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Lecture

Une fois de plus.

Une fois de plus j’ai eu envie de gerber… Il faudrait tout entendre, même si l’impression de ne pas appartenir au camp des "culturés", possédants la science des appropriations d’idées, et en abusant jusqu’à une forme d’obscénité, cela devient intolérable !

Laisser sans rien dire, des "Cassandre" vivant sans aucun inconfort, manier l’injure et l'intolérance, vers ceux qui soi-disant leur font face, avec des propos marqués de "la bonne appartenance" mais teintés de xénophobie, ou peut-être même de racisme, et qui vont jusqu’à mettre en avant leur genre (femme, homo, etc...) pour se poser en victime, tout en préparant leur prochain voyage, dans un des mondes sous développés, où ils pourront se faire des souvenirs de pacotilles, me révolte !

Ils en oublient même leurs comportements et certitudes passées : …regards méprisant à l’encontre d’une femme asiatique attendant une ambulance (comment… sur mon trottoir… devant ma porte… ?), ou bien "Je suis pour la non-ingérence… en vertu du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !", etc... Ils sont prêts à tous les compromis malgré leurs dires, et ils affichent leurs certitudes, tirées de publications ou de feuilles de choux, en méprisant les médias "basse classe" où l’info n’est pas plus trafiquée que dans les lectures qu’ils estiment de choix… Tout ça pour se faire passer pour d’autres, plus forts, plus doués, et plus à même qu’eux d’entrevoir la véritable complexité des rapports entre les hommes… Et, assez vite, ils deviennent propriétaire de leur bout de trottoir, et se mettent à discuter du droit de certains costumes d’y circuler… "Le boubou… c’est joli, mais… sur le trottoir d’en face !", "sur le mien, je ne veux voir que… du Chanel et des paniers Vuitton !"

Ils sont bien ces gens là ! Tout leur va comme un costume du dimanche… Ils sont humanistes, se référent au siècle des lumières, ont pris la bastille, lutté contre le fascisme, libéré la femme et les noirs d’Afrique du sud, sont experts en tout, et arrivent même à perdre quelques kilos, alors qu’une grande partie du monde crève de faim…

Ils ont des principes… eux !

" Non, on ne tombe pas amoureux de l’occupant !" (…et moi, comment aurais-je pu naître !)

"Non, ils ne sont pas chez eux, c’est mon trottoir… c’est mon pays… se sont mes idées…, c’est à moi ! à moi ! à moi !" (cela ressemble à un caprice de vermine !)

Et moi, je ne dois pas broncher, et si jamais j’ose aborder la question des causes, que je considère comme véritables, on me fait passer pour le bon gaucho naïf et inculte plein d’une générosité écœurante, et prêt à me faire voler toutes mes affaires, par les barbares en marche…

De toute façon je suis habitué à ces jugements de valeur, car à d’autres moments, je suis un infâme protestant castrateur… (alors il va peut-être bientôt falloir que je me fasse à l’idée que je ne suis qu’un con…)

Seulement moi aussi je crois à mes idées ! Et je veux espérer que je ne suis pas le seul à les partager… Et peut-être qu’un jour, si l’Homme se mettait à rêver autrement… Mais il vaut mieux que je ne m’avance pas trop, sinon je vais passer cette fois pour un horrible cul béni !

Alors, ma colère étant un tout petit peu diminuée… je vais aller me coucher, car il est tard.

Le bien entendre.

Qu'est ce qui est grave, si écouter de la musique, mais pas la "bonne", l'est déjà tant ?

Qu'on me laisse aller à ce que j'aime entendre, sans toujours me faire la leçon. Mes oreilles sont à moi, et ce qu'il y a au bout l'est aussi.

Quand bien même je veux écouter les bruits que fait le "trou du cul" du monde qui pète, cela vous regarde-t-il ? Et pourquoi vouloir m'imposer vos points de vue sur la qualité de mes goûts, et donc votre estimation de ma qualité propre ?

Vous… Ordre, tradition, méthode, culture, savoir, pouvoir, références obligatoires, délire d'enseignant à qui l'on scie les pieds de la chaire… Moi je mets tout ça dans un gobelet et j'agite, je secoue, puis je retourne… Je n'y trouve pas, en tout cas, le sens du mot liberté !

Parler de musique c'est d'abord développer un sentiment, avant que d'énoncer "l'ordre des choses". Et si moi je navigue quelques fois sur des mélanges de sons insignifiants, mais qui mettent du vent dans ma voile, que vous importe ? Cela vous enlève-t-il votre pouvoir sur moi ? Je le crois, car vous semblez bien trop stables dans vos certitudes, et ne m'offrez pour essayer de me convaincre, qu’œuvres souffrantes, tout juste utiles à mon avis en ce moment, à faire travailler les doigts de musiciens agités autour d'un problème, somme toute mathématique !

C'est bien triste que l'on ne puisse apprécier la musique sans la pratiquer, et cela me semble un acte bien égoïste… Cela veut peut-être dire aussi que l'on ne peut aimer la peinture qu'en étant peintre, la photo qu'en étant photographe, la cuisine qu'en la faisant, la lecture qu'en écrivant… L'amour qu'en en souffrant, le sexe qu'en si perdant, la mort qu'en l'acceptant…

Moi j'aime la peinture et ne suis pas peintre, la photo mais surtout pas pendant la prise, les plats des autres quelques fois, et ne prétends pas au talent d'écrivain !

Quant à l'amour il est parfois plaisant, et ne fait pas toujours souffrir. Le sexe lui m'a peut-être perdu, mais j'essaie néanmoins de m'y retrouver, et la mort, je la refuse, car je n'en ai pas encore trouvé le sens…

Alors qu'on me foute la paix avec toutes ces diatribes "bon ton" et "bon point", moi je préfère le piquet dans le coin, où court un grillon et niche l’hirondelle. Ils me rappellent tous deux ainsi, les graviers qui crissent sous les pas dans la cour, au son d'un sifflet victorieux, et que la musique est un art majeur, qui ne peut se résumer aux certitudes de "scribes besogneux" prétendus détenteurs de ses clefs!

J'aime beaucoup de musiques, mais pas les purgations, que je laisse aux décortiqueurs de partitions convenables, difficiles, dignes d'intérêt, qui siègent au banquet des êtres élus du "dessus du panier", qui un jour se réveilleront, sourds de n'avoir entendu, autre chose que ce qui leur était prévisible et destiné…

Après le film : " Un monde qui dort". (mongol)

Quels mots pour dénoncer le monde perdu des chiens qui meurent ? Ignobles sont ceux qui peuvent traiter et abattre ainsi des chiens, fils de la Nature, dont la tragique fin me remplit de honte.

* Honte de ne pouvoir rien faire :

-Un chien a peur et pourtant s'approche, espérant la clémence d'un maître…

* Honte de supposer que rien n'est fait semblant, mais bel et bien calculé, pour les besoins d'un film, où l'on veut nous faire avaler une prétendue poésie stupide, d'un autre âge, en disant à la place du chien, des mots, tout juste destinés à flatter un orgueil de barbare. Morbide affront à l'honneur et à la vie !

-Mais une balle le transperce. Il court en gémissant, et dans un dernier zigzague s'écrase contre un mur…

* Honte de cet homme, payé par les hommes, dont l'effarante bêtise, l'excuse de se venger pour quelques sous, sur de pauvres chiens errants.

-Une autre grosse "touffe" de poils va en tous sens, se tapi, puis saute dans une benne à ordures pour se cacher. Trop effrayée elle bondit à nouveau, puis revient sur ses pas, essaie de se cacher encore, mais l'homme est là tout près : Il tire à bout portant, l'empoigne et la jette à terre, et tire à nouveau…

* Ce sont mes "fils" que l'on assassine, honte là encore ! Je voudrais que ces moments n'aient jamais existés. Ils me font détester ces semblables aux yeux bridés, que je trouve vides et fades, avec leur poésie de merde, liquéfiante et minable, qui se suppose gigantesque !

-Un chien noir s'enfuit. Trop tard, une balle le touche à mort. Il se retrouve avec les autres abattus, balancés dans le camion, et jeté à la décharge, plus loin. Pêle-mêle, sept chiens innocents s'enlacent, en un tas aux regards de martyrs…

* Honte, car ces chiens que l'on a vu mourir, de la main identique à celle de l'ancien maître, sont filmés avant que d'être abattus, et ne servent qu'à raconter le sombre monde des humains, au travers de leurs errances, dans cet univers lâche d'hommes inutiles à la vie !

-Ce chien que l'on fait se raconter, était berger et avait confiance… On le voit errer, espérant qu'un geste lui montrera le chemin, pour reconquérir l'estime d'un nouveau maître. Peine perdue, les hommes ont trop à faire, avec leurs coutumes primaires et leurs temples à l'imbécillité !

* Honte pour ces femmes aux regards sans visions, engrossées sans amour ! Honte de ce paysage sans âmes, d'usines noyées dans leurs fumées, aux papiers volant en tous sens, et aux H.L.M. pour tiers-mondistes misérables !

Hommes sans compassion, la Mort me vengera de cette honte, et de la pitié vous n'en aurez point… Moi, Je vous l'enverrais bien, habillée d'un manteau de chien, au regard de martyr, pour que parmi vous, elle use de sa faux… !

Vacherie.

Toi, orné de deux cornes de lumière, tu es le père et je voudrais te sauver, matrice de noir vêtue, tu es la terre. Quand tu bats la poussière et que tu charges, tu es tempête. Si je pouvais préserver ta puissance, comme un rempart, contre cette horde d'aficionados, devenue pieuvre aux mille yeux, sans honte ni scrupules.

Comment te convaincre de ne plus en vouloir à ce bout de tissus, qui a déjà la couleur de ton sang, mais au contraire de ne viser que les couilles de cette espèce de guignol, dans son costume clinquant, avant qu'à toi, il ne les coupe.

Seulement, tu n'as pas la perversité des hommes et tu ne sais pas… Pour toi un homme c'est trop petit, alors cela ne peut être que vouloir jouer…

En voudrait-il à ton herbage ? Comme tu es naïf ! Tu ne vois pas que pour le moment, il te fait passer pour un dieu dont il va prendre la place, après quelques pas de danse enrobant ton supplice, te permettant ainsi de périr dignement…

Comme j'aimerais prendre ta place, et te renvoyer à ton champ gérer ce que tu as à gérer. Dans l'arène après quelques cavalcades, je convaincrais les chevaux de ne plus obéir, et puis j'en appellerais à la foudre, pour terrasser cet avorton dans son falzar "moule couilles", et son fanatique public. Elle castrerait tout ce petit monde pour éviter aux temps prochains, toutes répliques de ces monstres en habits du dimanche, amateurs de la douleur infligée à la force et la beauté encagée. Ils s'approprient lâchement pour un instant, la prétentieuse impression d'avoir maîtrisé et volé la puissance de l'immonde bête noire, couleur de mal, se couronnant ainsi des lauriers appartenant aux dieux.

Ce ne sont que quelques chiures, prétendus humains, dont les taureaux n'ont rien à foutre. L'homme que je me semble être, les méprise, les plaçant dans le rang des traditionalistes, exciseurs, fascistes, circonciseurs, nazis, ségrégationnistes, et autre "bataillistes" sadiques…

Alors qu'ils cessent d'exister, et que les taureaux puissent tout simplement donner du lait à nos vaches !


Texte publié par Ecirtap Namdot, 21 décembre 2024 à 19h24
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