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Souvenir (un peu) modifier : Saint Valentin
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Ce texte doit être pris avec humour. Si vous êtes du genre à pleurer dès qu'un mot un peu choquant apparaît, je vous conseille de passer votre chemin.

Bakary : Hé, c'est la Saint-Valentin, ma mère la p*te si je n'avoue pas tout à ma crush.

Yanne ; Frère, tu vas faire quoi ? T'as vu ta dégaine ? On dirait Aladdin chez Temu.

Ilyes : Réel.

Bakary : Mais n'importe quoi...

Yanne : Mais oui, c'est bien lui. Il fait grave pitié.

Ilyes : Réel.

Bakary : Qu'est-ce que tu viens me parler, toi ? T'es sapé comme Florent Pagny.

Yanne : Désolé, monsieur, et en plus, t'as vu ton gros crâne ?

Ilyes : Réel.

Bakary : C’est ma main dans ta gueule qui va devenir réelle.

Yanne : Sérieusement, on dirait une pastèque. Je parie qu’on peut y caler deux ou trois bâtiments.

Ilyes : Monsieur propre.

Bakary : Viens pas me parler de monsieur propre avec ta calvitie.

Evans : Ouais, l'équipe, ça dit quoi ?

Jaden : Ça dit ça dit quoi ?

Yanne : Bakary a dit qu'il allait avouer ses sentiments à sa crush.

Evans : Non, sérieux ?!

Bakary : Sur la Mecque, je le fais.

Jaden : Mais frérot, t'es pas musulman.

Bakary : Wallah, j'avais oublié...

Yanne : Dans tous les cas, c’est mort, jamais il plaît à une meuf.

Bakary : Et toi, la vie, toi non plus, avec tes habits crasseux de pauvre.

Jaden : La vie, il a raison, carrément. Quand je te vois, tu me fais penser à un paiement refusé.

Yanne : Bah super, ça va, hein ?

Bakary : Carrément, si t’es pris dans un guet-apens, c’est un guet-apens à perte.

Yanne : Viens parler, Tobey Manguier s'est fait mordre par une araignée, toi, c’était par le plus gros rat de France.

Ilyes : La vie, c’est vrai. Pas un centime qui sort, alors que le frérot a une télé 4K chez lui.

Jaden : Mais dès qu’il y a des filles, là ça sort. Espèce de BDG (faites vos propres recherches si vous ne comprenez pas).

Bakary : La vie, si vous continuez, je vais vous charcuter.

Evans : Fais pas le ouf, frérot, t'es né à Marne-la-Vallée.

Bakary fouille dans son sac et sort un couteau à la lame émoussée.

Yanne : C’est avec ça que tu t’es coupé les cheveux ?

Ilyes : Comment t’as réussi à ramener ça, toi ?

Bakary : J’ai mis ça dans ma trousse. En cours de maths, j’ai planté mon porte-vue.

Evans : Je sais pas si on doit être impressionnés ou flippés par le fait que t'aies ramené un vrai couteau sans difficulté, et sans remords en plus.

Bakary(en rangeant le couteau) : Vous avez vu le couteau ? Il fait la taille de Marge. Alors, s’il est de sortie, c’est moi qui vous démarge.

Yanne : Tu l'as volé à qui ?

Bakary : De quoi ? Le couteau ?

Yanne : Non, la punchline. La vie, t’es même pas capable de faire une rime, donc j’y crois pas.

Bakary : Comment ça ?

Jaden : C’est vrai, frère, tu te prends trop pour 50 Cent à parler de violence et de rimes.

Evans : "Ah ch'ui défoncé, et je suis énervé, donc mes sourcils ils sont... vers le bas", pour te citer.

Bakary : Non, la vie, ça c'était une erreur.

??? : Une erreur comme ma vie.

Ils sursautent un instant.

Jaden : Mais wesh, c’est Titouan, tu viens faire quoi ici ?

Titouan : Rien, j’ai juste besoin de silence. Je vais pas bien, je veux être tranquille.

Evans : Ouais, bah casse-toi et sois tranquille tout seul.

Titouan : Nan, j'ai besoin de gens sinon je vais faire une dinguerie.

Ilyes : Ouais, bah fais ta dinguerie, mais loin.

Bakary : "Nia nia nia, j’vais pas bien", vas-y, nous on veut être bien, allez dehors.

Yanne : Casse-toi.

Bakary : Allez dehors, allez, allez dehors.

Jaden : T’es personne, mon gars, on te calcule même pas.

Titouan s’éloigne dans un air mélancolique.

Bakary : Salle fan de R&B.

Yanne : T’écoutes Trippie Redd (si vous n’avez jamais écouté, estimez-vous heureux). Viens pas te la ramener quand même.

Bakary : Qu’est-ce qui te prend, le petit, minus, rikiki, microscope ?

Yanne : Ok, excuse-moi, maintenant t’es un Daft Punk, mais au final t’es qu’un loser, loser, loser, loser.

Bakary : Ah ouais ? Ta mère ! Ton front ! Ton père ! Ta sœur !

Yanne : Répète pour voir.

Bakary : Ta mère ! Ton front ! Ton père ! Ta sœur !

Yanne : Tu la vois, celle-là ? Elle va faire un aller-retour Paris-Nice dans ta gueule.

Jaden : Les gars, les gars, et si on faisait des énigmes pour détendre l’atmosphère ?

Ilyes : Ok, excuse-nous, l’homme mystère.

Jaden : Qu’est-ce que j’avais à ma naissance, mais plus aujourd’hui ?

Yanne : Ton père.

Evans : J’allais partir sur la même.

Jaden : Bah non, je pensais à ma virginité.

Bakary : T’as fait du sale, toi ?

Jaden : Ouais.

Ils éclatent de rire, mais Jaden reste figé, continuant de les fixer.

Evans : Mais oui, bien sûr…

Ilyes : Maintenant que tu le dis, c’est vrai que lui, il a un daron immense, mais encore là. Mais ta virginité, t’inquiète, tu l’as pour encore un moment.

Jaden : On en parle du tien, le gros René ?

Jeta : Après, Jaden a raison. Dans un accident de voiture, c’est lui l’airbag, tellement il est énorme.

Bakary : Bon, les gars, je dois me casser. Là, je dois envoyer la sauce, du coup.

Evans : Tu veux dire, tu vas t’envoyer la sauce quand elle va refuser.

Bakary : Vas-y, niquez vos mères.

Trois soucoupes volantes passèrent au-dessus du lycée. Bakary, qui marchait vers Sonia pour lui demander d’être sa Valentine, leva la tête.

Bakary : Wesh, depuis quand les ops ont ça ?

Yanne : C’est pas les flics, du con.

Bakary : Azeh... Attends, pourquoi vous êtes là, vous ?

Evans : Te voir te faire recal, ça aurait été du absolute cinéma.

Jaden : Mais du coup, c’est quoi ces trucs dans le ciel ?

Ilyes : J’sais pas, mais tout le monde prend des photos.

D’un coup, trois humanoïdes descendirent des soucoupes.

Alien : Bonjour, amis de la Terre !

Bakary : Hé, calme-toi, on n’est pas tes potes.

Alien : Excusez-moi...

Jaden : Bon, vous venez d’où ?

Alien : Nous venons d’une planète très éloignée nommée AAAAAA.

Ilyes : Mais vous êtes venus pour quoi ?

Alien : Eh bien, sachez qu’à quelques mètres d’ici, nous avons envoyé un de nos camarades hier pour établir le contact, mais nous n’avons pas eu de nouvelles. Nous nous demandions si vous ne l’auriez pas croisé ?

Yanne : Hé, igo, calme-toi, ralentis.

Bakary : Carrément, il allait lâcher un freestyle.

Evans : En fait, ils viennent de Planète Rap.

Ils rigolèrent sans retenue de leurs propres punchlines.

Alien : Donc, vous ne l’avez pas croisé ?

Jaden : Il ressemble à quoi, votre gars ?

Alien : Il a la peau bleue et une très grosse boîte crânienne.

Bakary : Il parle pas de l’Avatar comorien ?

Yanne : C’est qui lui ?

Jaden :On te l’a pas dit ? Bah en gros, hier, on a croisé un type qui avait la peau bleue comme un Avatar et un front plus grand que celui de Bakary.

Yanne : Et vous avez fait quoi ?

Ilyes : On lui a demandé d’où il venait, et il a sorti un pistolet chelou de sa poche, donc on l’a...

Yanne : On l’a quoi ? Dis les termes !

Ilyes :On l’a pull up.

Alien : Qu’est-ce que cela signifie ?

Evans : Nan, t’inquiète.

Traducteur : Dans leur langage erroné, cela signifie tabassé.

Alien : Vous avez agressé notre compagnon ? Nous voulons des excuses, maintenant !

Yanne : Les gars, je vous laisse gérer.

Jaden : Excuse, frérot... Mais en sah, c’était aussi de sa faute.

Alien : Comment ça ?

Jaden : La vie, on a essayé de parler, mais il a dégainé le Glock direct. En plus, il avait rien de valeur sur lui.

Alien : Excusez-vous vraiment, maintenant !

Bakary : Sur la Mecque, j’m’excuse.

Alien : J’espère bien !

Puis ils retournèrent dans leur vaisseau et lancèrent un flash de lumière blanche.

Yanne : Wesh... Bah, Bakary, pourquoi t’as toujours pas déclaré ta flamme à ta crush ?

Bakary : Mais pourquoi vous êtes encore là, vous ?

Evans : La vie, te voir recal, c’est du absolute cinéma.

Bakary (en faisant un bruit de bouche) : Vas-y, c’est ce qu’on verra.

Il s’approcha de Sonia, qui était avec ses copines, et posa sa main sur son épaule.

Bakary (étonnamment confiant) : Wesh.

Sonia : Euh... Oui ?

Bakary : Tu vois, entre nous deux, je sens que c’est pas le Wi-Fi, mais plutôt la fibre.

Sonia : Hein ?

Bakary : T’as un meilleur bo— euh, j’veux dire... La vie, j’te trouve très charmante. Et tu vois, vu qu’on est le...

Sonia : Ah.

Bakary : Pourquoi tu fais Denis Brogniart ?

Sonia : Bah, merci, mais non merci, tu vois...

Bakary : Mais... C’est quoi le problème ? Ma coupe ? Faut que je refasse des dreads ?

Sonia : Le problème, c’est juste toi.

Le groupe derrière lâcha des cris disproportionnés en mode "OOOOH". Bakary revint vers eux, la mine dépitée.

Yanne : C’était tellement gênant que même l’air autour de toi a eu mal.

Jaden :bLa vie, elle a juste dit "Ah". Carrément, même un "dégage", c’est moins violent.

Bakary : La vie, c’est mort, demain j’entame mon vilain arc.

Ilyes : Prends juste une douche tiède, et après tu pourras parler.

Evans : La vie, après, bonne option. On verra plus ta sale gueule.

Bakary : Vas-y, toujours à parler mal, niquez vos daronnes.

Yanne : C’est sûr que nous, c’est possible, alors que la tienne, c’est Kaaris.

Bakary : Je peux t’assurer que je vais te hagar un de ces jours.

Ilyes : Sinon, comment tu vas faire pour ton vilain arc ?

Bakary : La vie, je vais invoquer le diable et pactiser avec lui. Ballec que ce soit haram.

Evans : T’es toujours pas musulman.

Jaden : En vrai, moi aussi, j’aimerais bien percer.

Bakary : Préparez-vous... Satan, Satan, Satan, viens là, on t’attend !

Ilyes : Tu l’as trouvé où, ton invocation ?

Bakary : Sur chaïtane.net.

Yanne : Mais toi aussi...

??? :Laissez, je sais comment l’invoquer.

Ils sursautèrent.

Jaden : Ah, mais c’est Titouan... Vas-y, on le laisse faire, il a l’air habitué.

Titouan : Là, ça vient parler, hein ? Bref... Satanum veni, fer auxilium, ut tecum foedus ineas, pro te oramus ut mentula tua lingua sugat.*

Yanne JI-YEAH, il nous fait quoi, R&B man ?

Evans : En plein milieu du lycée en mode OKLM.

Tout à coup, le ciel s’assombrit et une créature cornue apparut.

Titouan : Oh Lucifer !

Diable : Par contre, on est pas sur Netflix, c’est pas mon blaze.

Yanne : Un peu ridicule, la dégaine.

Diable : Tu veux que je te désintègre ?

Yanne :;Au nom de Dieu, pardon !

Diable : Au nom de qui ?

Titouan : Lucifer, tu te souviens de moi ?

Diable : Toi, ta gueule. Bon, vous êtes venus pour quoi ?

Evans : Nous, on n’a rien demandé, mais les deux là veulent pactiser.

Diable : Bon, OK. Tu veux quoi ?

Jaden : J’aimerais percer dans le basket, devenir comme Kobe, comme LeBron.

Diable : La vie, je peux te faire ça, mais ça te coûtera dix ans de ta vie et l’âme de ton hamster.

Jaden : En vrai, azeh... De toute façon, je serais mort d’un glock en restant ici.

Diable : Et l’autre, il veut quoi ?

Bakary : J’veux devenir un rappeur de fou, écouté partout, une légende.

Diable : Vas-y, fais écouter un de tes sons.

Téléphone de Bakary :

"Quand je pose sur le beat, elle veut trop sucer ma bite,

Elle veut trop ma bite, elle veut trop mon zizi,

Et la faire trembler, c’est easy."

Diable : La vie, y a pas de pacte avec toi.

Bakary : Comment ça ?

Diable : Je vais être clément et te donner un conseil : arrête ça.

Yanne : Carrément, le diable lui a dit de se repenser.

Bakary : J’veux juste percer ! Prends-moi 20 ans de ma vie si tu veux !

Diable : Nan, c’est mort. Pour toi, pactiser ne servira à rien.

Bakary : Et aujourd’hui, je me suis fait baiser par tout le monde... Et même pas dans le bon sens.


Texte publié par Yanne l'Anonyme, 6 mars 2025 à 20h12
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