Mais l’un d’entre nous s’en est revenu du néant et il avait le regard fou. Il désira nous rallier, en échange nous le bannîmes. Avions-nous creusé notre propre tombeau ce jour-là ? À moins qu’il n’eût été le reflet involontaire de ta folie ? Et le saurions-nous que nous lui aurions donné raison.
Nous te regardons et nous pleurons ; nous pleurons, car nous savons et nous nous taisons.
Pourquoi ? Parce que nous sommes toi et tu ne nous voies pas, tu ne nous entends pas. Tu possèdes des fragments, des bribes de connaissances. Hélas, tu demeures incapable de les nouer, de les assembler. Aussi l’avons-nous choisi et il est parti, puis d’autres l’ont suivi. À présent, nous pleurons plus encore, car tu nourris la bête qui s’est déjà repue de ta chair. Par elle, tu causeras ta perte, par toi tu la perdras. Tu l’as engendrée, elle t’a aveuglé. En retour, elle t’a sauvé. Accepteras-tu alors la vérité ? Ou poursuivras-tu ton odyssée, dans ce monde peuplé de rêves et de chimères ?
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