Nous ne le dirons jamais assez, mais il est des choses qui sont forts troublantes. Alors que s’ouvre le procès de l’attentat de la Sorbonne, nous apprenons que trois des quatre témoins ne sont pas en mesure de venir porter leur témoignage à la barre. Le premier, Gabriel Delanne, est en convalescence et son médecin s’oppose à sa venue sur Paris. Le second, Issam Pierzi, lui est plongé dans un sommeil artificiel depuis son agression au CIE. Enfin le troisième, Avicennius maître d’hôtel au service du second, a tout simplement disparu. Tout ceci ne peut que plonger les magistrats, car comment tenir un procès en l’absence de trois de ses quatre protagonistes. Le dernier témoin, monsieur Joliot-Curie, s’est mis à disposition des juges, mais selon nos sources sa déposition ne leur a fourni grand éclaircissement.
Le procès de l’attentat de la Sorbonne vire vraiment à la farce, avec trois témoins majeurs manquant à la barre. Mais avant même son commencement, tout ceci ne relevait que le plus pure escroquerie intellectuelle. Des recherches fumeuses sur la soi-disant multidimensionnalité de l’univers et ses liens avec la psyché. Non, vraiment monsieur Joliot-Curie, tout cela n’est pas sérieux. Des acolytes pour le moins saugrenues, pour ne pas dire plus : un spirite, monsieur Gabriel Delanne, un grand bourgeois, dont on ne sait trop à quoi il occupe son temps, monsieur Issam Pierzzi, et enfin comble du comble, un nègre, baptisé Avicennius, maître d’hôtel au service de monsieur Pierzzi. Allons donc ! Un peu de sérieux. Depuis quand l’élite scientiste française fricote-t-elle avec une engeance pareille.
Plutôt que de gloser sur le soi-disant ridicule de ce procès, dit de la Sorbonne, penchons-nous plutôt sur ses zones d’ombre. Tout d’abord nous ne pouvons que tenter de soulever la chape de plomb qui est tombée, quant à la nature des émanations gazeuses de la Sorbonne. Selon certaines sources scientistes, le péril n’était pas de nature toxique, mais plutôt radiologique. Ceci expliquerait facilement la mise en place d’un périmètre de sécurité de 400 mètres autour du pavillon dévasté, ce rayonnement dangereux n’étant dangereux que dans un rayon de 300 mètres. Cependant interrogeons-nous aussi sur le devenir des protagonistes de cette histoire, hormis monsieur Joliot-Curie toujours en poste au CIE. Tout d’abord qu’est-il advenu de Gabriel Delanne ? Officiellement il serait en convalescence dans les Alpes pour se remettre d’une grave pneumopathie. Officieusement, il semblerait qu’il soit toujours plongé dans un sommeil non naturel dans l’hôpital du CIE, suite à l’agression dont il a été la victime. Des soupçons se seraient portés sur monsieur Issam Pierzzi. Cependant rien ne nous permet d’étayer pour le moment cette assertion, puisque monsieur Delanne est l’incapacité de témoigner et monsieur Pierzzi a disparu, contrairement à ce qu’il a pu être affirmé. Les derniers témoignages faisant part de sa présence émane du CIE, où il a été vu pour la dernière fois, sans que personne n’ai jamais noté sa sorti des lieux. Enfin le dernier protagoniste, le maître d’hôtel Avicennius, a lui été aperçu pour la dernière fois dans la ville de Clamart. Sachant que toutes ces personnes étaient liées entre elles et ont travaillé ensemble au pavillon de la Sorbonne la veille du drame, ainsi que l’ont montré les registres. Encore une fois nous ne pouvons que nous interroger sur le devenir de toutes ces personnes. A-t-on voulu les réduire au silence pour les empêcher de divulguer des secrets d’Empire lors du procès ?
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