La discussion.

J’ai longuement discuté avec mon cœur,

Nous sommes unanimes,

Tu nous manques, à tous les deux.

J’ai voulu converser avec ma tête,

De colère, elle n’a pas voulu me prêter attention,

Comme je la comprend.

J’ai échangé avec mon esprit,

Il est fatigué, fatigué de devoir gérer ton absence.

La mort fait partie de la vie.

L’une sans l’autre n’aurait alors aucun sens.

L’eau et la terre,

Le soleil et la lune,

L’ombre et la lumière.

C’est alors que la mélancolie m’a heurté.

Elle était jolie, douce, bienveillante, et sereine.

Elle m’a adressé ceci :

“Non, ne vient pas avec moi,

Je sais que je peux te faire revivre des choses du passé,

Mais ne te perd pas avec moi,

Continue de vivre, de rire, de chanter, je ne suis pas une bonne personne,

Je ne ferais que te retarder dans ta vie.”

C’est alors que j’ai compris,

Ton absence est douloureuse,

Mais ton souvenir est radieux.

Quand on y pense,

C’est une suite logique,

Tu n’as pas disparu,

Tu es juste à un endroit que je finirais par rejoindre,

Au lieu de pleurer ton départ,

Je sourirais à l’idée de te retrouver un jour.

Et ce jour-là, nous discuterons ensemble.

L.F