ISSA
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Le bonheur s’enfui aussi vite qu’un ombre au soleil. Et le rattraper est aussi compliqué, que d’allumer un feu sans étincelle. ‘’
Anonyme
Tic, Tac, Tic, …
Avez-vous déjà côtoyé la mort ? L’avez-vous déjà vu si près que vous aviez pu apercevoir la noirceur abyssale de ses pupilles ? Vous a-t-elle tendue sa main osseuse avec un rictus déformé par la pitié, que lui inspirait votre cas ? Et en tentant de dissimuler la sincère satisfaction que lui procurait votre disparition ?
Si ce n’est pas le cas, je tiens à vous dire que ce n’est pas le miens non plus. Car moi la mort ne m’avait toujours paru que ténèbres. Et jamais je n’eus la chance d’apercevoir, la lumière au bout du tunnel.
Le bruit de mes pas sur le sol spongieux de la forêt, résonnait dans l’air. Une forte odeur d’humidité étouffait l’espace. Et je paraissais la seule chose dans cet endroit capable d’emmètre un son. Le silence était total, le crissement de mes pas me paraissait alors assourdissant. Je savais très bien ce qui était à l’origine de ce silence obscure. C’était d’ailleurs pour ça que je m’étais aventuré au-delà de la frontière. Car tout le monde avait déserté.
Une personne était restée. C’était celle que j’étais venu chercher. Je savais qu’elle ne m’accueillerait pas avec un sourire éblouissant et les bras grands ouvert. Non ce serait même tout le contraire. C’est d’ailleurs pour cela que je le faisais, cela faisait bien trop longtemps que mes talents de charmeur manipulateur ne s’étaient pas exercés. D’autant plus qu’elle était la cible idéale. Cette réflexion me fit sourire.
Je voyageais seul depuis trop longtemps, et je sentais que cela commençait à jouer sur mon morale et ma façon de voir les choses. Mais un serpent a-t-il vraiment besoin de compagnie ? Je dirais que c’est une question à méditer. C’est d’ailleurs ce que j’allais faire sur le reste du trajet qu’il me restait à parcourir. Il devait bien y avoir encore deux heures de marche. J’avais délaissé mon cheval il y a deux semaines. Et je devais bien avouer que sa présence et son sens pratique me manquait tout à coup cruellement. Comme quoi, parfois un serpent a bel et bien besoin de compagnie.
*
Sa maison était comparable à une simple demeure de ville mais, paumé au milieu de la forêt. Ça résumait bien la chose.
C’était une petite bâtisse en pierre apparente et j’avoue que si je ne connaissais pas celle qui habitait ici, j’aurais commencé à croire aux sorcières et aux contes de fées. Effrayante et charmante à la fois. Elle avait de quoi attiser la curiosité d’un amateur de paranormal. Pour la bonne et simple raison que tout autour de la maison il y avait des dizaines et des dizaines de rosiers. Mais je n’étais pas un prince et celle qui gisait ici n’était pas la belle au bois dormant. Loin de là. Je souris seul, surement l’unique personne au monde à avoir compris ma référence. Il faut dire qu’aujourd’hui de tels ancêtres de la littérature n’étaient connu que des véritables passionnés de culture littéraire. Non pas que j’en étais un mais, pour pouvoir surpasser tout le monde, ne faut-il pas avoir une longueur d’avance dans tous les domaines ?
( n’est pas encore publié en entier et sûrement encore avec pas mal de fautes, vous allez me demander pourquoi ? Et bien c’est simple. Je veux voir si l’intrigue intéresse certaines personnes ou si je dois revoir certains’ passages. Si vous êtes arrivé jusque là j’en suis déjà heureuse merci)
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