Sur ma montre indique déjà 19 heures. Je me dépêche de finir de coiffer les quelques mèches rebelles et court descendre sur la place principale où, quelques heures plus tôt, les profs préparaient le grand feu de camp.
Une fois descendus, je m’approche du feu et cherche la seule connaissance que j’ai, à savoir, mon camarade de chambre.
Mais mon regard finit par s’attarder sans doute un peu trop sur une fille aux cheveux bouclé et aux yeux d’un bleu si clair que même l’obscurité du soir ne m’empêche pas de les admirer. Il se passa sans doute une trentaine de secondes avant que mon camarade vienne me voir, me tirant de mes pensées, en m’énonçant qu’il a trouvé de bonne place assise et qu’un grand buffet est donné.
Se dirigeant vers celui-ci, je ne me cache pas de chercher de nouveau la fille partout autour de moi. A-t ’elle disparut ?
Soudain, quelque chose vient toucher mon épaule, je me retourne en espérant revoir ses beaux yeux et finit vite déçus quand je vois que ce n’est qu’une pixie aux cheveux tressés d’un noir profond et aux yeux jaune, m’évaluant de la tête au pied alors que je me retourne pour me tenir en face d’elle.
-Tu viens de quel bâtiment toi ? me questionne-t ’elle d’une voix blanche.
Bonsoir d’abord, non ? Je n’ai aucunement envie de répondre à un être dénué de politesse. Je vais donc utiliser la méthode de la question-réponse.
-Et toi ?
-J’ai posé la question en première, répond.
C’est que Madame est autoritaire dis-donc. J’ai vraiment mal avec les pixies, toujours à se montrer supérieur à nous. Ils ont la manie de m’énerver avant même qu’ils prononcent un mot.
-Pourquoi tu veux savoir ?
Elle finit par levé les yeux au ciel et s’en va. Alors que je la suis du regard, je vois au loin la fille de tous à l’heure, assise en tailleur sur le sol à observer les quelques brins d’herbe.
La pixie s’arrête près d’elle, et s’assoit en face. D’ici, je n’entends rien de leur conversation. Entre m’y mêler ou rester avec Julius, mon camarade se goinfrant de petits plats, je préfère la facilité, à savoir, la télépathie.
Je ne sais pas encore si je peux me permettre de le faire compte tenu des 3 à 5 mètres nous séparant, n’y même si je serais capable d’entrer dans son esprit, mais je ne suis pas contre l’expérimentation. Me concentrant sur elle, le regard qu’elle porte à la pixie, ses cheveux lui chatouillant le nez, ses mains touchant l’herbe, tous le bas de son corps en contact avec le sol, le bruit autour d’elle, se qu’elle doit ressentir, je sens un début de connexion.
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