana
11 juillet 2021 à 23h28
Coucou,

Avec l'histoire de mensonge, j'ai pensé à un enfant né de père inconnu ou alors d'un inceste. On cache la chose pour qu'il ne le sache pas. Soit on invente une histoire, soit on le repousse lorsqu'il en parle. Si quelqu'un dit la vérité, elle est tellement décrié qu'on en vient à penser que c'est un mensonge. Du coup, l'enfant ne sait pas comment se positionner.

De même pour le moment où il dit la vérité et qu'il n'est pas cru alors il arrête puisque de toute façon ça ne sert à rien. Peu à peu, il se coupe de ses émotions donc devient vide comme la lune (son âme ?).

Pour le deuxième enfant, j'ai imaginé un enfant légitime et donc une différence de traitement entre eux. A moins qu'il ne soit son reflet, ce qu'il serait si la vérité était rétablie.

Au moment du saut, j'ai l'impression que l'enfant fait volé en éclat le miroir pour rejoindre l'autre enfant (la vérité) donc son monde vole en éclat pour mieux se réassembler.

Par contre, je me demande qui sont les trois femmes ? La destinée, la vérité et...

Diogene
28 juillet 2021 à 22h53
Coucou Nascana,

C'est presque ça, il n'est pas question d'inceste ou de père inconnu, mais d'un enfant né d'une autre femme que l'on laisse dans l'ombre. L'enfant existe, mais il ne doit pas être rattaché à une autre figure que celle du père, celui-ci demandant que la figure maternelle intruse fut maintenu dans l'ombre, quitte à forcer le premier des enfants à mentir à sa mère. Dans un cas, comme dans l'autre, le résultat est un enfant qui ne sait pas où est sa place.

C'est ça, tout à fait ça, et je te laisse tirer les conclusions qui s'impose au sujet du devenir de cette enfant sans émotion (alors qu'il est hyper sensible et empathique); oui vide comme la lune rongée de l'intérieur.

En fait le deuxième, a-t-il une légitimité, la question serait les enfants en ont-ils ? car sont-ils nés d'un désir mutuel .Pour le premier, je sais que la réponse est négative, pour le second aussi, mais ce ne sont pas les mêmes figures qui ont porté le refus. Le premier c'était la mère, le second le père. En quelque sorte des reflets, en effet mais pas dans le sens positif qui rétablirait l'équilibre.

Mais à la fin la figure de l'enfant second est remplacé par une troisième figure d'enfant, le vrai, le seul qui concerne le premier, caché derrière la figure du second, ce qui oblige à l'écarter pour mieux se recontruire.

Les trois femmes, ce sont les Parques.

PS : je te donnerai plus d'explications en privé.
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