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Lecture

Alice

Située dans une petite ville de région, la Librairie des Merveilles était un joyau local depuis plus de 40 ans. Installée au centre-ville, elle répandait la magie de la lecture et de l’imaginaire à travers toute la région. Bien que l'avènement d'internet ait élargi son rayon d'action, elle demeurait une librairie modeste et charmante où les visiteurs adoraient se perdre, feuilleter des pages et se laisser emporter par une quête fantastique, une romance à l'eau de rose ou une réflexion psychophilosophique sur l’être humain. On y trouvait autant le dernier best-seller américain que le petit recueil de poésie d’un auteur oublié, sans oublier des livres anciens recherchés ardemment par quelques amoureux de littérature. Bref, il y en avait pour tous les goûts.

Alice, une jeune femme de 30 ans, était la propriétaire de ce petit établissement depuis cinq ans. Un emploi qu’elle n’avait pas vraiment choisi, mais plutôt une responsabilité qui s’était imposée à elle à cause d’un malheureux coup du sort. Plusieurs années auparavant, elle avait quitté sa région natale pour étudier la chimie dans un grand centre urbain. Ce n’était pas le charme de la grande ville qui l’attirait, mais la nécessité d’y poursuivre ses études. Curieuse et passionnée par le monde qui l’entourait, Alice avait longtemps hésité entre des cursus en physique, biologie ou chimie, choisissant finalement cette dernière en raison de ses débouchés prometteurs. Elle ne s’était visiblement pas trompée, car elle s’était retrouvée dans un poste de recherche au sein d’une grande compagnie pharmaceutique. Bien que ce travail ne fût pas des plus pittoresques, il lui permettait d’explorer différentes combinaisons de molécules pour leurs potentiels médicaux. Grâce à son imagination fertile, elle envisageait des angles de recherche totalement originaux qui échappaient à ses collègues. Cependant, elle ne vivra jamais cette carrière prometteuse.

Un jour, debout dans sa petite librairie, Alice caressait la couverture usée d'un livre qu’elle venait de récupérer. Le parfum du papier vieilli se mêlait à l'odeur rassurante du bois des étagères. Le local était baigné dans une douce lumière chaude et apaisante, accentuée par la mélodie apaisante de la pluie tombant sur le toit en tôle de la librairie. Ce lieu enchanteur était un havre de paix pour ceux en quête d'aventures fantastiques, de mondes lointains ou simplement d’un moment de repos à se laisser perdre parmi les nombreuses étagères débordantes de découvertes.

Son reflet dans la vitrine lui renvoya l'image d'une femme épanouie et forte. Ses cheveux roux flamboyants tombaient en cascade sur ses épaules, et ses taches de rousseur dansaient sur son nez et ses joues lorsque son sourire s'élargissait. De grandes lunettes rondes occupaient son visage, attirant les regards sur ses beaux yeux vert émeraude. Ses lunettes glissèrent légèrement sur l'arête de son nez alors qu'elle se penchait pour replacer un recueil de contes éparpillé. Quand elle se releva, la pluie qui dansait sur la grande vitre de la librairie fit remonter des émotions refoulées de tristesse et de solitude.

Quand le temps gris de l’automne s’installait, Alice était toujours prise d’un certain malaise et d’une profonde mélancolie. Ça remontait à cinq ans plus tôt, un soir d’automne alors qu’elle se préparait à se coucher : la sonnette de l’entrée avait retenti dans son petit appartement. Lorsqu’elle avait ouvert la porte, deux agents de police se tenaient là, sous la pluie intense qui tombait sans interruption depuis le début de la journée. Elle les avait fait entrer, un peu confuse, se demandant ce qu’elle avait bien pu faire. Malheureusement, elle n’avait rien fait ; ses parents venaient d’être impliqués dans un accident mortel. Leur voiture avait fait une embardée avant de terminer sa course au pied d’une falaise. Il n’y avait eu aucune chance de survie.

Quelques semaines après le drame, elle avait hérité de la maison familiale ainsi que de la librairie. Elle n’avait pas eu le courage de vendre le projet de vie de ses parents et s’était résolue à revenir dans sa ville natale pour reprendre les rênes du petit commerce. Pour elle, la librairie était plus qu'un simple commerce ; c'était un membre à part entière de sa famille qui avait structuré le début du récit de sa vie. Elle y avait passé ses plus beaux moments d’enfance à explorer les mille et un personnages, univers et mondes que chaque livre livrait à qui voulait bien les écouter. En plus de la perte de ses parents, elle avait dû vivre au même moment une séparation amoureuse. Son amoureux de l’époque n’avait pas voulu quitter la grande ville pour la suivre en région. Elle s’était sentie abandonnée pour la deuxième fois de suite et se retrouvait donc seule avec elle-même et son chagrin.

Depuis plus de cinq ans, Alice vivait seule et n’avait ni le temps, ni l’envie, ni même l’occasion de faire de nouvelles rencontres. Elle avait dû apprendre rapidement à gérer la librairie ainsi que l’ensemble des aspects du commerce de détail. Certes, il y avait les clients, mais dans une petite ville, les nouvelles têtes étaient rares. La solitude lui pesait parfois lourd sur le cœur, mais le nuage gris laissait toujours place au soleil à un moment ou à un autre. Puis, elle avait ses clients et sa passion pour la littérature. Les mondes imaginaires qui l'entouraient lui permettaient de s'évader rapidement. Les échanges et les conseils qu'elle prodiguait à ses visiteurs lui redonnaient souvent enthousiasme et moral. Au fil des années, elle s’était bâti une carapace solide et avait développé un fort tempérament, ce qui lui donnait une personnalité forte et indépendante. Elle n’était toutefois pas exubérante, étant de nature timide et réservée. Elle avait donc dû faire des efforts colossaux au début pour se plonger dans le service à la clientèle tous les jours. Cette proximité constante avec les gens lui faisait de temps en temps regretter la solitude de son laboratoire de chimie. Cependant, cette solitude allait bientôt être bouleversée…

L'inconnue

Par un beau matin froid de janvier, un homme entra dans la librairie d’Alice. Absorbée par la réception de sa dernière commande, elle ne remarqua pas immédiatement sa présence, se concentrant sur l’inventaire à compléter.

— Excusez-moi ?

La voix douce, mais grave de l’homme la fit sursauter. Elle se retourna rapidement.

— Oh... désolée, je ne voulais pas vous faire peur, dit-il, légèrement confus.

— Non, aucun problème. Je ne vous avais pas entendu entrer, je pensais être seule. Comment puis-je vous aider ?

L’homme la regardait fixement, déstabilisé. Les rayons de soleil matinal illuminant la chevelure rousse et bouclée d’Alice la faisaient ressembler à un phénix se parant de flammes. Sa peau pâle, parsemée de taches de rousseur, et ses yeux émeraude clair brillaient derrière ses grandes lunettes rondes. Elle était de petite taille, relativement menue, ce qui accentuait les courbes de sa poitrine sous son ample chandail de laine.

Réalisant son regard insistant, l’homme se couvrit brusquement de honte et balbutia quelques mots :

— Oui… euh… désolé… Je cherche une édition de luxe de "Fondation" d’Isaac Asimov. Je sais qu’elle existe, mais je ne la trouve nulle part.

Gênée par l’échange, Alice se dirigea vers son ordinateur.

— Oui, cela me dit quelque chose... mais je ne l’ai pas en stock. Je peux probablement la trouver, mais cela peut prendre quelques jours. Êtes-vous de passage ?

En relevant les yeux, elle croisa le regard de l’homme pour la première fois. Ses yeux verts, presque bruns, contrastant avec sa barbe poivre-sel, révélaient une forte carrure et une présence imposante.

— Non, je viens d’emménager, j’habite sur le 1er rang. Si vous pouvez me trouver le livre, je vais le prendre, si le prix est raisonnable bien sûr.

— Ah, c’est rare d’avoir de nouveaux arrivants ici. Oui, certainement, je vais chercher cela pour vous. Pouvez-vous me laisser votre nom et numéro de téléphone ?

Il inscrivit ses informations sur le bout de papier qu’elle lui avait tendu.

— Parfait, je vous appelle! dit-elle avec un petit sourire en coin.

— Génial, répondit-il rapidement. Je veux dire, c’est parfait, merci, dit-il, un peu troublé.

Alice le regarda s’éloigner vers la porte, remarquant sa silhouette imposante et ses épaules larges. Sous son manteau, elle devinait un léger surpoids qui lui conférait un air robuste plutôt que lourdaud. Tandis qu'il s’éloignait, Alice sentit une légère chaleur envahir ses joues, ses doigts jouant distraitement avec une mèche de ses cheveux. Ses pensées furent interrompues par un frémissement inexplicable lorsqu'il tourna une dernière fois la tête vers elle, lui offrant un regard et un sourire qui semblaient contenir des promesses non dites.

À la fin de la journée, en fermant la boutique et en entamant ses tâches administratives, ses pensées vagabondèrent un instant. Alors qu'elle s'apprêtait à fermer la boutique, l’image des yeux perçants de Charles lui traversa l'esprit. Involontairement, elle laissa courir ses doigts sur la couverture d’un roman, se rappelant la manière dont il la regardait, ce mélange de curiosité et de chaleur qui l’avait troublée. Réalisant l’effet qu’il lui avait fait, elle reprit ses esprits, un peu troublée par la chaleur qui montait en elle. Ramenant son attention sur son travail, elle finit par terminer sa soirée dans son appartement.

Quelques jours plus tard, elle contacta finalement l’homme, Charles de son prénom, pour l’informer que le livre était arrivé. Juste avant la fermeture, Charles entra dans la librairie, se dirigeant vers Alice au comptoir.

— Bonjour Charles, lança-t-elle spontanément, surprise elle-même d’utiliser son prénom si rapidement.

— Oh, bonjour Alice ?, dit-il avec une pointe d’interrogation.

— Ah ah, oui, c’est moi !

— Alice de la 'Librairie aux Merveilles'. Beau jeu de mots, bien trouvé, dit-il avec un sourire amusé.

— Oui, mais je n’y suis pour rien. Ce sont mes parents qui ont choisi le nom, ainsi que le mien, répliqua-t-elle en riant légèrement.

Son sourire fit battre le cœur d’Alice un peu plus fort. Elle lui tendit le livre, mentionnant le prix. Charles paya et la remercia pour la trouvaille.

— Ça me fait plaisir. Je me suis donné corps et âme pour vous, dit-elle avec un sourire avant de réaliser l’ambiguïté de ses propos.

— Je veux dire pour trouver le livre, pas pour vous… enfin…

Elle rougit légèrement et un sourire complice se dessinant sur les lèvres de Charles et ri de bon cœur. Ils discutèrent un moment de livres et d’eux-mêmes et une chimie inexplicable naissait entre eux, une attirance mutuelle qu’ils ne pouvaient ignorer.

À chaque visite, les échanges entre Alice et Charles gagnèrent en profondeur et en spontanéité. Ils riaient plus, partageaient des anecdotes de leur vie quotidienne et se lançaient des regards complices qui en disaient long sur leur plaisir à être ensemble.

L'exploration

Par un beau soir de février, peu de temps avant la fermeture, une silhouette familière poussa la porte de la librairie, faisant tinter délicatement la clochette au-dessus de l'entrée. Alice leva les yeux, ses grandes lunettes rondes capturant la lumière tamisée de cette fin de journée, et un sourire discret ourla ses lèvres en reconnaissant Charles.

— Oh, enfin, murmura-t-elle avec un petit sourire complice, posant le livre sur le comptoir.

— Je ne pouvais pas résister à l'appel de tes livres et, disons-le... ni à celui de ta compagnie, répondit Charles avec un sourire charmeur, provoquant des frissons le long de l'échine d'Alice.

— Je suis désolé de passer à cette heure-ci. Je crois que tu allais fermer bientôt, non ? reprit-il.

— Aucun problème, je suis heureuse que tu sois là. Fais comme chez toi.

Cela faisait quelques semaines que leur relation se développait, se transformant en quelque chose de plus intime que de simples conseils en librairie. Alice sentit son cœur s'emballer en le voyant s'éloigner entre les rayonnages. Il tourna dans une allée, et elle le perdit de vue. Depuis leurs premières rencontres, un désir croissant montait en elle. Elle se dirigea vers la porte d’entrée, la verrouilla discrètement et plaça l’affichette « Fermé » dans la fenêtre. Prenant une grande inspiration, elle rassembla son courage.

Dans les allées, Alice effleura du bout des doigts les tranches dorées des ouvrages anciens. La librairie était son royaume, son sanctuaire. Charles, de l'autre côté de la pièce, scrutait les titres avec une concentration qui ne faisait qu'accroître son attirance pour lui.

Arrivée à sa hauteur, elle le vit tenant une copie d’"Alice au pays des merveilles".

— Je me suis toujours demandé à quoi pouvait bien ressembler ce monde et s’il pouvait être plus qu’un rêve, dit-il avec un petit sourire charmeur.

— La seule façon de le savoir, c’est de suivre le lapin et de plonger dans le terrier, répondit Alice d’une voix douce.

— J'en rêve toutes les nuits, chuchota-t-il en replaçant le livre sur l’étagère.

Le cœur d'Alice s'accéléra. Sentant le désir monter, elle s’avança et posa ses lèvres sur les siennes. Charles reçut ce geste avec excitation. Leurs langues se caressèrent habilement, et chaque échange de baisers les conduisait vers ce terrier si convoité. Alice saisit la main de Charles et, avec un regard plein de promesses, le guida jusqu'au recoin le plus isolé de la boutique, là où les livres oubliés s’étaient endormis depuis longtemps sous une épaisse couche de poussière.

À l'abri des regards curieux, leurs corps entamèrent une danse silencieuse, une symphonie de caresses et de baisers qui s'accordaient avec une précision presque surnaturelle, tombant comme les vers d'un poème passionné. Chaque geste de Charles éveillait en Alice un nouvel élan de passion, ses doigts traçant des sentiers inexplorés sur sa peau. Ses mains parcouraient son corps comme un peintre redécouvre une toile blanche, chaque contact provoquant une nouvelle explosion de couleurs et de sensations dans l'âme d'Alice. Submergée par un désir ardent, elle s'abandonna à ses touches délicates mais immensément puissantes, une poésie silencieuse s'écrivait entre eux.

— Dis-moi ce que tu désires, murmura Charles dans le creux de son oreille, alors que ses lèvres descendaient le long de son cou.

Alice lutta un instant avec elle-même, mais les caresses de Charles firent parler son cœur plus fort que la raison.

— Je... Bois-moi, mange-moi, articula-t-elle le souffle court, révélant enfin son désir.

Il effleura du bout des doigts les contours de son visage, puis descendit vers la naissance de son cou, déclenchant un frisson qui parcourut tout son corps. Il retira le chandail d’Alice et dégrafa lentement son soutien-gorge rouge, tout en continuant ses baisers dans son coup et sur sa poitrine. Il la caressa tendrement et avec passion. Ses seins étaient puissants et fermes, chacun ressemblant à une montagne proéminente surplombant une vallée luxuriante. Leurs beautés commandaient à ses mains et à sa bouche d'explorer leur terrain exquis avec une ferveur irrépressible. Ses doigts traçaient des motifs sensuels sur la peau douce et souple de sa poitrine, la faisant haleter de plaisir. La chaleur rayonnait de son toucher lorsqu'il commença par les prendre délicatement, se laissant aller à sentir leur lourdeur avant d'effleurer l'apex sensible de chaque sein. Son geste déclencha un frisson qui parcourut le corps de la jeune femme telle une décharge électrique. Chaque effleurement de ces formidables monticules provoquait un gémissement haletant au plus profond d'elle-même. Il se pencha, ses lèvres s'accrochèrent à une éminence tandis que sa main continuait sa danse séductrice sur l'autre. Il alterna la succion et les coups de langue, l'entraînant dans une frénésie de désir. Le mélange érotique de plaisir et d'anticipation la faisait se tordre sous lui. Chaque goût de ses pointes durcies était enivrant, chaque succion envoyait des vagues d'extase palpitantes dans ses veines. Alice ferma les yeux, se perdant dans les sensations exquises que Charles éveillait en elle. Chaque contact était un frisson, une promesse de plaisir à venir.

Ses gémissements ne faisaient que l'encourager davantage ; ils étaient sa symphonie de plaisir qui résonnait dans la pièce, l'incitant à s'enfoncer plus profondément dans cette exploration. Retirant lentement sa bouche de son sein succulent, il la remplaça par sa main tout en se déplaçant plus bas. S'aventurant plus loin sur l'étendue de son corps béatement exposé, il laissa des traînées de baisers brûlants dans son sillage. Alice sentit un flot de chaleur envahir tout son être alors que Charles dessina lentement des cercles enflammés sur sa peau

Sans un mot, Charles s'agenouilla devant Alice, relevant doucement sa jupe, avec une révérence presque sacrée et se glissa sous celle-ci. Il posa une main sur chacune des cuisses d’Alice et en les parcourant de baiser, et les écarta, ouvrant ses jambes pour pouvoir se rapprocher de sa convoitise. Il caressa ses lèvres gonflées et humides, la faisant frissonner d'anticipation. Avec une faim qui enthousiasmait Alice jusqu'au plus profond de son âme, il enfouit son visage entre ses cuisses et porta sa bouche sur ses lèvres ruisselantes. Elle poussa un gémissement profond alors lorsqu'elle sentit son souffle chaud contre sa peau sensible, suivi par la délicieuse et tortueuse caresse de sa langue. Chaque geste de sa langue déchiffrant les réponses de son corps comme on tourne les pages d'un livre passionnant. Alice arqua le dos, perdant la maîtrise de ses murmures enivrés, chaque caresse lui révélant de nouveaux horizons de plaisir. Il continua à taquiner et lécher chaque centimètre de sa chair sensible.

Et Charles, attentif aux moindres frémissements de son corps, s'exécutait avec une dévotion qui fit chavirer Alice dans les abysses du plaisir. Alice ferma les yeux, se perdant dans la sensation de sa langue explorant, caressant, revendiquant chaque parcelle de son être. Elle entrelaça ses doigts dans ses cheveux, guidant ses mouvements avec une urgence croissante.

Sans aucun avertissement, il passa sa langue sur son clitoris palpitant, envoyant une décharge de plaisir qui grimpa le long de sa colonne vertébrale. Les genoux d’Alice flanchèrent et elle s'accrocha à Charles en empoignant ses cheveux pour trouver un soutien. La langue de Charles l'emporta loin des étagères de la librairie, dans un univers de jouissance qui remplit son esprit d'un tourbillon de plaisir. Elle n'avait jamais connu quelque chose de semblable auparavant ; la passion qu’il mettait en dévorant son entrejambe l'excitait au plus haut point.

"Merde," gémit-elle, son corps tremblant sous l'assaut sans relâche de sa langue. "Ne t'arrête pas... s'il te plaît, ne t'arrête pas."

En guise de réponse, il augmenta le rythme et les vibrations qu'il générait en parcourant son sexe tel un affamé ne faisant qu'accroître son plaisir. Il glissa deux doigts à l'intérieur du sexe trempé d’Alice et commença un mouvement de caresse à un rythme implacable. Alice sentit qu'elle basculait au bord d'un abîme. Elle savait que cela ne prendrait pas longtemps maintenant ; surtout quand chaque terminaison nerveuse de son corps réclamait la libération.

— Oh mon Dieu ! cria Alice alors des vagues de plaisir déferlèrent sur elle. Ses jambes tremblaient incontrôlables tandis que l’orgasme approchait rapidement. Chaque nouveau geste de Charles était une aventure, un chapitre inédit qui se rédigeait dans la chaleur de leur étreinte. Alice se sentait dévorer, comprise, comme jamais auparavant. Et dans cet espace sacré entre les rayonnages et les mots, elle trouvait une liberté qu'elle n'avait osé imaginer, portée par les mains et la langue de Charles qui la lisait mieux que quiconque. Elle ressentait sa langue caressant son entrejambe, alternant entre vigueur et douceur. Chaque caresse intensifiait son plaisir, ses muscles se contractaient, ses lèvres devenaient de plus en plus humides, elle dut s'agripper à la bibliothèque pour ne pas chavirer. La pression continuait à s'accumuler jusqu'à devenir presque insupportable, puis des étoiles éclatèrent derrière les paupières fermées qui la firent basculer tête première dans un tourbillon d'extase.

Le silence de la librairie fut brisé par la voix d'Alice, qui est emportée dans les méandres du désir, ne pouvait contenir ses gémissements qui montaient en crescendo et se transformèrent bientôt en cris puissants de plaisir. Charles, passionné par la musique de son extase, augmentait le rythme de sa langue et de ses doigts. La chaleur de son souffle contre elle, la pression enivrante de sa bouche, tout contribuait à l'amener au bord de l'abîme. Ses mains agrippaient fermement la tête d’Charles, comme on s'accroche à la dernière bouée dans une mer déchaînée. Elle pouvait s'entendre crier encore et encore alors qu'il continuait à boire le doux nectar qui s’écoulait de son entrejambe, prolongeant son orgasme pour ce qui semblait être une éternité. Et lorsqu'elle atteignait le sommet vertigineux de son plaisir, une vague de spasmes de jouissance incontrôlable parcourra son corps, elle relâcha toute retenue et un frisson orgasmique lui parcourant le corps, en libérant un dernier cri de jouissance agonisant.

Charles se releva pour la prendre dans ses bras, caressant son corps apaisé. Autour d'eux, la librairie paraissait respirer au rythme de leurs cœurs battants, complice silencieuse de leur liaison torride. Enveloppés de cette atmosphère chargée de désirs, ils venaient de composer les premiers chapitres d'une histoire dans laquelle chaque page serait écrite avec passion.

— Tu aimes Baudelaire ? demanda Charles en ouvrant les "Fleurs du mal". Sa voix grave caressait chaque mot.

— Passionnément, répondit Alice, son cœur battant à l'unisson avec les vers du poète.

Charles lui offrit un sourire complice, et leurs yeux se rencontrèrent, étincelant d'une curiosité mutuelle.

— J'ai toujours été fascinée par la capacité de la littérature à réveiller les sens et les désirs, confia Alice en le regardant tendrement.

— Explore-moi, murmura-t-il avec ferveur, se penchant pour capturer ses lèvres dans un baiser passionné.

Guidée par une curiosité insatiable, Alice se laissa aller à explorer le corps de Charles. La librairie devint leur univers clos, leur cocon secret où seul comptait le langage de leurs corps. Alice, en véritable maîtresse des lieux, guida Charles dans les méandres du plaisir, décryptant ses gémissements pour en extraire la quintessence de son désir. Les battements frénétiques de leurs cœurs semblaient dicter le rythme d'une symphonie cachée entre les pages voluptueuses d’un roman charnel.

Elle sentit sous ses doigts l'accélération de sa respiration et, guidée par une intuition passionnelle, elle poursuivit son exploration sacrée. Lorsque sa main s'aventura plus bas, effleurant l'intimité tendue de Charles. Alice, sentant son cœur battant dans sa poitrine d'anticipation, regarda Charles suivre sa main qui se dirigeait vers son pantalon. Elle sentit le souffle de Charles devenir saccadé quand elle effleura son membre avec sa main, le taquinant de ses doigts. Elle se mit à genoux devant lui et lui retira son pantalon et son sous-vêtement. Il était déjà si dur que cela en paraissait presque douloureux, son membre frémit et palpita sous sa touche délicate. Elle prit son sexe dans sa main, sentant sa chaleur et sa fermeté contre sa paume. Elle passa lentement et tendrement son pouce sur la fente de sommet, ramassant le fluide de plaisir qui était déjà présent avant de le frotter sur la sensible couronne. Les hanches de Charles remontèrent légèrement en réponse au contact. Il souffla, fermant les yeux un moment comme s'il savourait la sensation

Alice, mue par un mélange de pouvoir et de douceur, prit son temps pour découvrir chaque réaction d'Charles, chaque frisson qui parcourait son corps. Avec une précision calculée, elle variait les caresses, tantôt légères et insistantes, tantôt fermes et appuyées, orchestrant une danse sensuelle où chaque geste était une promesse de délices plus intenses. Elle effectuait ses mouvements en gardant un contact visuel avec Charles en fixant ardemment son regard dans le sien.

Le temps ne rythmait plus leur étreinte ; ce n'était plus qu'un concept lointain et flou. La librairie, avec ses piles de livres et ses alcôves discrètes, devenait leur univers clos, leur cocon secret où seul comptait le langage de leurs corps. Alice, en véritable maîtresse des lieux, guidait Charles dans les méandres du plaisir, décryptant ses gémissements pour en extraire la quintessence de son désir.

Les hanches de Charles se tordaient sous le toucher d'Alice, son souffle s'accélérant alors qu'elle continuait à explorer son corps. Elle le prit dans sa bouche à l’aide de doux mouvement de va-et-vient, le taquinant avec des mouvements lents tout en jouant avec sa langue sur le sommet de son membre. Elle savourait tendrement et passionnément dans sa bouche le membre gorgé et dur de désir de Charles. Les va-et-vient passionnés qui alternaient entre lenteur et rapidité de la tête d’Alice tiraient chaque fois des frissons de plaisir qui parcourait le corps de Charles. La langue d'Alice faisait des merveilles en tourbillonnant et en tapotant contre la peau sensible du sexe de Charles. Elle l'avala au plus profond de sa gorge, dévoilant des sensations que Charles n’avait jamais vécues, le prenant dans sa bouche, plus que jamais auparavant, et continua cette danse avidement pendant un certain temps. Suivant les gémissements de Charles, Alice creusa ses joues et augmentait la succion, provoquant une vague d'extase dans le corps de Charles. Cela l’approchait de l'apogée, ses gémissements devinrent plus forts et désespérés, résonnant à travers la bibliothèque silencieuse comme une symphonie d'extase. Le voyant au bord de l’orgasme, Alice se retira légèrement pour ne garder que le début du membre dans sa bouche et en fixant le regard de Charles, elle effectua de lents cercles avec sa langue autour du sommet, devenus une zone ultra-érogène. Sous la danse de la langue d'Alice, les hanches de Charles se projetèrent en avant, envoyant des frissons le long de son échine.

Alice ressentit un afflux de satisfaction à parcourir ses veines alors que Charles succombait à ses attentions, son corps tremblant sous le sien. Charles abandonna toute retenue sous les assauts méthodiques d'Alice, se perdant dans l'océan de sensations qu'elle faisait naître en lui. Il se délivra en elle avec la force d'une tempête qui se brise contre la falaise, libérant des vagues de plaisir qui se répercutèrent dans chaque coin de la librairie silencieuse. Alice goutait à la charge orgasmique que Charles déversait en elle, chaque pulsation étant savamment extraite par sa bouche et sa langue habille jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Elle avala chaque goutte d'extase de Charles avant de se retirer lentement, elle l'avait vidé de toute énergie. C’est tout son être qui sembla vibrer en écho à la symphonie de sensations qu'Alice avait habilement composée.

Alice le regarda, triomphante et pleine d'affection, alors qu'il traversait les vagues tumultueuses du plaisir qu'elle lui avait offert. Dans cet instant suspendu, où le monde extérieur n'était plus que rumeur lointaine, Alice et Charles demeurèrent enlacés, les vestiges de leur passion enveloppant les mots endormis autour d'eux.

La fusion

Quelques jours après cette soirée inoubliable, Alice avait invité Charles à la rejoindre à la librairie le dimanche suivant. Comme elle ouvrait seulement à midi, elle avait une partie de l’avant-midi disponible. Elle en profitait habituellement pour entretenir la librairie. Lorsque Charles arriva dans la libraire, il resta subjugué. Alice se tenait devant lui avec quelques livres dans ses bras, elle portait une chemise à carreaux et des pantalons de yoga ajusté. Elle était là, resplendissante à la lumière tamisée, une toile vivante marquée par les douces constellations de ses taches de rousseur. Ses cheveux roux tombaient en cascades flamboyantes, encadrant un visage sur lequel se dessinait une beauté simple et naturelle. De grandes lunettes soulignaient le regard pétillant d'intelligence et de malice qui le captivait invariablement. La poitrine d’Alice était une œuvre d'art. Elle était large et ronde, remplissant entièrement le tissu de sa chemise. Par le décolleté, on les devinait pâles et parsemés de taches de rousseur. Ils étaient élevés, formant des sommets naturels. Sa poitrine massive s’échappait de sa silhouette en une gamme de courbes parfaitement arrondies. Alice était petite, mais sculptée par des courbes délicatement dessinées, était un hymne à l'harmonie naturelle ; là où chaque courbe semblait être un écho à la suivante, formant une symphonie visuelle qui trouvait son apogée dans la douce rondeur de ses fesses qui était agréablement mise de l’avant par le pantalon qui épousait ses formes.

- Salut dit d’elle avec un petit sourire en coin, le voyant immobile devant elle.

- Oh… euh... salut !, dit-il en bégayant.

- Tu es vraiment belle ! rajouta-t-il avec un petit sourire charmant.

- Merci, tu n’es pas mal non plus, lui dit-elle avec un petit clin d’œil.

- Haha, j’ai amené le déjeuner !, lui dit-il, en montrant deux cafés et un sac de croissants.

– Oh, c'est gentil, suis-moi !

Alice le conduisit vers l’arrière-boutique où deux fauteuils se trouvaient entourés de piles de livres non classés. Charles déposa les cafés sur une petite table et tendit un croissant à Alice. Ils mangèrent en discutant de ce qu'elle avait à faire avant l’ouverture. Charles remarqua alors que des miettes de croissant s’étaient logées dans le décolleté d’Alice. Un peu gêné, il les lui fit remarquer. Alice les dégagea et releva le regard vers Charles.

Le regard de Charles demeurait fixé sur les seins proéminents d’Alice. Elle s'approcha de lui et le poussa en arrière sur un canapé à proximité avant de s'asseoir sur lui. Leurs corps collés l’un à l’autre, le désir commença à monter. Elle se déhancha, frottant ses fesses contre l’entrejambe de Charles. Pendant cette danse charnelle, Charles déboutonna sa chemise et la fit glisser le long du corps d’Alice. Elle dégrafa son soutien-gorge, le laissant tomber pour exposer ses magnifiques seins fermes à sa vue.

"Vas-y," murmura-t-elle d'une voix douce. Prends-les !"

Il n'eut pas besoin d'autre encouragement. Devant de spectacle de volupté, il tendit la main et saisit les seins d’Alice à pleines mains, les pressant avec tendresse et fermeté, savourant passionnément ces magnifiques formes. Il caressait ces seins ronds et doux, et les embrassa doucement suivant les différentes constellations de taches de rousseurs qui parsemaient les seins pâles d’Alice. Il referma tendrement sa bouche autour d'une des auréoles roses qui prenait place à l’extrémité des seins majestueusement ronds et massif d’Alice. Il les caressa avec sa langue et les mordilla tendrement, ce qui la fit frémir de désir. Alice se mit à gémir tendrement tout en continuant de frotter son corps contre le sien, sentant son excitation croître tout comme celle de Charles qu'elle pouvait maintenant sentir se matérialiser dans son pantalon.

Après quelques minutes, Alice se releva et se débarrassa du reste de ses vêtements, se retrouvant complètement nue. Les yeux de Charles parcoururent son corps, admirant chaque centimètre de sa peau pâle, des taches de rousseurs qui parsèment son corps telles des étoiles dans un ciel d’été. Ses magnifiques seins ronds terminés par de belles auréoles roses et invitantes. Ses cheveux roux flamboyant trônaient au sommet enluminant ce paysage de courbes enivrantes.

La main d’Alice parcourra le chemin jusqu'à la ceinture de son pantalon et elle eut un aperçu de ce qu'elle recherchait ; son membre dur et palpitant d'envie. Elle le sortit et abaissa son pantalon, révélant la tige pointée vers elle. Elle s'approcha et s’agenouilla sur le fauteuil sur lequel était assis Charles et prit son membre pour le guider vers son entrejambe pour le plonger en elle.

Ses mouvements étaient lents au début, de longs coups profonds qui la faisaient gémir d'extase. Le rythme qu'ils ont trouvé ensemble était presque magique ; elle le rencontra dans chaque mouvement alors que leurs corps se mouvaient parfaite harmonie sur le fauteuil de l’arrière-boutique. Il agrippa fermement ses hanches pour rentrer au plus profond d’elle ; chaque collision envoyait des ondes de plaisir à toutes leurs terminaisons nerveuses. La sueur perlait sur leur front pendant qu'ils bougeaient plus vite ensemble, se frottant ardemment l'un contre l'autre avec ferveur. Elle s’arqua et gémit de plaisir lorsqu'il prit à pleine main ses deux seins. Puis ses mains descendirent et avec ses grandes mains puissantes, il saisit vigoureusement les fesses d'Alice et la pressa fortement contre lui. Elle sentit son sexe rigide et en totale érection en elle, en la remplissant de plaisir. Le désir brûlant qui les consumait était quasiment palpable dans l'air étouffant de la librairie silencieuse. Alice le chevauchait avec expertise, ses longs cheveux roux virevoltant autour d'elle dans un abandon sauvage et séduisant. Ses mouvements étaient envoûtants, faisant monter en lui une envie inarrêtable qui menaçait de le submerger complètement.

Charles prit à grande bouche le bout d’un des seins d’Alice et caressa délicatement l’extrémité dure avec sa langue et ses dents. De son autre main, il caressa doucement l’autre sein en pressant la chair moelleuse du sein massif et gorgé de désir. Il roula l'extrémité entre ses doigts, le faisant durcir encore plus. Alice cria de plaisir sous la chaleur humide de sa bouche sur sa chair sensible. Elle s'arc-bouta contre lui, s'offrant à lui pour en avoir plus tandis qu'il donnait à ses seins toute l'attention qu'ils méritaient.

Ses mains parcoururent le corps d’Alice en savourant la douceur de sa peau sous ses mains. Alice gémit lorsqu'elle sentit ses doigts s'enfoncer dans la chair douce de ses fesses. Il déplaça habilement l’une de ses mains sur le bas-ventre d’Alice. Ses doigts bougèrent habilement contre son clitoris gonflé, envoyant des vagues de plaisir parcourir chaque terminaison nerveuse du corps d’Alice.

"Oh !" gloussa bruyamment Alise.

Il pouvait sentir la chaleur de son excitation entre ses jambes et les cris de jouissance d’Alice le poussaient au bout de sa limite. Son corps tremblait sous le poids du désir et il gémit désespérément en saisissant les hanches d'Alice pour se raccrocher à la réalité. Mais son corps était déjà entraîné dans une danse frénétique et passionnée, suivant aveuglément le rythme effréné qu'elle imposait.

"Alice... oh" articula-t-il avec difficulté, ses mains agrippées à elle comme si elle était son dernier salut. "Je..."

Elle gémit, ne le laissant pas finir, les yeux fermés dans une extase pure tout en continuant à le chevaucher avec fougue. La sueur coulait sur leurs corps moites, se mélangeant avec le doux parfum d'érotisme et de vieux livres qui les entouraient. Chaque mouvement, chaque contact entre leurs peaux était électrique, rendant le plaisir encore plus intense, les propulsant vers un point de non-retour.

Dans une explosion de sensations, ils atteignirent tous les deux l’orgasme, leurs cris de libération résonnant en harmonie à travers la librairie déserte. Charles trembla violemment en se déversant en elle, tout son être consumé par l'intense sensation qui le submergeait. Alice serrait étroitement les cuisses autour de Charles, savourant cette décharge de jouissance qui parcourait son corps.

Épuisés et haletants, ils s'effondrèrent l'un sur l’autre, leurs corps étroitement entrelacés. Leurs souffles irréguliers se mêlaient dans une respiration apaisante alors qu'ils luttaient pour reprendre leur souffle. Leurs peaux moites et brûlantes de sueur ne voulaient pas se détacher.

Les yeux brillants d'Alice rencontrèrent ceux de Charles avec un sourire satisfait avant qu'elle n’approche ses lèvres des siennes pour un baiser profond et passionné. Malgré leur épuisement, ils ne pouvaient résister à explorer encore les lèvres l'un de l’autre, prolongeant cette intense connexion physique et émotionnelle qui les avait transportés au-delà de leurs limites.

De leurs souffles s'échappaient des hoquets tandis qu'ils s'abandonnaient à la plénitude de leur connexion, espérant tous deux que ce ne soit que le début d'une aventure passionnante et inoubliable ensemble.

La surprise

C'était un vendredi matin froid, un froid mordant qui ne laissait pas indemne les morceaux de peau exposés. La dernière semaine avait été forte en émotions et en sensations pour les deux amants. Cependant, leur épopée due s’arrêter un moment, à leurs grands désarrois. L'absence de Charles pour le travail avait laissé un vide palpable dans la vie d'Alice. Elle tenta de se distraire en mettant de l'ordre dans la librairie ce vendredi matin glacial. Le froid mordant avait poussé les gens à attendre que les premiers rayons de soleil adoucissent un peu l'air glacial avant de mettre le nez dehors, rendant l'atmosphère de la librairie presque fantomatique.

Alice rangeait tranquillement les derniers livres qu'elle avait reçus. Soudain, la clochette de la porte d'entrée retentit, signalant l'arrivée d'un visiteur. Elle jeta un coup d'œil mais décida de finir de placer les quelques livres avant d'aller accueillir le client. Tandis qu'elle continuait à ranger les livres, un mouvement au coin de son œil attira son attention. Elle aperçut le visage familier de Charles à travers les rangées. Elle scruta l'espace, mais il avait déjà disparu comme un mirage.

Pendant ce temps, Charles avait franchi la porte de la librairie, retirant son manteau pour s’adapter à la chaleur paisible de la boutique. Il se déplaça silencieusement entre les rayons, cherchant Alice du regard." En marchant, il l'aperçut quelques rangées plus loin à travers les livres. Leurs regards se croisèrent discrètement, déclenchant en lui une envie et un désir enivrant. Il se faufila entre les rangées pour la contourner. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il la vit. Elle était toujours aussi belle et resplendissante sous la douce lumière du matin. Ses cheveux en bataille étaient attachés dans une toque, elle portait un chandail de laine ample, qui ne camouflait toutefois pas les courbes de ses seins, et une jupe jusqu'aux genoux qui laissait voir la forme rebondie de ses fesses.

Charles se glissa délicatement derrière elle alors qu'elle plaçait consciencieusement les livres qu'elle avait en mains. Il posa délicatement ses mains sur ses hanches, la faisant sursauter. Elle voulut se retourner, mais il l'en empêcha doucement et l'embrassa tendrement dans le cou. Elle reconnut instantanément le toucher et la douce odeur de Charles. Elle se détendit et se laissa envelopper par ses bras. « Tu m'as tellement manqué », murmura-t-il, sa voix emplie de sincérité. Il continua de l'embrasser délicatement dans le cou tout en laissant ses mains explorer les courbes naturelles du corps d'Alice. Il pressa tendrement son corps contre le sien, ses mains glissant sous son chandail. Lorsqu'il empoigna fermement ses seins, Alice laissa échapper un gémissement de plaisir.

Il poursuivit ses caresses passionnées sur sa poitrine, effleurant tendrement les pointes qui se raffermissaient sous ses doigts. Les gestes de Charles envoyèrent des décharges de plaisir parcourant le corps d'Alice. Elle se cambra et se pressa contre Charles, collant son corps au sien. Il laissa une main s'occuper de ses seins et descendit l'autre vers son bas-ventre. Glissant ses doigts sous ses sous-vêtements, il caressa délicatement les alentours de son sexe. Il continua un instant pour faire monter le désir et sentit Alice se tordre d'envie dans ses bras. Enfin, il alla taquiner ses douces lèvres humides et chaudes qui ne demandaient qu'à le laisser entrer.

Pour un instant, il quitta les zones érogènes et attrapa le sous-vêtement d'Alice pour le faire glisser le long de ses jambes. Il en profita pour retirer également son pantalon, exposant son membre gorgé de désir. Il releva la jupe d'Alice et se pressa contre elle par-derrière, la laissant sentir chaque centimètre de sa dureté contre les courbes de ses fesses. Ses mains parcoururent son corps avec possession avant de venir se poser de chaque côté de ses hanches. Alice pouvait sentir l'humidité couler entre ses cuisses. Elle n'avait qu'une seule envie : qu'il la prenne passionnément. Elle se courba le long de l'étagère pour exposer au maximum son antre humide et invitant. Charles entra délicatement, mais fermement en elle. Alice le sentit se glisser et la remplir de son sexe dur, gémissant de plaisir à chaque mouvement.

Charles initia un mouvement lent, s'immergeant pleinement dans la chaleur enveloppante d'Alice. Leurs corps devinrent une symphonie de désir, chaque mouvement intensifiant leur passion. Ses hanches rencontraient celles d'Alice avec une régularité envoûtante, poussant leur plaisir à de nouveaux sommets. Ils se mouvaient simultanément, cherchant leurs souffles sous le son de leurs peaux claquant en rythme. Alice agrippa désespérément l'étagère devant elle, cherchant quelque chose pour se retenir alors que vague après vague le plaisir l'inondait. Les deux corps imbriqués l’un dans l’autre produisait une chaleur humaine et passionnelle qui contrastait avec le climat extérieur.

Charles passa ses bras autour de son corps et son pouce se mit à caresser habilement son clitoris, envoyant des ondes de plaisir à travers, elle a chaque toucher. Il enserra doucement son sein, ajoutant une autre couche de sensation. La stimulation supplémentaire suffit à la faire basculer vers l'orgasme comme un train de marchandises fonçant sur les rails. Son corps se tendit sous son toucher alors qu'elle vacillait au bord de la jouissance. Puis, avec une poussée finale de ses hanches et un mouvement rapide de son pouce contre son clitoris enflé, elle tomba enfin dans cet abîme de béatitude pure qu'elle attendait. L'orgasme la frappa comme une vague déferlante, une puissante montée de plaisir qui irradia depuis son bas-ventre et la consuma entièrement. Elle poussa un puissant cri de plaisir qui déclencha la libération de la tension accumulée chez Charles. Dans un râlement de jouissance, il se déversa dans le corps d'Alice, laissant leurs corps convulser de bonheur, imbriqués l'un dans l'autre. Ils se perdirent dans ce moment, chérissant chaque seconde de leur union retrouvée.

En ce matin glacial, la librairie, habituellement un sanctuaire calme de mots et de rêves, était devenu un refuge brûlant de passion renaissante. Leur amour se scella dans la discrétion de ces moments précieux, une affection renouvelée les enveloppant chaleureusement. Pour un instant, et probablement de nombreux autres, les deux étaient heureux et profitaient de ce temps qui leur étaient offert.


Texte publié par Loutre DuNord, 14 juillet 2024 à 20h12
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