JE NE ME TAIERAI PAS
Je ne me taierai pas,
Pas s'il faut finir dans l'ombre
Dans l'ombre de tous ces soldats
Et qui s'en vont creuser les tombes
De ceux qui n'ont eu qu'un combat
De faire la paix dans ce monde.
Vous pouvez bien mourir debout
Devant des généraux aux fusils
Moi je préfère rire de vous
Même s'il faut payer le prix.
Allez parler au Vatican
Aux amateurs de cathédrales
Qu'ils ont versé tellement de sang
Et abandonné la morale.
L'esclavage et la cruauté
Ont toujours suivi leur passage
Et gare à qui ose crier
Le bûcher est dans les parages
Oh terre de fous!
Oh terre à nous
Mais que font-ils ces imbéciles ?
Je ne me taierai pas
Même si je frôle l'impudence
Nos pères étaient de bons soldats
Massacrés pour l'histoire de France.
Je ne me taierai pas
Et devant ma folle imprudence
Me taire de vous ne fera pas
Des gens portés à l'innocence.
Oh terre de fous!
Oh terre à nous !
Mais que font -ils, tous ces débiles ?
Je ne me taierai pas
Au nom des aïeux, de nos pères
Qui étaient mais ne sont plus là
Après ce qu'était "la dernière"
Vous généraux Foch ou Pétain
Qui paradiez sous vos médailles
Près de vos maîtresses, vos catins
Quand d'autres fuyaient la mitraille
Je vous hais pour ceux qui sont morts
Et ceux qui me crient: "Et alors?"
Oh monde fou,
Oh monde fou,
J'en ai trop assez de parler,
J'aimerais bien,
Mais vous voyez,
Des ombres se mettent à crier!
Je ne me taierai pas
Pour ceux qui tombent sous les bombes
Je ne me taierai pas
Pour celles qui à chaque seconde
Prennent des coups de leur ami,
De leur amour, de leur mari.
Oh...monde flou,
Oh...monde fou
Je suis épuisé, mais je dois parler.
Dites-moi où tout ça nous mène
De pousser ce cri dans la nuit?
N'y a-t-il personne qui comprenne,
Et qui partage mon avis?
Le monde serait si merveilleux
Si nous étions tous des amis
Sans ces êtres si prétentieux
De leurs imams, de leurs rabbis?
Qu'ont-ils de si majestueux
Eux qui prétendent révérer Dieu?
Qu'ils le montrent par leurs actions
Plutôt que par leurs vains sermons!
Et que les foules qu'ils excitent
Cessent à leur tour d'être hypocrites.
Eux qui se réclament de l'amour
Préparent déjà les tranchées
Car tout au long de leurs discours
Se dressent aussi des barbelés
Églises, mosquées et synagogues
Ont chacunes leurs saints érigés
Comme avait hier l'Acropole
Un jour elles finiront brûlées.
Voilà, je me suis battu,
Voilà, vous avez entendu
L'histoire du triste décor
L'espoir espère -t-il encore ?
Oh...
Monde fou,
Oh...
Monde flou.
Oh, je ne me taierai plus
Oh, mais j'attends le salut.
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