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Diogene
20 décembre 2014 à 19h04
A mon tour de venir toquer à la porte de tes récits,

J'ai adoré la tournure enfantine que tu as donné au début de ton récit, à mi chemin entre le conte que les parents lise à leur enfants et les récits des mille et une nuit.

Je me suis laissé happé par cette histoire, où même sans avoir à le dire ouverte, on sent à travers le ton des enfants, que de lourds mensonges se cachent derrière ce sacrifice.

En dernier, je décernerai une mention spéciale au personnage de Judith, qui vit dans la culpabilité d'un mensonge par omission. Je ne pense pas que l'on puisse éternellement vivre avec un pareil secret, sans que tôt ou tard, tout ne refasse surface. Un personnage très intéressant et un histoire prometteuse.
Roselyre
20 décembre 2014 à 20h29

Tu es la bienvenue chez mon humble chez moi !

Cette introduction est la seconde version. Elle est née d'un simple constat: il est dur d'expliquer un univers alternatif sans tomber dans de pénibles explications qui font peiner tout le monde: l'auteur comme le lecteur.
Qui plus est, mon histoire démarre réellement après un tas d'événements que je n'ai pas écrit parce que je n'en voyais pas l'intérêt. (Il se sacrifie, ce qui a pour conséquence d'ouvrir la porte vers le Doublon. Point, barre. Pas le peine de le rédiger).
Et ce choix narratif rend les explications encore plus complexes et nécessaires... Car le passé aura des répercussions importantes sur l'avenir, même s'il n'est pas l'élément principal.

Du coup, il fallait que j'explique au lecteur, tel un professeur. Voilà comment est née cette seconde version de mon introduction ! Puis, c'était intéressant de voir le côté «leçon d'histoire» comparé au côté «j'ai été témoin». Deux visions radicalement différentes qui portent pourtant sur un même sujet.

Par rapport à Judith, je te remercie ! Je trouvais cela intéressant comme thème, la culpabilité. Finalement, c'est quelque chose que l'on retrouvera dans beaucoup de personnages de cette histoire, à des degrés différents et pour des raisons diverses, mais ils essayent tous plus ou moins de se faire pardonner...

Ma réponse est longue, mais je suis quelqu'un de relativement bavard question lecture ou écriture !
Diogene
21 décembre 2014 à 10h15
Merci pour ton hospitalité.

Je trouve nettement plus intéressant cette manière d'introduire ton sujet, sans jamais l'expliquer totalement. Et comme tu le dis, nous n'en avons pas besoin pour le début de l'histoire. Tu ne ferais qu'alourdir inutilement le texte, alors que là tu entretiens le mystère.

Et puis ce côté leçon d'histoire a quelque part, j'ai oublié de le dire hier, un parfum de propagande. Combien de fois l'histoire n'a-t-elle pas été réécrite.

La culpabilité est bien un thème universel, qui prend racine dans quelque chose d'un peu chimérique : la vérité. Je dis chimérique, car la vérité est toujours recherché, mais très souvent lorsqu'elle apparait la regarder et l'accepter est souvent très difficile.

Alors nous serons deux bavards!

Bon dimanche
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