Roselyre
26 décembre 2014 à 20h28

Merci beaucoup ! Franchement, si je dois te dire la vérité, j'ai choisi ce nom au hasard... Il s’appelait comme ça dans mon rêve. J'ai gardé, ne cherchant même pas à en changer... Rackham est l'archétype de la personne ayant culturellement "le cul entre deux chaises"... On comprendra pourquoi il déteste les humains bien plus tard, même si ça mère l'était.

J'essaye d'insuffler à mes personnages une petite partie de moi, de mes questions. La question de l'identité est quelque chose que j'aime beaucoup aborder. Là aussi, on verra que c'est assez récurrent dans mon histoire. D'ailleurs, Judith est-elle toujours une humaine ? Pour elle oui, mais aux yeux des autres, c'est moins clair...
Finalement qui sommes-nous, loin de nos racines, loin de notre monde ?

Merci de ton commentaire !

Diogene
26 décembre 2014 à 21h04

Tu as bien fait d'écouter ton rêve, et puis les rêves sont toujours de bons conseils. Les miens ne me soufflent pas les noms (je crois que j'ai trop de souci du côté de l'identité, mais je retrouve cette anomalie, si s'en est une, dans le dessin. Je n'aime pas dessiner de visage), seulement le reste, bien que cela m'apparaisse comme dans une sorte de voile de brouillard.

C'est à mon tour de te remercier, car tu viens de répondre à l'une de mes questions. Les réactions et les réflexions de tes personnages sont par certains côté bien trop humaines, pour n'être que pure fiction. Ce se sont d'ailleurs ces récits que je préfère, ceux où l'on peut apercevoir en filigrane leur créateur.
L'identité est une quête au fond, une quête personnelle que l'on mène consciemment ou non.

Loin de tout, loin de nous-même, de ce qui nous fait, nous ne sommes plus qu'une coquille vide, tel cet homme qui erre dans ce château, dont je ne dévoilerai pas ce qu'il est. Cependant, je me demande si tu n'as pas déjà ton idée là-dessus.