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tome 1, Chapitre 4 « Ernanie » tome 1, Chapitre 4

Avicennius, Issam, Delanne et Joliot-Curie étaient désormais autour de la table, où reposait l’étrange boîte, de la taille d’un fût à vinaigre. Toute une série de câbles et de tuyaux en caoutchouc en jaillissaient et s’enfonçaient ensuite dans le sous-sol, où était enterré un générateur dynamométrique.

Un peu plus tôt Avicennius avait demandé à Joliot-Curie la permission de visiter les installations. Aussi après un court conciliabule entre Delanne et ce dernier, avaient-ils accepté, et tout le monde était descendu à la cave pour découvrir l’imposante machinerie. Elle occupait environ les trois quarts de la vaste cave aménagée sous le pavillon et était composé de trois modules, dont Delanne et Joliot-Curie lui avait expliqué les fonctions avec beaucoup de pédagogie :

– Le premier module constitue la chaudière, chargée d’alimenter le second module. Au cœur de celui-ci se trouve un cube d’hydrogénium entouré d’éther fluctuant, qui assure la production de vapeur d’eau sous haute pression. Celle-ci est ensuite envoyée dans le second module à travers les solides tuyères en métal que vous voyez là-bas. A l’intérieur de ce dernier, une bobine faite d’un alliage de fer et d’arsenic, y tourne, elle-même encastré dans une autre bobine du même alliage, plongées, elle aussi, dans un bain d’éther fluctuant. Ceci permet de générer un courant électrique extrêmement puissant, qui sera transporté à l’appareil que vous avez aperçu sur la table, le Psycho-Tenseur ou Delanotype. Ce nom est une petite fantaisie de ma part, une note d’exotisme ne dépareille jamais dans une note administrative.

Joliot-Curie lui avait également expliqué que l’éther fluctuant permettait d’amplifier les propriétés calorifères du cristal d’hydrogénium et de transporter le courant dans les câbles, sans que ceux-ci ne fondent sous l’effet de la chaleur ; le Psycho-Tenseur ayant besoin d’une quantité faramineuse de courant pour fonctionner. L’appareil en lui-même n’était qu’un daguerréotype quelque peu modifié de manière à devenir sensible aux champs fluctuants de l’éther et du multivers, que Joliot-Curie et Delanne venait de théoriser. Issam, lui, avait suggéré que l’éther fluctuant soit une sorte de vecteur capable de canaliser les énergies d’univers qui seraient parallèles aux nôtres, en même que certaines de leurs propriétés, expliquant par la même les multiples et parfois contradictoires propriétés de cette substance. Avicennius avait tiqué en entendant Joliot-Curie et Delanne s’attribuer la paternité du concept d’univers parallèles, et quelques souvenirs enfouis affleuraient à la surface de sa conscience, sans qu’il ne puisse les formuler. Ensuite Joliot-Curie leur avait expliqué comment il avait mis au point une nouvelle émulsion, rendant sensible les plaques photographiques aux fluctuations des champs éthériques.

À présent, qu’ils étaient sortis de la cave, tour quatre se tenaient face à la grande toile noire et rouge.

– Professeur, l’interpella Avicennius, j’ai remarqué que la chaudière, ou plutôt le réacteur comme vous l’avez nommé, était ceint d’une très grosse épaisseur de plomb, de même que j’ai pu noter l’épaisseur des murs et des plafonds en sous-sol, ce qui ne cesse de m’étonner. Que craignez-vous ?

– Vous êtes particulièrement attentif mon ami, s’exclama Joliot-Curie, sachez que ce sarcophage de plomb en renferme deux autres en aluminium et en bore pur, afin de nous protéger des dangereux rayonnements qui sont émis par le réacteur lorsqu’il est en fonction.

Puis il s’approcha de la trappe avec Issam, qui l’aida à la refermer très doucement, tant elle était lourde.

– Cette trappe est en alliage de plomb et de bore, expliqua Issam, elle est moins épaisse que les murs et le plafond, mais au moins tout aussi efficace.

Une fois la trappe scellée par une chaîne et un lourd cadenas, Joliot-Curie invita ses trois compagnons autour de la table où reposait le Psycho-Tenseur, ainsi qu’un étrange boîtier d’où s’échappaient plusieurs câbles. Toutes les sources lumineuses avaient été bannies, si bien que la pièce baignait dans une obscurité quasi-totale.

– Il s’agit là d’une simple commande pour contrôler le réacteur sans craindre les rayonnements, expliqua Delanne, alors qu’il avait surpris les regards interrogateurs d’Issam et Avicennius.

– Maintenant messieurs si vous voulez bien vous reculez, ordonna Joliot-Curie, nous allons procéder.

Tous quatre se rangèrent derrière la table, presque contre le mur opposé à la toile. Joliot-Curie appuya sur le bouton central et l’on entendit dans la cave rugir le réacteur et la turbine. Le Psycho-Tenseur se mit à luire d’une aura phosphorescente tirant vers l’indigo profond avant de s’assombrir nettement, seules quelques iridescences violettes étaient encore visibles. Delanne consulta son oignon et prit le boîtier de commande.

– Attention messieurs souffla-t-il, le moment de vérité approche.

Un claquement sec retentit et quelques secondes plus tard le ronronnement diminuait jusqu’à devenir inaudible, puis silencieux. Joliot-Curie s’avança vers l’appareil, et à l’aide d’une tige en métal, fit sauter un verrou à l’arrière de l’appareil, dévoilant un compartiment opaque où l’on pouvait se figurer une plaque en verre ou en métal. Se Saisissant d’une pince et d’une boîte en bois, il attrapa prestement le compartiment et le glissa dans la boîte qu’il tenait ouverte et la referma aussitôt.

– Qu’est-ce donc, s’interrogea Issam.

– Il s’agit de la chambre de révélation, elle est en ébène tapissée de plomb. Aucune interférence extérieur ne doit venir troubler le délicat processus de révélation, lui indiqua Joliot-Curie.

– Combien de temps cela prend-il ?

Delanne sortit son gousset de sa poche, jeta un coup d’œil vers la plaque, puis à nouveau à son gousset et déclara doctement :

– Hum, je dirai environ trois heures, aussi vous proposerai-je volontiers de m’accompagner pour le thé. Je connais un petit salon non loin d’ici, dont vous apprécierez la chaleur et le cadre : La Petite Batelière.

Joliot-Curie et Issam se regardèrent tous trois d’un air entendu et suivirent Delanne, qui les précédait. Ils se retrouvèrent bientôt, tous trois, attablés autour d’un thé indonésien fumant et disséminant ses arômes suaves dans l’atmosphère, agrémenté de pâtisseries fines et gourmandes, en provenance du Petit Saint Honoré. Delanne exposait à Issam ses idées sur l’esprit humain, inspirées par sa théorie de l’éther fluctuant vecteur des énergies du multivers ; l’être humain aurait, de part son intelligence et son esprit supérieur, la faculté d’engendrer un nouveau monde, chacun réalisant une possibilité parmi toutes celles possibles pour ce même individu à un instant donné. Il comptait ainsi sur l’invention de Joliot-Curie pour mettre à l’épreuve sa théorie. Lui y voyait un nouveau moyen d’exploration et la possibilité d’en rapporter des savoirs inconnus, qui sauraient assurer la continuité de l’Empire. Issam ne savait s’il devait se réjouir de pareille nouvelle, car un malaise indéfinissable venait de la saisir. Il avait aperçu dans le fond du salon une femme entre deux-âges, aux accents étranges. De là où il se trouvait il ne pouvait voir son visage dissimulé dans les ombres, mais il en devinait sans peine la beauté et, curieusement, il se prêtait à penser que son esprit était la hauteur même de cette beauté. Hélas ce fut le moment que Delanne choisit pour leur annoncer qu’il était temps de retourner à l’institut, et lorsqu’il tourna la tête pour la revoir, elle avait disparu.

– Dommage ce salon était vraiment délicieux, susurra Joliot-Curie, mais la science est une maîtresse impatiente et exigeante. Messieurs !

Delanne et Issam se levèrent, suivit de Joliot-Curie, et partirent d’un pas pressé vers la Sorbonne.

– Dis-moi Avicennius, que penses-tu des idées de Delanne et de Joliot-Curie ?

Avicennius plongea un regard mélancolique dans celui d’Issam et lui répondit d’une voie empreinte de gravité et de tristesse :

– Je me demande si Delanne ne se fourvoie pas dans son idée de supériorité de l’être humain sur tous les autres genres de la nature. En revanche je ne nierai pas la possibilité d’univers parallèles ou d’autres univers. Mais de là à présenter les choses ainsi, c’est un pas que je me garderai bien de franchir. Ces idées me semblent trop simples. Quant à la volonté de les explorer pour en ramener quelque chose. Il s’agit de mon point de vue d’une route fort dangereuse, qui pourrait nous conduire vers la plus belle des utopies, comme le plus grand des désastres.

– Je ne te suis pas Avicennius, la science nous fait grandir et rend notre monde meilleur qu’il ne l’a jamais été. Il n’y a rien qui ne lui soit impossible et elle aura la sagesse de nous guider vers ce qu’il y a de mieux pour l’humanité. Aussi la possibilité d’explorer ces mondes sera sûrement la solution à tous les défis qui nous devrons un jour ou l’autre relever.

– Sans doute, Issam, sans doute, éluda Avicennius songeur.

Quelque chose semblait le perturber. Il ne se souvenait aucunement de cette discussion à la Petite Batelière. Et d’ailleurs d’où tenait-il ce nom ? Et pourtant, il était là à philosopher sur cette fameuse théorie du multivers psychique. Que lui était-il arrivé entre la mise en route le Psycho-Tenseur et cet instant ? Voilà un mystère qu’il ne manquerait pas d’élucider. Avicennius en était là dans ses réflexions, quand ils arrivèrent en vue du pavillon surréaliste.

Delanne ouvrait la marche et s’empressa de faire entrer tout le monde à l’intérieur, avant de refermer soigneusement derrière lui, abaissant le verrou, afin que personne ne vienne troubler la sérénité de leur expérimentation. Joliot-Curie s’empara d’une lanterne déposé dans un coin de l’atelier et la mise en marche. Pendant ce temps, Delanne ouvrit la chambre de révélation et en extrait le compartiment. Il l’ouvrit délicatement, à l’intérieur on devinait un plaque en verre tachées de noir. Il l’attrapa précautionneusement par les bords et la glissa dans une fente aménagée à cet effet dans la lanterne, que Joliot-Curie avait déposé sur la table. Il l’orienta ensuite en direction du seul mur blanc de la pièce. En fait Léandre avait entre-temps retiré tous les tableaux recouvrant cette partie des murs et était parti les ranger dans la réserve dans l’un des grands bâtiments de l’université.

Tous, à l’exception d’Avicennius, poussèrent un cri d’effroi. Rien n’aurait pu les préparer à ce qu’ils allaient voir. Delanne qui était le plus proche de la lanterne la renversa, répandant un métal gris argenté qui commença à prendre feu. Joliot-Curie et Issam se précipitèrent vers les fenêtres, d’où ils arrachèrent les tentures pour étouffer l’incendie naissant. Une fois le feu éteint et les fumées âcres dissipées, tous quatre se contemplèrent et Issam déclara :

– Messieurs, je crois que nous devrons tous tenir, hum… au secret, ce que nous avons vu et si nous retentons pareille expérience, assurons-nous de notre absence des lieux.

Avicennius, Joliot-Curie et Delanne acquiescèrent de concert, visiblement soulagé, à l’exception d’Avicennius dont l’attitude semblait feinte. Sur ce tous se séparèrent se promettant le secret et une nouvelle tentative la semaine suivante, le temps que les esprits s’apaisent. Joliot-Curie et Delanne partirent en direction de trolleybus la plus proche, tandis qu’Issam et Avicennius reprenait la route de Sceaux à bord de la Trompettante. Issam semblait avoir complètement oublié sa promesse faite à Avicennius faite à l’aller, en prenant d’autorité le volant de la voiture, et roula à pleine vitesse et sans précaution jusqu’au manoir Pierzi. Au vu de son humeur, Avicennius s’était abstenu du moindre commentaire, ne voulant pas subir une nouvelle fois ses sautes d’humeur. Arrivé devant la propriété, Issam, qui n’avait pas décroché un mot de toute la route, avait garé précipitamment la voiture et avait couru s'enfermer dans son fumoir, laissant toute l’intendance à Avicennius. Ce dernier savait très bien quel cauchemar se dissimulait dans la toile pour l’avoir vu lui-même, mais en même temps il avait perçu autre chose, que le Psycho-Tenseur était incapable de saisir : la Frontière, il avait pu voir, au moment de la mise en route du réacteur la toile se déployer dans une autre réalité : un univers parallèle comme le soutenait Delanne ou autre chose ? En outre, il savait qu’Issam avait trouvé un moyen d’accéder à ce qu’il appelait réalité alternative et ainsi à parler à certains de ses doubles sans toutefois percé leur véritable nature. Mille questions se bousculaient dans son esprit, mais une seule le préoccupait vraiment, le secret enfermé dans cette œuvre : Frontières, et la proximité qu’il avait ressentie, il n’y avait pas d’autres pour qualifier ce qu’il avait ressenti.

Pendant ce temps, Issam était toujours enfermé à double tour dans son fumoir, tandis qu’Avicennius s’activait dans son domaine privé : la cuisine, préparant dans des feuilles de bananier, un poisson aux épices. Il était occupé à émincer une racine de gingembre quand ses sens l’interpellèrent. Non pas qu’il ait entendu un cri ou autre chose, mais un silence de mort s’était emparé de la maison. Inquiet Avicennius délaissa ses instruments et partit rapidement en direction du fumoir, où il s’appliqua à en écouter l’intérieur, une oreille collée contre la porte, en vain ne lui parvenait que le silence. Rien ne semblait vouloir lui parvenir, il n’entendait ni les grincements du parquet qui soupire, ni le craquement des bûches dans le foyer, lorsqu’elles se fendent sous la morsure du feu, ni même de souffle trahissant la vie. Tournant violemment la poignée puis jetant un coup d’œil dans le trou de la serrure, Avicennius comprit que tout ses efforts pour la forcer seraient vains. Il courut alors chercher dans la cuisine la hache, qui lui servait à fendre le bois pour l’hiver, et remonté aussitôt se positionner devant la porte récalcitrante. Levant la redoutable mâchoire d’acier, sa main droite guidait la meurtrière, sa main gauche affermissait sa prise, il l’abattit d’un seul coup violent sur le verrou qui s’ouvrit avec fracas.

Issam s’éveilla, comme au sortir d’un lourd cauchemar, le cœur battant la chamade et une traînée glacial dans le dos. Il ouvrit alors les yeux et distingua les piliers de son lit à baldaquins. Il avança alors à tâtons sa main dans l’espoir de trouver la lampe pigeon posé sur sa table de chevet, mais dans sa maladresse il heurta la lampe qui se renversa sur le parquet dans un fracas de métal et de verre brisée ; une odeur lourde de pétrole lampant se répandit alors dans la chambre. Pestant contre ce geste maladroit, il sortit péniblement de son lit, prenant garde de ne pas marcher sur les débris tranchants et acérés et prit appuie sur le mur. Après quelques instants d’hésitation, sa main rencontra un bouton de porcelaine. Il s’apprêtait à le tourner quand une légère odeur vint lui chatouiller les narines, il l’aurait reconnu entre mille. Fronçant les sourcils, il n’hésita pas et tourna d’un coup sec le bouton et fit jaillir une lumière vive de l’applique à gaz situé au-dessus.

Fixant la direction d’où provenait les volutes de fumées, il découvrit une femme au regard d’azur qui le fixait implacablement, tirant de temps à autre sur un fume-cigarette en ivoire. Elle était coiffée à la garçonne, ses cheveux ébène encadraient un visage neutre au teint d’albâtre, piqueté de tâches de rousseur. Un nez fin où était fixée une perle et des lèvres pleines sans être charnues dessinaient une moue mutine. Elle était habillée d’un tailleur et d’un pantalon qui dissimulaient ses formes, généreuses pour autant qu’il s’en souvienne. Elle ne paraissait nullement troublée par la vue d’Issam dans sa tenue de nuit et se contentait de l’observer sans mot dire, attendant qu’il prit le premier la parole. De même Issam ne paraissait, lui aussi, nullement désarçonné par l’incongruité de la situation, se contentant de lancer, avec fiel, à sa visiteuse nocturne :

– Bonsoir Ernanie, comment es-tu entrée ici ?

– Mais le plus naturellement du monde, par la porte, susurra-t-elle d’une voix quelque peu moqueuse.

– Fort bien ! Et que me vaut cette visite en cette heure si tardive ma chère Ernanie, il avait appuyé sur ce dernier mot presque avec rage.

C’est alors qu’il commença à prendre conscience de l’absurdité de ce dialogue et de la présence de la charmante Ernanie. Troublé, il ferma les yeux pour les rouvrir aussitôt, persuadé qu’elle aurait disparu. Mais elle était toujours là, à le fixer de ses prunelles céruléennes qui l’avaient autrefois ensorcelées, un léger sourire étirant ses lèvres. Il regarda alors vers son lit et actionna le cordon le reliant à Avicennius ; elle ne semblait nullement impressionnée par la menace imminente. Les minutes passèrent sans que rien ne se produise, personne ne venait.

– Sais-tu qui je suis Issam ? minauda Ernanie, tandis qu’elle se coulait vers lui avec lascivité.

– Bien sûr Ernanie ! répliqua-t-il avec moins d’assurance qu’il ne l’aurait voulu, car c’était elle qu’il avait vu lors de la révélation de la plaque à l’institut de psycho-physique.

– Je suis Ernanie, c’est vrai, mais je suis bien plus que cela encore, ne comprends-tu pas ?

– Non, tu es Ernanie, une femme qui a mis mon cœur en lambeaux. Voilà ce que tu ! cracha-t-il.

Ernanie eut une moue désappointée et répondit calmement :

– Tu es seul responsable de ta déchéance Issam. Tu t’es bercé des illusions de l’Amour tout seul.

S’avançant toujours vers Issam, elle n’avait pas remarqué la flaque de pétrole, où trempait désormais ses pieds, ce qui n’avait pas manqué d’échapper à ce dernier, qui saisissant brusquement le briquet à essence posé sur le chevet, l’alluma et le lança dans la flaque. Ernanie prit aussitôt feu et se mit à se tordre dans les flammes qui la dévoraient et la consumaient.

– Pourquoi me rejettes-tu Issam ? soupira-t-elle, des flammes dansaient dans ses yeux. Ne ressens-tu donc plus rien ?

Mais Issam ne l’entendait pas, tout vacillait autour de lui, l’incendie, le décor, la pièce, les sons, tout son univers chavirait et basculait dans le néant, tandis qu’il sombrait dans une torpeur malsaine.


Texte publié par Diogene, 4 janvier 2015 à 13h21
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