Je ne hurle pas avec la meute.
Les idéologies sont des ogres cannibales, vomissant et remangeant leurs victimes à l’infini, leur faisant miroiter une émancipation mensongère.
Triste condition de l’aliénation volontaire qui rassure et gangrène les esprits étroits.
Certes, l’homme que je suis, réclamant à corps et à cri sa part de consolation, souffre,hurle, gesticule, convulsionne…Mon égo se flattant de se sentir nécessaire, indispensable.

Ne serait-ce pas un début d’humilité que de m’extirper de mes convictions pour entre-apercevoir, par chance, la vacuité de mon humanité ?
Le prétexte de me situer au sommet de la chaine alimentaire ne justifiant aucune supériorité dans l’appréhension du fini et de l’infini, du visible et de l’invisible, du temps, de l’espace et de ma grand-mère, je repose ma plume avant de déverser encore plus d’inepties dans la charrette de notre évolution.