Un coquillage nacré à la main
Je me dirigeai vers un lieu dit saint
Le cimetière, lieu de repos éternel
Offrait toujours cette impression d'irréel
Je m'arrêtais devant une tombe
Fleurie par des chrysanthèmes où était gravée une colombe
Je posais le coquillage, touche de couleur sur la pierre sombre
Granit noir où dansaient les ombres
Celles-ci formaient de complexes motifs
Qui faisait ressortir mon côté émotif
Les larmes coulaient sur mes joues
Tandis que de nul part un air de violon se joue
Serait-ce le fruit de mon imagination
Ou bien la farce d'un quelconque démon ?
Je ne savais pas combien de temps je restais ici
Espérant un geste ou un cri
De la part de ma défunte maîtresse
Prise par une maladie traitresse
Enfermée dans ce tombeau de pierre
Hermétique à mes prières
Oh que ne donnerais je point
Pour retrouver les mains
Douces et délicates de cette dame
Qui possédait tant de charme
Que j'en avais été subjugué
Sans me rendre compte du drame qui guettait
Dans l'ombre de notre amour
Attendant de me marquer d'un lourd
Chagrin qui m'enveloppe tel un manteau
Aussi froid que le tombeau
Dans lequel repose
Celle qui aimait tant le soir venu regarder l'océan devenir rose.
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