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tome 1, Chapitre 3 tome 1, Chapitre 3

Les choses étant exceptionnellement compliquées dans l’université, cette période, on donna à tous les enseignants un congé. Liam était ravi de cette décision, il trouvait son travail particulièrement ennuyeux. Il profita alors de son temps libre pour hausser la barre du niveau de ses entraînements, comme si son corps n’était pas déjà assez robuste. Il prit rendez-vous avec Alexa, alors, pour se rencontrer dans l’une de ses salles de sport et s’y entraîner ensemble. Quiconque qui se trouvait dans la même salle avec eux en même temps, était complètement enchanté par ce spectacle pittoresque. Un duo de déités côte à côte qui couraient au même rythme sur des tapis roulants à une vitesse imaginaire en plein milieu d’une salle remplie d’êtres humains normaux. Et le plus consternant encore, c’est que malgré la vitesse à laquelle ces divinités couraient, leurs corps étaient aussi droits qu’un angle pi radions sur deux. Et leurs visages! Si jamais on les sépareraient de l’arrière plan, on aurait l’impression qu’ils étaient en train de se balader au bord d’un lac. Aucun signe de fatigue ou d’essoufflement. De profil, Da Vinci lui même aurait du mal à rapporter sur une simple toile, l’image céleste de ces deux sportifs.

UV portait un sans manches sombre violet, encore une fois, qui laissait dévoiler des biceps turgescents qui se contractaient et se détendaient frénétiquement dans un rythme hypnotisant à faire baver tout spectateur de tout sexe. Ses muscles grands pectoraux et dorsaux quant à eux, menaçaient de perforer son pull. Busqués et fermes, ils pourraient par la même occasion servir d’oreillers. Et son cou épais laissait manifester chaque muscle comme s’il sillonnait sur sa peau épaisse et claire son contour gracieux. Son visage de marbre sans défauts rencontrait les rayons de lumière qui s’infiltraient par la vitre et divulguaient à l’encontre des perles de sueur qui se glissaient doucement depuis ses tempes veineuses passant par ses pommettes soigneusement tracées comme contournées par un bronzer jusqu’à arriver enfin au niveau de son cou et se balancer rapidement sur sa pomme d’adam proéminente . Ses cheveux longs en soie d’ébène voltigeaient sous le rythme de sa course, chaque cheveu semblait être en transe, emportée dans une danse élégante. Personne ne peut être si parfait. Si la masculinité et la séduction avaient une incarnation elle se tenait sûrement dans cette salle de sport sur ce tapis roulant.

Et c’est déjà la raison pour laquelle personne ne pouvait blâmer toutes ses femmes qui chaviraient et s’affaiblissaient à sa vue autour de lui. Quelques choses sont tout simplement irrésistibles dans la vie.

Les hommes, quant à eux, bouillonnaient de jalousie. Pourquoi fallait-il qu’un homme si parfait se tienne à côté de leur âme soeur.

Oui, effectivement. Ils parlaient d’elle.

Alexa était un ange. Il est extrêmement difficile pour une femme de conserver le bon équilibre entre la douceur et la fermeté. Alexa est ce paradoxe, une entité qui raccommode ces deux traits pour donner une délicatesse impassible. Ou peut-être est-elle tout simplement si majestueusement magnifique qu’on ne se permet pas, nous, créatures défaillantes, de l’approcher. Elle levait haut sa tête dans un signe de défi, traduisant confiance et rigueur. Ses lèvres de couleur rose semblaient être peintes grâce à l’essence, extraite des roses de la Bulgarie, la plus pure ou bien tissée par le soie de murier de la plus haute qualité. On pourrait même s’enivrer à la seule admiration de sa respiration. Son corps était ferme, bien bâti et en même tant gracieux. D’ailleurs ses formes étaient voluptueuses mais douces, un mélange étonnamment limpide entre érotisme et innocence. Sa taille était mince et fine bien moulues dans ses leggings bleu ciel. Et son dos musclé mais doux, que son haut vert pistache nous laissait furtivement voir, se découvrait et se couvrait en alternance grâce à ses longs cheveux blonds et ondulants. Ces cheveux étaient épais et parfaitement courbés. On les croirait à première vue une sorte de vapeur solide. Elles les tenaient en ce moment en un queue de cheval haut et pourtant ils lui arrivaient jusqu’aux hanches.

Pas besoin de penser à ce Taijitu alors que les vraies Yin et Yang se trouvaient sous la forme de cette femme complète.

Ahh ! Le paradis tant attendu s’avère-T-il être en fait une femme ou un homme? Sinon, ces deux là seront sûrement le paradis terrestre.

Malheureusement cette séance de contemplation des paysages fantastiques auxquels assistaient les clients de cette salle de sport prit fin, car les deux modèles, dont on parlait, ont terminé leur entrainement et retournèrent aux vestiaires. Après un moment, ils en ressortirent élégamment habillés et s’installèrent dans le café associé, de la salle de sport, prirent une boisson rafraîchissante et conversèrent en la sirotant:

- Alors UV, il parait que vous avez du nouveau dans votre université, hein?? Dis. Sérieusement, t’as déjà trouvé le suspect n’est ce pas??Dit Alexa avec assurance.

Elle savait que, pour lui, ces scènes de crime était l’équivalent d’une devinette, non non, les devinettes sont bien plus difficiles.

- Non. UV a seulement dis cela, mais le froncement de ses sourcils fut bien une meilleure et plus nette réponse. Et Alexa le compris. Elle le rassura alors:

- T’en fais pas ! Tu devrais attendre le résultat de l’autopsie. M.Sanders est très professionnel on peut sûrement compter sur lui pour obtenir un bon compte-rendu.

Liam ne fut tout de même pas convaincu. Mais ne nia rien. Quand il s’agit de ce médecin en particulier, M.Sanders, Liam, le connaissant bien, ne pouvait pas douter de ce qu’on dit. D’ailleurs au bien profond de lui même, Liam considérait William Sanders comme son seul égal en termes de niveau mental et intellectuel.

Peu de temps après, le résultat de l’investigation sortit, et on informa le monde, qui se tenait sur ses orteils, attendant une explication, que la pauvre fille eut juste la malchance de mourir une mort accidentelle et regrettable.

M.Sanders, comme tout le monde s’attendait de lui, découvrit avec succès que la victime avait non seulement été blessée à la tête et saigné a mort mais elle avait fait avant cela une overdose en somnifères. Et sous son effet très fort, elle s’est endormie en faisant son expérience, ayant à se cogner la tête sur l’étagère. Bien sur sous l’effet du médicament, elle ne pouvait rien faire d’autre que s’endormir, mais cette fois-ci c’était plutôt sombrer dans un sommeil long et éternel. Une très injuste mort pour une fille comme elle. La police se chargea de prouver le reste, bien sur, elle trouva effectivement ces mêmes pilules dans le sac de la fille. Et une investigation de l’entourage de mademoiselle Fransisco permit de conclure qu’elle avait vraiment des problèmes d’insomnie. Et qu’elle prenait donc toujours ces somnifères. D’ailleurs, il s’avèrerait que la fille s’est déjà évanouie de la sorte dans à la maison précédemment. Ça se tient !

Affaire close !

Mais, Liam n’avala pas cette histoire. Il se leva alors sur le champ de son canapé, mis son manteau et sortis en direction de son ami Reynolds. Il le contacta par téléphone, et se rencontrèrent dans un café plutôt calme au coin. Dès que le détective Reynolds aperçut M.Young, il se précipita vers lui, tout excité.

D’un geste brusque, il se courba en une idiote imitation de la révérence asiatique et dit enthousiasmé:

- M.Young en quoi ai-je l’honneur de cet appel si attendu??

Eh oui. Cet ami n’était pas un ami en vrai, il était plutôt un disciple ou un admirateur.

( Il était bien important pour Liam de se faire un ami d’entre le corps des détectives, sinon comment gagnait-il à chaque fois son accès en scène ? )

Il lui répondit alors de sa voie roque, lourde de sagesse:

- Emmène moi voir la scène de crime de l’université.

- Impossible !! tu vas réinvestiguer par toi même ?? Enfin, enfin ! Le jour est venu. Je devrais acheter un ticket de loterie aujourd’hui ! C’est le jour de ma chance. L’Indéjouable est de retour !!

Ceux qui connaissaient M.Young d’entre la police, le corps médical ou les détectives l’appelaient l’Indéjouable, car, effectivement, nul ne pourrait un jour le déjouer, notre cher UV.


Texte publié par MAlice98, 26 juin 2024 à 17h09
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