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Céleste ne saurait dire combien de temps c’est passé depuis l’évasion des autres. Une heure? Un jour? Un mois? Un an? Elle n’a pus compter qu’en coups d’injection : 315. Elle ne peut rattacher ses pensées qu’aux douleurs que les prises de sangs, injections et modifications qui lui sont faites.

C’est à ce demander si je suis encore humaine… j’ai tellement de corps étranger dans les organes que je suis certaines de pouvoir me prendre pour une guerrière de l’espace qui a deux coeur et quatre poumons… Au moins le fait qu’il me modifie est la preuve qu’il n’a pas pus rattraper les autres…

Soudainement, la peau de pêche sent le gelée descendre sous ses pieds. Un bruit assourdissant lui atteint les oreilles et une lumière aveuglante atteint ses rétines à travers ses paupières. Ses mains sont relaché et elle sent son corps tomber sur le sol. L’air froide la fait frissonner. Après avoir forcé du poing trois fois, la sujet test ramène sa main à son oreille pour comprendre que le bruit assourdissant est le silence. Aucune voix. Aucun bruit de respiration. Que du silence.

À peine ose-t-elle ouvrir les yeux qu’elle les referment aussitôt.elle pose une main devant ses paupières puis retente l’expérience. Le sol de métal n’a pas changé depuis la dernière fois qu’elle a ouvert les yeux. L’odeur asceptisé de la pièce lui fait froncé les sourcils, mais Céleste lève légèrement la main pour voir le mur de métal devant elle. Avec une grande inspiration, elle enlève sa main pour remarquer qeu toutes les lumières sont éteinte. Pourtant elle voit aussi bien que s’il faisait jour dans une serre. Après plusieurs clignement, l’humaine réalise qu’elle n’a pas pus sortir toute seule de la cuve. Elle cherche frénétiquement autour de la pièce pour arrêter ses pupilles sur l’être robotique devant le panneau de contrôle. La machine ne bouge pas, attendant que la terrienne parle. Lorsque celle-ci tente justement de faire sortir sa voix, sa gorge n’est pas enroué, le son est aussi cristallin qu’avant.

- Ask Erty? Pitié dis-moi que c’est toi et que ce calvaire est finie…

- Vous avez été demandé dans la salle des incubateurs.

Un soupire s’échappe de Céleste, ainsi qu’une larme, puis elle se met sur ses pieds avec crainte. Pourtant son corps réagit comme si elle n’avait que dormie trois heures. Est-ce que cette gelée est magique ou ils m’ont fait quelque chose qui me fait regénérer? … Avec tout ce que j’ai subie, je ne serait pas surprise de pouvoir repousser un de mes bras sans la gelée.

Le robot se met devant la jeune femme puis il lui ouvre la porte, avant de se mettre derrière elle. La rousse prend quelques secondes a regarder le couloir, voyant une planète verte dans la vitre, puis elle avance. Pourquoi regarder dehors quand je ne peut même plus rêver de sortir de ce vaisseau? Les yeux sur ses pieds, la féconde de Klat entre dans l’autre pièce. Les socles des incubateurs sont les premières choses qui fait tilter la tête humaine. Il n’y a plus de gelée, ni de vitre sur les socles. Quasi immédiatement, Céleste lève la tête dans le but de voir si les enfants sont vraiment sorti de leurs prisons. Cependant, au lieu de remarquer les incubateurs vides, la campagnarde remarque des cheveux noirs et une peau bleu qui active les larmes dans le coin de ses yeux. Ses jambes la lâche, tandis que sa voix laisser sortir ses hoquets.

Le mâle devant elle l’approche, puis il la soulève doucement, plaquant le nez humain contre son hrodinu. La voix appartenant au damoi enveloppe la jeune femme tel une couverture.

- C’est finie, la sauvage.

Au lieu d’une insulte, ce qui atteint les oreilles bleus est un rire cristallin accompagné de hoquet de pleurs.

- J’ai jamais été aussi heureuse de t’entendre m’appeler comme ça, Klat!

Un sourire se dessine sur les lèvres de saphire, tandis qu’il soulève sa féconde pour l’emmener à travers les couloirs. Céleste se blottie contre Klat, entourant son cou de ses bras pour ne pas tomber. Ses pupilles ne regardent même pas autour d’elle, elle ne fait qu’écouter paisiblement la voix de celui avec qui elle a été jumelé lui expliquer la situation.

- Après être partis, nous sommes allé voir les autorités intergalactiques et avons tout raconté. J’ai décidé des les aider dans leurs recherches pour retrouver ce vaisseau de malheur et dès qu’on a trouvé, j’ai piraté le système. Les autorités sont venues arrêter les scientifiques et ramasser les pièces de robots. J’ai garder Erty pour te retrouver.

- Et les enfants? Ceux qui étaient dans des cuves au couloir où tu étais?

- Ils n’ont pas survécus. Il y avait un problèmes dans les incubateurs et lorsque je suis arrivés, il était trop tard pour les sauvés. On a juste utiliser leurs organes pour sauver des gens sur Vrigiol.

- C’est la planète que j’ai vue par la fenêtre?

- Non, celle-là est couverte d’un gas toxique, il n’y a personne.

Ils entrent dans l’ascenceur, tandis qu’un petit silence s’installe. Silence vite brisé par une question de Céleste.

- Celui qui m’a fait plein de test m’a dit quelque chose… Est-ce que c’est vrai que tu es son neveux?

- Je croyais vraiment a son projet, alors j’avais suivis mon oncle et accepté de l’aider. Je ne croyais juste pas que je serais un sujets test et non un scientifique.

- Pourtant tu avais accepté la situation et tu me disais de faire de même.

- Chez moi, on apprend vite a accepter toutes les situations.

- … Alors que fais-tu ici?

L’ascenceur ouvre enfin ses portes, mais le Schtroumpf géant ne bouge pas, regardant celle qu’il tient dans ses bras.

- Que veux-tu dire?

- Si tu as appris a tout accepter… pourquoi es-tu revenu me chercher? Pourquoi n’as-tu pas juste accepté que j’étais morte ou pire?

Klat ne répond pas. Se mettant a marcher dans le hangar. Céleste n’insiste pas, sentant la fatigue lui retomber dessus. Elle a envie de dormir, maintenant. Elle a juste envie de se reposer. Cependant, le moindre son la fait sursauter, même ceux que personne ne semble remarquer. Celle a la peau de pêche en vient a se demander si l’isolement du son et de la lumière ne l’a pas rendue folle. Si le fait que Klat soit venu la chercher n’est pas juste une bouffée délirante.

Je voulais que tu sois encore en vie… je n’arrivais pas à accepter ta mort, peu importe ce que je faisais.

Le bleu fini par poser le corps qu’il tient sur un divan, puis il se penche à la hauteur de celle qu’il appelait sa féconde. Il pose sa main sur la joue de pêche, puis il fige en voyant les pupilles de la jeune femme. Elle penche légèrement la tête en regardant son ancien amant.

- Qu’est-ce qu’il y a, Klat?

- Va te voir dans le miroir.

- Ce connard m’a fait une cicatrice?

Céleste saute presque sur ses pieds, puis elle court dans la petite pièce que le bleu pointe. L’humaine s’arrête devant le miroir et sent le sol disparaître. Ses pupilles autrefois de la couleur de sa planète natale sont devenues doré avec des rayures oranges. Le noir de sa pupille a perdu sa forme circulaire pour ressembler aux pupilles des félins. La mains de la terrienne tremble sur la joue rose, approchant de l’oeil droit. La campagnarde pose son autre main sur sa réflection, essuyant avec son pouce. Malheureusement, peu importe à quel point Céleste tente de changer ce qu’elle voit, ses pupilles restent de cette étrange couleur.

- Qu’est-ce que j’ai?!

- Il faudrait que je lise les notes du scientifique responsable pour le savoir.

- Mes yeux… Je … Je ne suis plus humaine! Qu’est-ce que je suis?!

- … Je ne sais pas.

Dans un soupire, le plus condescendant ouvre les bras, regardant ailleurs, puis il attend. Il se rappelle des besoins de réconfort de la demoiselle. Pourtant, elle ne tourne même pas la tête. Des larmes coulent sur ses joues. La voix la plus grave finit par prononcer ce qu’il ne pensait jamais prononcer depuis leur rencontre.

- Céleste. Vient dans mes bras.

Un petit bruit de curiosité résonne dans la gorge de l’interpellé, puis elle fige en fixant celui qui lui a parlé. Depuis quand initie-t-il les contacts physique, lui? L’hésitation ne reste pas une seconde de plus, elle fonce dans les bras du mâle. Les bras cyan qui se posent sur son dos la rassure légèrement, l’aidant à évacuer ses larmes. Elle ne comprend pas tout ce qui lui arrive, mais elle sait qu’avec Klat, ça va aller.

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Céleste soupire en posant son front sur la table de vitre. Ça fait 2 heures terriens qu’elle tente de comprendre le texte devant elle et rien n’y fait. À ses côtés, Klat boit sa tasse de boisson chaude tandis qu’il regarde la rouquine avec son sourire en coin.

- Je croyais que tu étais devenu civilisée. Tu ne comprends toujours pas les lois?

Céleste fronce les sourcils et tourne la tête vers celui qui lui a parlé. Elle prend une grande respiration pour tenter de se calmer, puis elle essait d’étouffer la voix dans sa tête qui veut le fusiller du regard. Le sourire amusé du Schtroumpf calme la terrienne, lui arrachant un sourire a son tour.

- Je les comprends, je ne les retiens juste pas encore.

- Tu veux que je t’aide a le retenir?

Avec un sourire en coin, la main de pêche pousse la boîte de recherche semblable a celle qu’elle a découvert en premier. Elle pose ensuite ses pupilles doré rayé orange sur son amant, non sans lui faire un clin d’oeil.

- Alors, professeur? Tu va m’enseigner?

Les sourcils damois se lèvent une seconde, puis il secoue la tête pour tenter d’ignorer la chaleur qui lui monte aux tempe.

- Tu vas voir, c’est plus facile qu’il n’y parait.

- Si tu le dis!

La tension monte entre eux jusqu’à ce que l’humaine attrape le cou de son amant, puis elle approche leur nez. Leurs lèvres sont à quelques centimètres. Leur souffle s’entremêle. Avec un petit sourire en coin, l’élève appuis sa poitrine contre le torse de son professeur, tandis qu’il l’embrasse doucement, enlaçant le corps sur lui. Les mains de pêche caressent le cou, venant jouer dans les cheveux de jais et les mains de cyan caressent le dos de la jeune femme, glissant sous le vêtement. Après plusieurs minutes, ils se séparent, puis leurs front se collent. Céleste sourie.

- Merci d’être devenu ma famille.

- Apprend tes lois et tu pourras avoir la nationalité pour que ça fonctionne.

Une petit rire échappe a la jeune femme, puis elle embrasse de nouveau Klat. Il la repousse gentiment, retenant un rire amusé.

- Allez! Je te tests et si tu réussi, on va dans la chambre.

Un petit rire échappe à l’ancienne terrienne, puis elle donne un coup de hanche, un sourire taquin sur les lèvres.

- Envoi tes question, monsieur le prof.