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tome 1, Chapitre 9 « Une Rencontre Inattendue » tome 1, Chapitre 9

Heather paniqué essaye à tout prix de retirer ce bracelet avec l’aide d'Adixia. Elle va chercher une scie tandis qu’Heather met des coups de marteau dessus, et d’un coup une voix dit :

 — On se calme tout de suite, je n’aime pas me sentir agressé comme ça, alors, s’il vous plaît, vous pouvez arrêter, et ce serait bien de le faire maintenant, ça m’arrangerait ! 

Adixia et Heather sont surpris, écarquillent les yeux et crient tous les deux en même temps :

 — Ce truc parle !

— Oui, je parle et je ne suis pas un truc, je suis Tarock, je viens de la planète Acamar.

— Comment on peut le comprendre ? Demande Adixia.

— Je me suis connecté au cortex cérébral de l’espèce organique ici présente pour pouvoir apprendre votre langage afin qu’on puisse se comprendre. Je trouve que c’est plutôt bien réussi, vous ne trouvez pas ? Se vante-t-il.

— Oui, c’est vraiment bien, dit-elle sur un ton inquiet. Pourquoi tu ne dis rien ? interroge-t-elle son frère.

— Parce qu’il y a ce machin qui…

— Tarock ! le coupe le bracelet.

— Ah oui, donc il y a Tarock qui est accroché sur mon bras et qui est en train de nous parler dans notre langue comme si de rien n'était. Excuse-moi, j’ai besoin d’un temps d’adaptation là.

— D’accord, mais ce n'est pas une raison pour ne rien dire. Il faut qu’on trouve un moyen de te débarrasser de ça, et tout de suite. On ne sait pas encore ce que c’est, ça se trouve, c’est dangereux pour toi.

— Je vous arrête tout de suite, je ne compte blesser personne, j’ai juste besoin d’avoir une connexion avec de la matière organique pour pouvoir m’activer. Si vous le souhaitez, je peux vous expliquer qui je suis. 

 

Heather et Adixia se regardent et souhaitent juste tous les deux aller se coucher, pour que quand ils se réveilleront, tout cela n’aura été qu’un rêve commun pour eux. Ils se doutent que ça ne va pas se passer comme ça et décident donc de s’asseoir sur les sièges qu’ils ont pu récupérer dans les maisons inhabitées du village pour écouter l’histoire de Tarock. Heather lui dit :

 — On t’écoute, ce n’est pas comme si on avait vraiment le choix.

— Merci, je vais commencer depuis le début. Si vous avez des interrogations, n’hésitez pas à me couper.

— D’accord, on en prend note, rétorqua Adixia.

— Reprenons depuis le début. Je m’appelle Tarock, ravie de faire votre connaissance.

— Je l’avais compris, ça, dit Heather.

— Je suis une espèce venant de la planète Acamar.

— Tu te répètes là, dit Adixia.

— Si c’est pour me couper comme ça, vous pouvez vous en passer.

— Excuse-nous, disent-ils en chœur.

— Nous, les Acamans, sommes une race organique, qui est liée aux machines. Nous ne pouvons vivre sans elles. Ce que vous avez sous les yeux n’est pas mon vrai corps, c'en est juste une partie dans laquelle j’ai pu projeter mon esprit. Je peux modeler ce bracelet comme je le souhaite. De plus, je peux comprendre et modifier toutes les machines avec lesquelles je rentre en contact tant que la technologie utilisée ne dépasse pas la nôtre.

— Pourquoi avoir abandonné ton corps ? demande Heather.

— J’y viens, si vous pouvez avoir un peu de patience tous les deux.

— Je n’ai rien dit, moi, se défend Adixia.

— Notre planète a été détruite par une race qui est l’opposée de la nôtre. Celle-ci utilise les machines pour se modifier et se rendre plus puissante. Ils n’ont pas le besoin vital d’avoir les machines avec eux, ils les utilisent juste pour accomplir leur dessein. Leur technologie reste très supérieure à la nôtre, c’est un mystère que l’on n’a pas réussi à résoudre.

— Vous n’avez donc pas pu vous défendre, insinue Adixia.

— C’est ça. Nous avons pourtant essayé de toutes nos forces, cela n’a pas été suffisant pour les contrer. Cette espèce ennemie, je la suis pour essayer de comprendre pourquoi ils sont si puissants. Malheureusement, j’ai été repéré il y a sept ans de ça, je me suis caché. Ensuite, il y a trois ans, ils m’ont retrouvé, j’ai essayé de fuir et j’ai pu me rendre compte qu’ils avaient décidé de s’occuper de cette planète afin d’améliorer leur puissance et d'agrandir leur empire ; leur objectif étant de pouvoir contrôler tout l’univers. Ils ont commencé il y a quelques centaines d’années, leur espérance de vie est très importante.

— Mais c’est horrible, personne ne peut les arrêter ? demande Heather.

— Le problème est le suivant, tant qu’on ne les connaîtra pas mieux, ce sera impossible. La seule chose qu’on sait, c’est qu’il viendrait d’une planète qui s’appelle Dalim. Ça ne reste qu’une rumeur.

— Pourquoi c’est toi qui les suis ? Vous n’êtes pas plusieurs ? S’interroge Adixia.

— De nombreuses personnes de mon peuple ont été capturées et les survivants dont je fais partie se sont réfugiés sur un satellite de la planète Cursa. Me cacher était une aberration pour moi, je ne pouvais me résigner à ça, j’étais un général censé protéger notre civilisation. Malheureusement, j’ai échoué et la seule façon de me racheter est de trouver un moyen de les détruire. Pour atteindre cet objectif, je devais voyager à travers l’espace, c’est pour cela que j’ai projeté mon esprit dans ce bracelet. Ça facilitait mon voyage et ma discrétion.

— Ils ne t’ont pas facilité la tâche, tu as pu découvrir quelque chose ? demande Heather.

— La seule chose que je peux vous dire, c’est que j’ai l’impression qu’ils veulent vraiment détruire votre race. Malheureusement, quand j’allais en apprendre plus sur eux, ils m’ont repéré et attaqué. C'est pour ça que j’ai dû atterrir en catastrophe ici avant de pouvoir apprendre quoi que ce soit. La seule info que j’ai, c'est qu’ils attaquent au nom de Chutra. J’ai une question pour vous : pouvez-vous m’aider à en découvrir plus pour les détruire, s’il vous plaît ?

— Attends un peu, nous devons digérer toutes les informations et on continuera cette discussion plus tard. Là, nous sommes complètement perdus, dit Heather.

— C’est vrai, je suis désolé, je vais vous laisser vous reposer. 

D’un coup, il se détache du bras d’Heather et change de forme pour se transformer en une espèce d’œil volant. Il retourne à la boîte métallique et se pose dedans. Adixia et Heather se regardent surpris et vont vers ce qui ressemble à leur chambre. Ils se couchent tous les deux la tête dans les étoiles après tout ce qu’ils viennent d’apprendre. C’est Adixia qui prend la parole en première :

 — Tu crois que ce sont les monstres que papa nous décrivait quand il parlait de la destruction de notre ancienne planète ?

— Je ne sais pas, sœurette, ça y ressemble vraiment, je ne sais pas quoi penser.

— Tu dois réellement être inquiet, tu ne m’appelles sœurette que quand tu as complètement peur de quelque chose.

— Ah bon, je ne l’avais pas remarqué, donc impossible de te mentir.

— C’est ça, c’est comme ça depuis l’attaque.

— Je vais faire attention maintenant, rigole-t-il.

— Tarock a aussi vécu l’enfer, ils ne laissent que la mort et le désespoir dans leur sillage. Ces créatures sont pires que le diable, elles me font peur, j’ai envie de les voir disparaître et je veux participer à leur extinction.

— Le diable, c’est l’incarnation du mal, c’est maman qui nous le disait, ça venait d’anciennes histoires de notre peuple. Tu m’impressionnes, Adixia, tu as hérité du courage de nos parents. Ils étaient prêts à tout pour protéger les autres et ils le faisaient sans peur et sans hésitation. Je ne pourrai jamais être comme ça, je suis encore trop faible pour ça.

— Je ne trouve pas. Tu n’as pas hésité à rester sur la planète quand il n’y avait que deux places restantes dans la navette pour partir.

— Mon meilleur moment, et tu as tout gâché en sautant pour revenir. Finalement, je suis quand même content que notre famille ait pu rester soudée après les évènements.

— Tu crois qu’ils s’en sont sortis, Cindy et les autres ?

— Je l’espère de tout cœur, j’aimerais les revoir.

— Tu crois qu’on peut le faire ?

— Faire quoi, Adixia ?

— Aider Tarock et sauver l’univers de ce fléau.

— Tu vois loin, commençons par savoir si l’on peut aider Tarock, j’aimerais te dire oui.

— On peut essayer. C’est quoi le mieux si on devait mourir ? Tu préférerais mourir en essayant de sauver l’univers ou en étant en manque de vivre ? Pour moi, le choix est vite fait. Et pour toi ?

— Dis comme ça, il n’y a pas d’hésitations à avoir la mort avec le manque de vivre, rigole-t-il.

— Tu peux être sérieux plus de deux minutes, s’il te plaît.

— Okay, je vais te le dire simplement. Si tu penses qu’on peut aider Tarock, je me fierai à ton jugement, tu as toujours été douée pour sentir ce genre de chose.

— Je suis sûr qu’on peut l’assister et, en plus, il se sentira moins seul. Ça doit être tellement dur, une vie de solitude comme celle-ci.

— C’est vrai, et il faut voir le bon côté des choses : si on part avec lui, on pourra voyager dans tout l’univers et peut-être retrouver les autres.

— En plus, je pourrai enfin découvrir d’autres espèces et cultures, qui m’aideront à devenir la meilleure doctoresse de l’univers et je pourrai soigner toutes les maladies.

— Tu n’as jamais oublié ce rêve, hein ?

— Oui, il fait partie de moi et je veux l’accomplir.

— Donc, c’est décidé, allons sauver l’univers et atteignons enfin nos rêves respectifs.

— Et le plus important, faisons ça ensemble comme nous l’avions promis. Maman, nous allons réussir, dit-elle en serrant son collier.

— Tu as raison. Papa, tes enfants vont tenter quelque chose d’insensé. Tu as toujours souhaité que l’on puisse voler de nos propres ailes en faisant nos propres choix.

 — Nous vous aimons et nous allons vous offrir un vrai et paisible repos, s’exclament-ils en regardant le ciel et en tendant le collier et la montre. 


Texte publié par Antho.Del, 22 décembre 2024 à 21h23
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