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Option taille : 1000 mots (+/- 10%)

Objet/chose : “couronne”

Émotion/état : “jalousie”

Couleur : “vert bouteille”

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Boris : Comment ça “la menteuse” ? On a tué le chien !

Fiona : Oui, mais pas devant la gamine ! Elle nous fait passer pour des sauvages assoiffés de sang !

Isaac : Je n’apprécie pas non plus sa tournure de phrase.

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Frenzy, en colère suite à l’accusation, s’avance mais se fait arrêter par les autres membres du groupe. Ilphas prend sa place à l’avant du groupe.

– Madame, mes compagnons et moi apprécions peu la scène que vous êtes en train de faire.

– Une scène ?! s’insurgea la femme en s’avançant au milieu du hall, la tête droite sous sa couronne de fleurs. Ce n’est pas une scène, c’est une accusation. Et nécessaire, étant donné que vous alliez échapper à votre crime.

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Noémie : Frenzy, fais-moi un test de sagesse pur pour savoir si tu arrives à te contrôler et rester silencieuses ou pas. Et tu subis un malus de ta pixie.

Difficulté : 15 (+10%) => 16

Frenzy : 1 => Échec Critique !

Kamel : Et merde.

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Frenzy, complètement imprégnée de rage, se dégage de l’emprise qui la maintenait en arrière et silencieuse et s’avance férocement vers Jerlig.

– Non, non, non, chuchote Kieran en essayant de la rattraper.

– Crime ? s’emporta-t-elle. Si vous aviez mieux dressé votre clébard, ça ne serait jamais arrivé !

– Frenzy, calme-toi ! lança Brokolir en tentant de la faire reculer.

Le secrétaire Askley rejoint les côtés de sa femme et se place devant elle, tel un bouclier.

– Tu t’approche pas de ma femme, foutu rongeur !

Il eu une seconde de silence choqué, et…

– TU M’AS APPELÉ COMMENT, CONNARD ?!!

Tout le reste du groupe se jette sur Frenzy pour la contenir, ce qui est difficile malgré sa petite taille. Leurs cris résonnent dans le hall, tandis que toutes les autres personnes présentes restent silencieuses, que ce soit par stupeur ou par justification satisfaite ou juste dégoût.

– Ça suffit ! hurla le consul Jayso en redescendant l’escalier.

Le groupe se figea, leur tête se tournant vers lui.

– J’aimerais savoir ce qu’il se passe, avec les détails, ordonna Jayso. Et Askley, c’était extrêmement impoli de votre vitre part d’insulter une invitée. Ces personnes ont été envoyées par la Guilde des Aventuriers pour répondre à ma requête. Ce ne sont pas des criminels ou des fauteurs de troubles.

– Ils ont tué le chien de notre fille, consul ! Je l’ai retrouvé portant son cadavre dans ses bras !

– Elle le portrait car elle n’a pas voulu que quelqu’un d’autre s’en charge, s’agaça Kieran. Les gardes qui nous escortaient le lui ont proposé et ont essayé d’insister mais elle refusait à chaque fois.

– Quant au chien… nous sommes certes responsables de sa mort, continua Brokolir, toujours attristé par ce fait. Mais c’était un accident. Il est sorti des fourrés en fonçant sur nous et… nous avons réagit par instinct.

– Nous étions sur nos gardes depuis que nous avions atteint la frontière, expliqua Ilphas, en relâchant Frenzy. Par ailleurs, avec tout mon respect Consul, cette idée de blocus n’est pas la meilleure des idées. Si les autres nations et royaumes en entendent parler…

– Nous n’avons pas de remarques à recevoir de la part d’un étranger, répliqua le secrétaire, toujours placé devant sa femme, avec un air mauvais sur le visage.

– Askley ! Surveillez votre tempérament ! le réprimanda Jayso avec un regard noir. Quant à vous aventuriers… même si je comprends que c’était un accident, le chien leur appartenait. Vous devrez payer une amende qui servira de compensation. Vingt pièces d’or devrait suffire et leur permettre d’acheter un nouveau chien s’ils le souhaitent

– Si cela permet de conclure cette situation, accepta Ilphas avec résignation.

– Quoi ? Je refuse de leur donner de l’argent ! s’exclama Frenzy, furieuse et toujours maintenue par Kieran et Brokolir. C’est à cause de gens comme eux que ma race est persécutée !

– Persécutés ? C’est une étrange façon de montrer votre jalousie à notre encontre, lança Jerlig d’un ton hautain.

– Madame, vous êtes priée de vous taire pour ne pas aggraver volontairement la situation, cracha Ilphas en direction du couple.

– Comment os-

– Ça suffit ! cria Jayso en se plaçant entre eux. Askley, Jerlig, je suis scandalisé par votre comportement envers nos invités. Sortez d’ici.

L’ordre claqua dans le hall, laissant le couple abasourdi. Puis leur visage se plissa, et le seccrétaire releva le menton en époustant de poussières invisibles sa tunique vert bouteille, avant de prendre sa femme par le bras et de sortir comme s’ils étaient victimes d’une injustice éhontée.

– Je suis vraiment navré et confus. Il est connu du village qu’ils n’aiment pas beaucoup les étrangers, mais jamais je ne les ai vu aussi impolis envers qui que ce soit. Je suis assez choqué, je dois dire.

Kieran et Brokolir relâchèrent Frenzy, qui tenta de lisser ses poils, toujours en colère.

– Vous n’êtes pas responsable du comportement de tous les habitants de Pixyard, consul, l’assura Kieran avec compréhension.

– Certes, mais j’emploie Askley depuis des années maintenant. Je me sens donc un peu responsable, soupira-t-il. Bien, allons dans mon bureau, voulez-vous ?

– Bien sûr.

Le groupe suit le consul jusque dans son bureau, sans qu’aucun autre incident ne survienne sur le chemin, au grand soulagement de tous. La pièce est assez grande et bien éclairée par de larges fenêtres, le mobilier est simple mais de bonne facture et derrière le bureau est accroché un immense tableau représentant un lever de soleil sur une mer calme, les couleurs se mélangeant et fusionnant dans un effet des plus apaisants.

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Kamel : On va enfin savoir pourquoi on est là ! Pas trop tôt.

Isaac : Oui. Faudrait aussi penser à lui dire qu’on a ouvert les portes aux autres voyageurs. Qu’il ne soit pas surpris ou quoi.

Fiona : J’espère que je pourrais taper sur des trucs, faut que j’évacue ma rage. Sinon…

Boris : On ne tue pas les civils !

Fiona : … Très bien. mais je me vengerai alors !

Kamel : Et comment ?

Fiona : Je… Argh, c’est dégradant, mais j’irais ronger tous les pieds de leurs meubles. Ça leur apprendra à oser me traiter de rongeur.

Isaac : J’ai plus les mots…

Noémie : Pour ça il te faudrait connaître où ils vivent.

Fiona Je peux toujours aller me renseigner auprès des villageois.

Noémie : D’accord, mais leurs réponses dépendra de tes jets.

Boris : Ne l’encourage pas !

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