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tome 1, Chapitre 4 « Bordel, état final » tome 1, Chapitre 4

Chronos, dans une tentative désespérée pour renverser la situation, ralentit le temps autour de lui, se déplaçant comme si de rien n'était. Cependant, Hermès, dont la rapidité défiant les lois du temps, se jouait de cette manipulation, apparut soudain derrière Chronos et lui asséna un coup de pied en plein crâne. L'impact altéra les pouvoirs de Chronos, créant une ouverture pour Thor, qui envoya un puissant éclair. Sans perdre de temps, Raijin et Zeus unirent leurs forces, frappant Chronos avec leurs propres éclairs.

Sous le poids des blessures, Chronos perdit le contrôle de ses pouvoirs. Anubis s'approcha alors, sceptre en main, et frappa le dieu du temps, le mettant K.O. avec une précision chirurgicale. Avec Chronos neutralisé, tous les regards se tournèrent vers Cronos, seul face à une panoplie de dieux en colère.

Dieu, d'un geste théâtral, claqua des mains, plongeant l'Olympe dans l'obscurité totale. Désorienté, Cronos se retrouva sans repères. Soudain, ses pieds furent immobilisés par la froide haleine de Fenrir. Avant qu'il ne puisse réagir, Cerbère se jeta sur lui, lui infligeant une triple morsure "au service trois pièces." Cronos hurla de douleur, et c'est à ce moment-là que la lumière revint. Il réalisa avec horreur que tous les dieux l'encerclaient.

Loki, un sourire narquois aux lèvres, s'avança et lança : "Tu connais l'histoire de Paf le Cronos ?"

Odin, se préparant à donner le coup de grâce, ajouta : "En fait, c'est l'histoire d'un idiot qui décida d'aller à l'Olympe et..." Il brandit un artefact mortel qui projeta Cronos au loin dans un bruit de "Paf" assourdissant.

Hélios, satisfait, s'exclama : "Ça, c'est fait. Tant qu'on est là, on devrait faire une course de chars pour déterminer qui est le véritable dieu du soleil !"

"Quand tu veux, où tu veux," répliqua Horus avec défi. Apollon, ne voulant pas être en reste, accepta également.

Pendant ce temps, Dionysos, le dieu du vin, demanda : "Bon, maintenant, qu'allons-nous faire ?" Loki s'apprêtait à répondre, mais Thor fut plus rapide : "Bon, on s'est bien marrés, on s'est bien battus, et si on se détendait un peu ?"

Sif, curieuse, demanda : "Tu veux dire quoi par se détendre un peu ?"

"Faire la fête. Comme dans une boîte de jour," répondit Thor avec enthousiasme.

Zeus, tentant de garder un semblant d'ordre, intervint : "Il est hors de question que l'Olympe soit salie comme ça. Nous avons un travail à poursuivre."

Vingt minutes plus tard, l'Olympe ressemblait davantage à une fête gigantesque qu'à une salle de réunion divine. D'un côté, un concours de boisson faisait rage entre Dionysos et Thor, avec le dieu grec sortant vainqueur. Non loin, Sif, Athéna, Raijin et Anubis testaient les armes de Héphaïstos dans des combats amicaux. Ceux qui aimaient danser se déhanchaient sous les mélodies envoûtantes d'Orphée, que Hadès avait fait venir spécialement pour l'occasion. D'autres, quant à eux, discutaient de sujets... disons, coquins. Pendant ce temps, Cerbère et Fenrir s'occupaient des éléphants de Ganesh.

La course de chars des dieux du soleil se termina sur une égalité entre Hélios et Horus, avec Apollon arrivant juste derrière, ce qui ne manqua pas de piquer son ego. Hélios et Horus continuaient de plaisanter, chacun affirmant être meilleur que l'autre.

Même Dieu, le créateur, tenta de s'imposer avec une performance musicale, mais son interprétation de "Wati by nigth" ne rencontra pas l'enthousiasme escompté. Sa musique semblait peut-être trop en avance sur son temps pour être appréciée à sa juste valeur.

À la fin de la journée, les dieux se dirent au revoir. Zeus lança à Odin : "Bon, l'année prochaine, on le fait chez toi !" Hadès, entendant cela, leva les yeux au ciel, exaspéré.

Loki, se rapprochant de Zeus, dit avec un sourire moqueur : "Alors, il est inutile, mon Fenrir ?"

Zeus soupira : "D'accord, j'avoue que ton clébard a été utile, mais ça n'empêche pas qu'il a rendu Ganesh dépressif."

Loki éclata de rire : "Ce sont plutôt toi et Odin qui l'avez déprimé, mais bon, à plus tard."

Un peu plus loin, Anubis discutait avec Hadès : "Donc, cinq jours de congé par mois, une augmentation de salaire de 30 %, et la création d'un parlement des Enfers," demanda Anubis.

Hadès grogna : "Rhaa, d'accord, mais t'as intérêt à être efficace."

Les dieux retournèrent à leurs occupations respectives, laissant Dionysos et Zeus seuls à l'Olympe. Zeus, le sourire aux lèvres, dit d'un ton joyeux : "C'était pas si mal, finalement."

Dionysos, pragmatique, répondit : "Ouais, si on oublie qu'on n'a pas été professionnels, qu'on s'est fait attaquer, qu'on n'a pris aucune décision, et que Loki a envoyé une vidéo de toute la réunion à Poséidon et Héra."

Zeus s'arrêta net. "Quoi ?! Il a fait quoi, ce..."

Et ainsi se termina la réunion, laissant Zeus se faire engueuler par sa femme, Hadès dépité, et Ganesh en dépression. Mais au moins, Anubis et Osiris étaient contents. Comme l'aurait dit un vieux sage : "L'important, c'est pas le chemin, c'est la destination."

… "AH MERDE, C'EST L'INVERSE."

F I N


Texte publié par Yanne l'Anonyme, 9 décembre 2024 à 20h26
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