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tome 2, Chapitre 22 « Interlude 11 - Catastrophe » tome 2, Chapitre 22

Article trouvé dans la page des faits divers dans le Petit Sceaux.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un mystérieux incendie a ravagé un pavillon sis au numéro X de la rue Honoré de Blazac. Une catastrophe a été évité de justesse selon le capitaine de la brigade des sapeurs-pompiers, car le temps sec et la présence de grands arbres dans le jardin auraient pu favoriser une propagation du sinistre à l’ensemble du quartier. En effet, des voisins, qui dînaient fort tard, ont remarqué « des explosions de couleurs » selon leurs propres dires, suivi d’une déflagration qui s’est transformée en un violent incendie. Selon le capitaine, aucune source d’ignition, aucune trace de combustibles ou d’explosifs n’ont été retrouvé dans les décombres. Néanmoins, la piste privilégiée reste celle de l’incident domestique ; le foyer principal était proche d’une lampe électrique. Par chance, aucune victime ne serait à déplorer ; tout semble indiquer que le pavillon était vide au moment du sinistre.

Pour rappel, la maison appartenait à monsieur Estrango Alvaro, détective privé, porté disparu à ce jour.

Édition du 25 juillet 1924

Article trouvé dans les pages de l’Écho de l’Ouest

Un mystérieux incendie a ravagé la rédaction du Point Virgule à Marnes La Coquette. À l’heure où nous écrivons, nous ne pouvons dresser un bilan complet de la catastrophe, qui a fait plus de vingt morts et plus d’une centaine de blessés.

Rappel des faits :

Vendredi 1er août, alors que l’équipe est réunie en comité de rédaction, une violence retentit dans les sous-sols, emportant les murs donnant sur les presses rotatives qui ont fait s’écrouler les piliers porteurs et entraîner la chute de l’immeuble. Aussitôt, un formidable incendie s’est propagé depuis les entrailles du bâtiment éventré jusqu’aux constructions adjacentes.

Depuis, les sapeurs-pompiers sont toujours mobilisés pour circonscrire l’incendie, tandis que les brigades civiles s’empressent à dégager les décombres de la rédaction. Faute de témoignages de première main, aucune hypothèse n’est privilégié. Néanmoins, selon les toutes premières investigations le foyer principal se serait trouvé dans la salle des archives.

Édition du 4 août 1924

Rubrique des faits divers de Le Chroniqueur

Étrange incendie dans le quartier Pécuchard de Sceaux. Les témoins rapportent la présence de boules lumineuses colorées, puis d’une explosion noire, semblable aux observations faites une dizaine d’années plus tôt, rue Blazac. Si aucune victime n’est à déplorer, en dépit de la puissance du souffle de la déflagration qui a ravagé tout dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. Cependant, ces propos semblent devoir être nuancés, car nombre de riverains rapportent des cas de suicides, de gens prostrés ou à la raison altérée et de cauchemars récurrents.

Rappelons que de tels faits avaient été également rapportés lors de l’incendie du pavillon de monsieur Estrango.

Édition du 23 avril 1934


Texte publié par Diogene, 17 janvier 2017 à 22h11
© tous droits réservés.
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